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dimanche 1 juillet 2012

Un minimum des 1000 postes de primaire pour les campagnes

Lamy réclame "le maximum" des 1.000 postes dans les quartiers


Le président de la République en visite dans une école maternelle de Dieudonné, dans l'Oise, le 7 juin 2012, a eu droit à un mignon "Vous êtes beau" de la part d'un jeune élève... S'en suivit alors une séquence "bisou" avec toute la classe. Et le chef de l'Etat de dire alors : "Je suis le Président des bisous".

A Orléans, le candidat  François Hollande confirma sa volonté de créer 60.000 postes, sur cinq ans, dans l'Education nationale.
Ces 60.000 postes seront répartis dans plusieurs métiers : professeurs, médecins scolaires, psychologues, personnels assurant la sécurité. François Hollande annonce qu'"une part" de ces postes ira aussi aux premiers cycles de l'université. Mais si les enseignants sont pleins d'espoir en ce gouvernement à tous les degrés de l'Education nationale, leurs ministres de tutelle tentent déjà de se défiler. 

60.000 postes promis, mais les campagnes "qui en ont besoin" attendront

Le ministre délégué à la Ville, François Lamy, veut que "le maximum des 1.000 postes" créés en primaire à la rentrée "soit bien dans les quartiers qui en ont besoin", et a écrit au Vincent Peillon en ce sens, a-t-il déclaré dimanche sur LCP."Un de mes objectifs est (...) que le maximum des 1.000 postes à la rentrée soit bien  dans "les zones urbaines sensibles", et "ma première action a été d'écrire à Vincent Peillon, et de le voir d'ailleurs", pour cela, a affirmé le ministre.

Le ministre de l'Education, V. Peillon avait dévoilé le 20 juin la répartition des 1.000 postes d'enseignants, une mesure du "plan d'urgence" destiné à atténuer l'impact des milliers de suppressions décidées par le précédent gouvernement.

Les académies de Créteil et Versailles, en banlieue parisienne, se sont d'ailleurs taillées la part du lion, avec respectivement 80 et 100 postes."C'est le démarrage de l'action parce que je sais la complexité du ministère de l'Education nationale, je sais ses pesanteurs, je sais aussi qu'il n'a pas la même géographie prioritaire que nous", a poursuivi Lamy.
La politique de la ville attendait après Lamy
"J'ai beaucoup rencontré d'élus, beaucoup visité de quartiers, et (...) tout le monde était à peu près d'accord sur ce qu'il fallait faire. Et ça m'a permis de constater aussi que tout le monde était d'accord pour dire que ça ne s'était pas fait", a-t-il affirmé.
Selon ce proche de la Ch'tite Martine Brochen-Aubry, "la politique de la ville existe depuis 20 ans" et "a eu surtout un effet pervers: c'est qu'en mettant des crédits spécifiques" pour la rénovation urbaine, "en disant 'ces crédits-là vont partir dans les quartiers en difficulté', du coup ça a entraîné le fait que toutes les autres administrations ont dit : 'puisque ça, c'est la politique de la ville, eh bien moi je me retire', donc l'éducation, la santé, l'emploi, la sécurité...".
Ses collègues ministres devront mettre la main à la poche
"Un de mes objectifs pour les mois, les années à venir, (...) ça va être de montrer, d'aider, de pousser, de forcer peut-être, mes collègues à réintroduire des services publics comme dans tous les autres quartiers", a ajouté M. Lamy.
Ce  raisonnement lui permet de passer le mistigri aux camarades ministres de l'Education, Vincent Peillonde la Sécurité (et des Collectivités territoriales), Manuel Valls, de l'Emploi, Michel Sapin, et de la Santé, Marisol Tourainequi ne manquera pas de lui faire les gros yeux comme quatre.

Cécile Duflot ne sera pas visée
Jusqu'à plus ample informé, elle est pourtant ministre de l'Égalité des territoires et du Logement. Mais François Lamy, ministre délégué à la Ville, n'est que son second et peu enclin à la contrarier la bonne amie de la Ch'tite maire de Lille. 
Bien que la députée écolo parachutée sur le très multiculturel XXe de Paris soit en charge de " la politique d'implantation des administrations et des services publics dans la perspective d'un aménagement équilibré du territoire" et qu'elle soit supposée "mettre en œuvre la politique en faveur du développement rural", les campagnes ne sont pas prioritaires en matière d'enseignement: Hollande avait fait le déplacement jusqu'en Haute-Loire pour promettre de se pencher sur la ruralité et la défense des services publics. 
Et puis il annonça aussi qu'il augmenterait "le taux de scolarisation chez les enfants de moins de trois ans", mais, hors des quartiers, les enfants n'existeront qu'à partir de quatre ans.
 
  

1 commentaire:

  1. Le tout et n'importe quoi continu allègrement :

    pédalage

    rétropédalage

    MAIS CE JOUR FUSILLADE à Lilles et comme d'habitude on ne dit pas le nom du meurtrier éventuel, mais on comprend tout de suite....politique de l'autruche dès qu'il s'agit de .....

    C'en est de plus en plus insupportable

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