La "grande" conférence sociale "poudre aux yeux" du président Hollande
dont nous sommes les pigeons
du stand de tir
Hollande se gargarise de formules creuses, voire stupides
Le Chef de l'Etat prône une politique du "compromis positif" !
Pour les autres, un compromis est tout sauf positif, puisqu'il consacre des divergences et produit de l'eau tiède.
Et "positif" pour qui, d'ailleurs ?
Martine Aubry avait-elle adopté un "compromis positif" quand elle avait imposé aux partenaires sociaux sa réforme des 35 heures ?
La "gauche molle" assure que "l'Etat ne pourra pas rester inactif"
Mais Ayrault-zéro a pourtant prévenu que l'objectif de cette "grande" conférence n'est pas d'annoncer des projets de loi ou des mesures précises, mais de cerner les thèmes qui devront faire à la rentrée l'objet de négociations.
Devant quelque 300 participants à la grande messe sociale, François Hollande a flatté ces "corps intermédiaires sans lesquels la France ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui".
"Il ne s'agit pas d'un sommet ponctuel", affirme-t-il: les négociations, il les a renvoyés à septembre et, pour les mesures concrètes ", ils ont "rendez-vous dans un an ".
VOIR et ENTENDRE les réactions désenchantées, dont celle de Michel Sapin admettant qu'il est "trop tôt pour les convergences" :
Bertrand et Wauquiez dénoncent une éventuelle hausse des prélèvements obligatoires, dont la CSG
Une "erreur sans pareil" pour l'un, "criminelle"pour l'autre.
Les anciens ministres UMP Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez ont protesté mardi contre l'éventuelle augmentation de la CSG que pourrait décider le gouvernement pour financer la protection sociale.
Xavier Bertrand a estimé que la conférence sociale qui se tient depuis lundi avec les partenaires sociaux avait pour "vocation" de "faire avaler la pilule" de cette hausse. Selon l'ex-ministre du Travail, la mesure est une "erreur sans pareil" qui va s'attaquer au "pouvoir d'achat de tous les Français". "C'était dans le programme de François Hollande, l'augmentation de la CSG ? Non !", a-t-il poursuivi, accablé, sur BFM TV et RMC.
"Une augmentation de la CSG, c'est criminel"
Laurent Wauquiez, l'ancien ministre de l'Enseignement supérieur observe sur France 2 que les "grandes phrases" de la conférence sociale cachent en réalité "une hausse brutale d'impôt" et de la CSG pour "ceux qui travaillent".
Il souligne que dans le cadre d'une réforme du financement de la sécurité sociale comme annoncée par le président François Hollande durant la campagne présidentielle, il n'y aura "pas une augmentation équitable (de la CSG) pour tout le monde" et qu'il y a "un risque de voir remise en cause la CSG réduite pour les retraités".
Il souligne que dans le cadre d'une réforme du financement de la sécurité sociale comme annoncée par le président François Hollande durant la campagne présidentielle, il n'y aura "pas une augmentation équitable (de la CSG) pour tout le monde" et qu'il y a "un risque de voir remise en cause la CSG réduite pour les retraités".
Laurent Wauquiez s'est par ailleurs gaussé de la méthode de François Hollande au travers de la conférence sociale : "On nous avait annoncé une présidence normale, on est en train de basculer dans une présidence plan-plan".
"Au fond, plus rien ne se passe, plus rien ne se décide et le pays ne peut pas se le permettre (...) Je ne voudrais pas qu'on s'endorme collectivement, le pays a besoin d'être protégé", a-t-il conclu.
"Dialogue social: quand Hollande fait du Sarkozy"
RépondreSupprimerhttp://blog.lefigaro.fr/social/2012/07/dialogue-social-quand-hollande.html