Et les affreux Jojo Frêche et Bové, alors ?
Aux candidats de la diversité tout est permis
Le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) a appelé mardi "à cesser les dérapages contre les candidats de la diversité en Île-de-France".
Le CRAN dénonce la "vindicte" du maire de Franconville, Francis Delattre, qui avait qualifié la tête de liste socialiste du Val-d'Oise de "délinquant multirécidiviste chevronné", et s'indigne de "l'exploitation politicienne des erreurs passées" (d'Ali Soumaré, ci-contre). Lire PaSiDupes
La question des sources ne fait débat que si les bénéficiaires sont des élus UMP
"Il y a des règles à observer: on ne met pas sur la place publique des accusations sans en apporter la preuve", a fustigé François Hollande, invité lundi matin sur Canal+.
En revanche, la rétention d'information est légitime lorsqu'une Cour régionale des Comptes épingle un élu socialiste. Mais Didier Migaud apprend à ses dépens que la presse militante lève la protection -dont il bénéficie en tant que socialiste- dès l'instant où il accepte de la droite une nomination. Cf. PaSiDupes et Rue89 à propos de sa désignation à la présidence de la Cour des Comptes.
Les Français de la diversité sont au-dessus des lois
"Ali Soumaré, précisément parce qu'il a un passé difficile, est un symbole qui peut servir de modèle positif et d'exemple à la jeunesse", estime on ne peut plus librement le CRAN.
Soumaré, avatar de la repentance coloniale ?
Des menaces ?
"Le Cran appelle à cesser les dérapages contre les candidats de la diversité en Île-de-France. A défaut, il se réserve le droit d'engager des poursuites sur le fondement de l'incitation à la haine raciale".
Une indulgence partisane
Ali Soumaré est dispensé de regrets ou d'excuses. Mieux Maître Mignard considère que Soumaré a commis -à 18 ans- de simples « erreurs de jeunesse »... Et, dix ans plus tard, la tête de liste socialiste d'origine malienne n'exprime aucune repentance: elle est réservée aux colonisateurs.
Le PS fait de l'intimidation
Les socialistes désinforment l'opinion avec la complicité de la presse engagée, et pas seulement en période de campagne des Régionales.
=> Sorti de son ronron, Huchon, le chef de file PS en Ile-de-France, avait estimé, à propos des pièces judiciaires et policières, que "franchement ça m'interroge. Normalement, elles ne sont pas légalement accessibles".
=> Faux, lui a en substance répondu Maître Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, lundi matin sur RTL. "Il suffit d'aller sur internet" ou "au greffe du tribunal" pour prendre connaissance du passé judiciaire d'Ali Soumaré, parlant même de "documents très précis" et rejetant, lors d'un point presse, toute idée d'éventuelles complicités, judiciaires ou policières, quant à l'origine de ces fameuses informations.
=> Face à la presse, Frédéric Lefebvre en a également profité pour mettre la pression sur le PS, responsable de la désignation du porte-parole de la population de Villiers-le-Bel lors du décès des deux adolescents sur une même mini-moto qui a percuté un véhicule de police (lire PaSiDupes).
=> "Il faut que les socialistes aujourd'hui fassent la vérité sur cette affaire", a-t-il martelé. Et il serait préférable que ce fût avant le scrutin. "Je crois qu'il faut qu'on sache où est la vérité", avait avant lui souhaité Valérie Pécresse, tête de liste UMP en Ile-de-France, qui semble toutefois vouloir calmer le jeu dans cette affaire à trois semaines du 1er tour.
Aux candidats de la diversité tout est permis
Le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) a appelé mardi "à cesser les dérapages contre les candidats de la diversité en Île-de-France".
Le CRAN dénonce la "vindicte" du maire de Franconville, Francis Delattre, qui avait qualifié la tête de liste socialiste du Val-d'Oise de "délinquant multirécidiviste chevronné", et s'indigne de "l'exploitation politicienne des erreurs passées" (d'Ali Soumaré, ci-contre). Lire PaSiDupes
La question des sources ne fait débat que si les bénéficiaires sont des élus UMP
"Il y a des règles à observer: on ne met pas sur la place publique des accusations sans en apporter la preuve", a fustigé François Hollande, invité lundi matin sur Canal+.
En revanche, la rétention d'information est légitime lorsqu'une Cour régionale des Comptes épingle un élu socialiste. Mais Didier Migaud apprend à ses dépens que la presse militante lève la protection -dont il bénéficie en tant que socialiste- dès l'instant où il accepte de la droite une nomination. Cf. PaSiDupes et Rue89 à propos de sa désignation à la présidence de la Cour des Comptes.
Les Français de la diversité sont au-dessus des lois
"Ali Soumaré, précisément parce qu'il a un passé difficile, est un symbole qui peut servir de modèle positif et d'exemple à la jeunesse", estime on ne peut plus librement le CRAN.
Soumaré, avatar de la repentance coloniale ?
Des menaces ?
"Le Cran appelle à cesser les dérapages contre les candidats de la diversité en Île-de-France. A défaut, il se réserve le droit d'engager des poursuites sur le fondement de l'incitation à la haine raciale".
Une indulgence partisane
Ali Soumaré est dispensé de regrets ou d'excuses. Mieux Maître Mignard considère que Soumaré a commis -à 18 ans- de simples « erreurs de jeunesse »... Et, dix ans plus tard, la tête de liste socialiste d'origine malienne n'exprime aucune repentance: elle est réservée aux colonisateurs.
Le PS fait de l'intimidation
Les socialistes désinforment l'opinion avec la complicité de la presse engagée, et pas seulement en période de campagne des Régionales.
=> Sorti de son ronron, Huchon, le chef de file PS en Ile-de-France, avait estimé, à propos des pièces judiciaires et policières, que "franchement ça m'interroge. Normalement, elles ne sont pas légalement accessibles".
=> Faux, lui a en substance répondu Maître Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, lundi matin sur RTL. "Il suffit d'aller sur internet" ou "au greffe du tribunal" pour prendre connaissance du passé judiciaire d'Ali Soumaré, parlant même de "documents très précis" et rejetant, lors d'un point presse, toute idée d'éventuelles complicités, judiciaires ou policières, quant à l'origine de ces fameuses informations.
=> Face à la presse, Frédéric Lefebvre en a également profité pour mettre la pression sur le PS, responsable de la désignation du porte-parole de la population de Villiers-le-Bel lors du décès des deux adolescents sur une même mini-moto qui a percuté un véhicule de police (lire PaSiDupes).
=> "Il faut que les socialistes aujourd'hui fassent la vérité sur cette affaire", a-t-il martelé. Et il serait préférable que ce fût avant le scrutin. "Je crois qu'il faut qu'on sache où est la vérité", avait avant lui souhaité Valérie Pécresse, tête de liste UMP en Ile-de-France, qui semble toutefois vouloir calmer le jeu dans cette affaire à trois semaines du 1er tour.
Les électeurs connaîtront-ils le casier judiciaire du candidat socialiste ?
En effet, quoi que prétende maître Mignard, un candidat n'est pas une personne comme les autres.
Signe que l'affaire embarrasse le PS, François Hollande s'est montré circonspect
"En l'occurrence aucune preuve n'a été apportée" contre Soumaré, hasarde-t-il, alors qu'il a été condamné en justice pour la plus ancienne de ses affaires.
=> Prudemment, l'ex-premier secrétaire du PS ajoute d'ailleurs: "Je ne sais rien de cette histoire (...) C'est un problème, bien sûr, et je pense que si c'était avéré, il y aurait des suites à donner, a louvoyé l'ancien premier secrétaire du PS.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):