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vendredi 7 décembre 2018

L'AFP participe à l'intimidation des lycéens par le pouvoir macronien

L'agence titre: "700 interpellations après une nouvelle journée de mobilisation et d'incidents"

Si la presse est "indépendante", ça se voit à quoi ?


Interpellation de dizaines de lycéens à proximité du lycée Saint-Exupéry de Mantes-la-Jolie (Yvelines), le 6 décembre.

France de Macron et Castaner : interpellation de dizaines de lycéens
à proximité du lycée Saint-Exupéry de Mantes-la-Jolie (Yvelines),
 le 6 décembre 2018
L'AFP diffuse auprès des organes de presse les dépêches qui relaient les "éléments de langage" officiels.
Ce pré-mâché est ensuite digéré par les pseudo-"décrypteurs" des salles de rédaction.

Or, l'AFP met en exergue les sanctions que les juges couchés ont infligé aux mineurs en colère. Environ 280 lycées et collèges en France ont été de nouveau perturbés jeudi, dont 45 bloqués, par des élèves et plusieurs incidents ont été recensés, conduisant à plus de 700 interpellations au total.

"On est sur des chiffres à peu près similaires aux jours précédents", a indiqué dans la journée le ministère de l'Education nationale à sa courroie de transmission, l'AFP. "Selon les établissements, les situations sont très hétérogènes, entre les blocages totaux, partiels, les barrages filtrants, des feux de palettes...".
Rouge et noir...

Plusieurs syndicats (FO, Sgen-CFDT) ou la fédération de parents d'élèves FCPE, (proche du PS ou de l'extrême gauche, selon les lieux) demandent au ministre d'"entendre" les revendications exprimées par les lycéens, qui appellent notamment à l'abandon des réformes du bac, de la voie professionnelle ou de l'accès à l'université.
Au lieu de cela, cette video montre comment l'Etat macronien traite les minsurs des lycées de Mantes-la-Jolie

Les syndicats lycéens [des associations, faut-il le rappeler aux professionnels de la (dés)information], ont appelé jeudi à maintenir la pression et intensifier le mouvement par une "mobilisation générale" avant des manifestations vendredi.

Mais l'AFP s'attache à relayer la peur 
Dans les Yvelines, 153 personnes ont été interpellées (contrôle de police ou interrogatoire) à Mantes-La-Jolie, selon le procureur de la République de Versailles Vincent Lesclous, essentiellement devant un lycée, pour "participation à un attroupement armé" après des heurts et dégradations a indiqué à l'AFP le commissaire de la ville, assurant vouloir ainsi "interrompre un processus incontrôlé".

Les mains entravées dans le dos ou sur la tête, à genoux ou assis au sol, précise l'agence française de presse, des dizaines d'entre eux ont été rassemblés dans le jardin d'un pavillon et dans une maison associative par quelque 70 policiers mobilisés pour cette opération, rapporte une journaliste de l'AFP, sans condamner ces humiliations.
Des lycéens s'agenouillent, mains derrière la tête, place de la République à Paris,
en soutien aux 151 jeunes interpellés hier aux abords d'un lycée de Mantes-la-Jolie
Des arrestations ont eu lieu après de nouveaux incidents à proximité du lycée Saint-Exupéry, qui n'est pas classé en zone d'éducation prioritaire (ZEP), où deux voitures ont été incendiées jeudi et où des heurts ont éclaté avec la police, a constaté la journaliste de l'AFP.
Cette agence de journalistes dresse un état des gardes à vue...

Les statistiques de l'AFP en Ile-de-France et en régions
Dans les Yvelines, au total 189 jeunes, âgés de 12 à 20 ans, ont été placés en garde à vue, selon le procureur de Versailles.

Dans les Hauts-de-Seine, 35 personnes ont été placées en garde à vue après des échauffourées devant des lycées.

En Seine-Saint-Denis, la situation a été tendue dans la matinée devant plusieurs établissements.
Au lycée Henri-Wallon à Aubervilliers (PCF), des élèves ont partiellement bloqué l'entrée de l'établissement dans la matinée. "On bloque pour la nouvelle réforme, Parcoursup, l'état du lycée aussi: il est vieux, on n'a pas de foyer", a déclaré l'un d'eux, Zelal, prénom rare de femme (3 dans le 9.3).

Pour Majid, prénom répandu en Iran, lycéen en Essonne, où 29 personnes ont été interpellées, "si ça finit mal, c'est la faute des flics qui nous empêchent de nous rassembler".
Il est permis de noter que les prénoms qu'affiche l'AFP ne sont pas au calendrier... De quoi interpeller les associations anti-racistes ?
Dans le Val-de-Marne, environ 150 jeunes, dont certains portaient des gilets jaunes, se sont rassemblés devant le lycée polyvalent de Cachan. "La hausse des carburants, c'est nous qui allons la payer plus tard", a dit Inès, en Première.

Au lycée Jacques-Monod, à Orléans (Loiret), où un élève a été grièvement blessé par un tir de lanceur de balles de défense mercredi, la proviseure avait appelé les élèves à "ne pas rejoindre le lycée jeudi et vendredi".

Des tensions ont été constatées à Grenoble (Isère) et son agglomération, ainsi qu'à Annecy (Haute-Savoie), et la police a procédé à des interpellations.

Les blocages se sont poursuivis à Toulouse où une manifestation a été ponctuée de violences: deux policiers ont été blessés et un journaliste (de La Dépêche ?) "bousculé" (regrettable, mais compréhensible), a indiqué la préfecture de la Haute-Garonne.

Un élève a été blessé [par la police ?] à Béziers (Hérault). Selon France Bleu Hérault, ce jeudi matin, entre 400 et 500 élèves ont fait entendre leur colère, dans le cadre de la mobilisation qui touche de nombreux établissements. Des poubelles auraient été incendiées, des véhicules et des abris de bus vandalisés. Puisque l'AFP se désintéresse de l'état de santé du lycéen blessé, nous précisons : "Le rectorat indique qu’un élève "a été blessé à l’œil par un jet de projectile". "Il a rapidement été pris en charge par les secours et transporté au CHU", indiquent les services de l’académie de Montpellier." La police nationale dément l'information.
D’autres lycées de la région - que l'AFP ne mentionne pas, mais elle occulte aussi Bordeaux  - ont fait face à des perturbations plus ou moins importantes, ce jeudi matin, notamment les lycées Jean-Mermoz (polyvalent et supérieur) et le lycée Joffre (secondaire et supérieur), à Montpellier. Selon le rectorat, une trentaine d’établissements sont concernés par des blocages partiels, des tentatives de blocages, des rassemblements ou des manifestations.

Quelques incidents ont éclaté dans l'académie de Strasbourg avec des pétards et fumigènes lancés par endroits, ainsi qu'à Mulhouse.

Quelque 900 lycéens ont manifesté dans les rues de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), selon la police. Des manifestations émaillées de heurts avec la police devant plusieurs établissements de la ville.

A Marseille (Bouches-du-Rhône), une vingtaine d'établissements ont été touchés, avec des "blocages plus ou moins filtrants", selon le rectorat. Devant certains lycées, des feux de poubelles ont été allumés et les forces de l'ordre ont été caillassées.
La mobilisation s'est étendue à quelques universités, notamment à Tolbiac (foyer classique de toutes les insurrections qui passent, Paris 1) ou Paris 3-Censier.

"Sous prétexte des 'gilets jaunes', on voit surgir toutes sortes d'individus qui se mêlent à des gens qui sont de bonne foi pour manifester, comme les lycéens, et ceci débouche sur des violences graves", a réagi dans la matinée sur BFMTV le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer.
Contre qui Mélenchon (LFI) veut-il protéger les lycéens ?

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