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lundi 16 juillet 2012

François Hollande recrée l'ORTF et soumet France 2

Le service public de télévision à la main du système PS

Ces deux journalistes impartiaux interrogeaient les candidats de la présidentielle 2012
et leurs sympathies n'avaient échappé à personne...

Nathalie Saint-Cricq est promue responsable du service politique de France 2 au sein du service France (groupe France Télévisions), à compter du mois d'août 2012. 
Elle succède à Fabien Namias (aujourd'hui de retour sur Europe 1) et se trouve placée sous la responsabilité directe de François Lenglet (ci-dessus à droite)rédacteur en chef du service France. 
Elle a été nommée par Thierry Thuillier, directeur général adjoint en charge des rédactions et des magazines d'information de France Télévisions. Nathalie Saint-Cricq (IEP) était précédemment rédacteur en chef des émissions "Des paroles et des actes" et "A vous de juger" sur France 2.
Elle travaillera en étroite collaboration avec François Lenglet, qui vient d'être nommé rédacteur en chef du service France de France 2. Celui-ci (1961) est passé par  L'Expansion dans les années 1990,  Les Échos (2000-2008, La Tribune (2008-2011), puis BFM Business et BFMTV (2011-2012).
VOIR et ENTENDRE un reportage de la gauche vertueuse accusant la droite de main-mise sur France Télévisions:

Dans un courrier
 à François Hollande,  Nicolas Sarkozy 
 rappelle une phrase prononcée en février par le candidat PS sur le remplacement de hauts fonctionnaires qui seraient " liés au système UMP ".
" Aucun de ceux qui aujourd’hui exercent des responsabilités et qui sont loyaux n’ont à s’inquiéter. Mais, en revanche, ceux qui sont liés à ce système auront forcément à laisser la place à d’autres ", avait déclaré François Hollande sur BFMTV le 19 février 2012. Le député de Corrèze accusait alors le président-candidat d’avoir mis en place "un Etat UMP ",  "un système " dans la police et la justice.


Par ces propos, François Hollande visait " en particulier, mais pas seulement, le ministère de l’Intérieur et le ministère de la Justice ", décryptait Nicolas Sarkozy dans sa lettre. 
" S’agissant de ce dernier, les nominations que vous critiquez ont reçu un avis favorable du Conseil supérieur de la magistrature ", écrit-il. " Vous pouvez maintenant tenter de contester cette déclaration devant les millions de Français qui ont regardé notre débat, mais c’est un fait que vous l’avez prononcée ", conclut-il.

Le candidat de l’UMP avait reproché au candidat socialiste " de nous faire un beau discours, on en avait la larme à l’œil, mais c’est le même François Hollande qui, quand il s’enflamme en mimant François Mitterrand dans les meetings, dit : ‘Je ne garderai aucun des magistrats, aucun des policiers, aucun des préfets…’ "
Vous avez fait une erreur d’interprétation, (…) est-ce que vous avez une phrase là-dessus ? ", l’avait coupé François Hollande. " Pas une, plusieurs ", avait assuré Nicolas Sarkozy, avant de lui promettre de lui envoyer par courrier ces phrases en question. C'est chose faite. 

Comme la
trahison par le président Hollande de la parole donnée par le candidat.

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