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lundi 10 décembre 2018

Insurrection sociale : Macron a reçu syndicats et responsables politiques mais, mortifié, il est resté boudeur

Après avoir été reçus à l'Elysée, les syndicats et responsables politiques ne sont pas plus avancés

Aucune mesure n'a été annoncée" et tous attendent le discours de Jupiter
Vexé, Monsieur boude ostensiblement
A 20 heures, le président de la République fera diffuser aux Français sa parole enregistrée à l'Elysée.
Emmanuel Macron tentera ainsi de reprendre la main face à la colère des Français et notamment les "gilets jaunes". Il a reçu les élus et les partenaires sociaux, lundi 10 décembre mais, à la sortie de l'Elysée, ils ont expliqué qu'"aucune mesure n'a été annoncée". La France des matraqués fiscaux ne se font guère d'illusions avant 20 heures, quand il présentera "des mesures concrètes et immédiates", a assuré dimanche la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.

Macron a voulu faire son show en convoquant les décideus politiques et syndicaux. 
Des consultations ont duré quatre vingt. Le chef de l'Etat a réuni les présidents des associations d'élus locaux, du Sénat Gérard Larcher, de l'Assemblée Richard Ferrand et même Patrick Bernasconi, qui préside le CESE, un refuge grassement payé pour personnalités bien en cour, en même temps que les cinq syndicats représentatifs (CGT, CFDT, FO, CFE-CGE et CFTC), ainsi que trois organisations patronales (Medef, CPME et U2P).

Peine perdue : "pas de coup de pouce au SMIC". 
Selon la ministre du Travail, Macron calmera le mouvement des "gilets jaunes". Sur LCI, dimanche 9 décembre, Muriel Pénicaud a en revanche de nouveau assuré qu'il n'y aura "pas de coup de pouce au smic" car "on sait que ça détruit des emplois, et ce n'est pas la bonne méthode." 
"Retrouver le chemin du cœur des Français." Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, s'est dit "sûr que le président de la République saura retrouver le chemin du cœur des Français, les toucher au cœur et parler à leur cœur". Cela fait plusieurs jours que l'opposition et les manifestants réclament une intervention du chef de l'Etat, avec le soutien de  huit Français sur dix.

Dans un contexte répressif : environ 1.000 personnes en garde à vue. 
Le parquet de Paris va encore revoir à la hausse le nombre d'audiences lundi et mardi pour faire face au nombre de prévenus interpellés en marge de la manifestation de samedi. Le bilan définitif s’établit à 1.082 interpellés, dont 974 gardés à vue. Parmi eux, 268 ont été déférés et 301 ont bénéficié d'un simple rappel à la loi. C'est notamment le cas de ceux et celles qui ont été interpellé ssur de simples soupçons, avant d'avoir passés à l'acte.

17h08 : La préfecture de la Vienne prolonge son arrêté de sécurité et tranquillité publique jusqu'à mercredi matin, 9 heures, annonce France Bleu Poitou. Concrètement, cela veut dire qu'il n'est plus possible de vendre, d'acheter ou de transporter du carburant en jerrycans, bidons et autres contenants mobiles.

15h44 : Prochain prévenu, Davy 31 ans de Paimpol, à 97 kms de Carhaix, épi-centre du mouvement des 'Bonnets rouges', interpellé alors qu’il était en possession d’un compas, 1 matraque télescopique , boules de plomb, fumigènes #GiletsJaunes cc @france3Bretagne#Justice

15h44 : Laurent, 33 ans, de Grenoble jugé pour avoir jeté une grenade lacrymogène sur CRS #Police "explique que lors d’une charge, s’est retrouvé isolé de son groupe d’amis .. une grenade tombe à ses pieds, il la relance par réflexe "exprime ses regrets".

15h44 : Julien explique qu’il a un cancer des poumons, avait donc besoin de se protéger du gaz lacrymogène quant aux boulons "pas de texte de loi qui en interdit le port".

15h44 : Julien, 29 ans interpellé en possession de masque à gaz, billes acier et boulons et raquette de tennis... nie avoir voulu se servir de la raquette pour lancer des billes acier, mais pour s’en servir de poing américain afin de se défendre.

15h44 : Après avoir été interpellés samedi, des manifestants comparaissent en ce moment devant le tribunal de Paris. Les effectifs de justice ont dû être triplés. 

15h30 : Bonjour @marc, bonjour @tomas1296. L'allocution aura lieu à 20 heures mais on ne sait pas encore combien de temps elle durera.

Violences policières sur un handicapé au péage de Bessan 
15h23 : Depuis quelques heures, une vidéo circule sur les réseaux sociaux montrant des gendarmes mobiles faisant chuter une personne à mobilité réduite. Si la gendarmerie comprend l'émotion suscitée par la vue de cette personne au sol, elle tient à préciser quelques éléments factuels :

15h24 : Après la viralité de la vidéo, la gendarmerie nationale a apporté des explications dans ce communiqué sur Twitter (ci-dessus). Elle assure que l'homme s'est montré "insultant" envers les forces de l'ordre et qu'il a "refusé de coopérer", "malgré des invitations répétées pour lui faire rejoindre le bas-côté".

15h42 : La vidéo a déjà été vue près de 10 millions de fois et a suscité de nombreuses réactions indignées. Elle montre une altercation entre un jeune homme en fauteuil roulant et des CRS au péage de Bessan (Hérault) sur l'A9, bloqué par des "gilets jaunes". Les raisons de la dispute ne sont pas claires, mais l'homme finit par tomber de son fauteuil.

15h09 : "Je regarde ma main et à la place il y a un moignon avec des lambeaux de chair qui pendent et un morceau d'os déformé."
Antoine a raconté sa souffrance à France Inter. Ce jeune homme a voulu ramasser une grenade lancée par les policiers, samedi, lors de la mobilisation des "gilets jaunes" à Bordeaux. Mais celle-ci lui a explosé dans la main. Il est aujourd'hui amputé.


15h15 :  les articles les plus lus cet après-midi concernent la mobilisation des "gilets jaunes".

• L'analyse du politologue Olivier Costa, qui revient sur les difficultés à gouverner à l'heure des réseaux sociaux.

• Un article de franceinfo où est expliqué le contenu du pacte de Marrakech, qui suscite les critiques des nationalistes et des anti-migrants, bien qu'il ne soit pas contraignants.

• Le témoignage d'Antoine, un jeune homme dont la main a été arrachée par une grenade, samedi, à Bordeaux.

14h53 : Depuis vendredi, Emmanuel Macron multiplie les réunions pour donner à penser qu'il "entend", avant son allocution télévisée, ce soir.  

14h48 : "J'ai rappelé la nécessité impérieuse de baisser la pression fiscale. Il est indispensable de donner des signaux ce soir." (Hervé Morin)

15h02 : Avis partagé par Hervé Morin, qui a lui aussi participé à la réunion. "Aucune mesure n'a été annoncée", a expliqué le président de la Région Normandie.

14h42 : "On n'a eu aucun élément sur la réponse qui sera apportée par le président de la République ce soir. On écoutera ça avec beaucoup d'intérêt, mais aussi un peu d'appréhension, vu la situation actuelle."

14h39 : "Je lui ai dit qu'il fallait des réponses de court terme sur la question du pouvoir d'achat."

14h39 : Ils viennent de sortir de leur réunion après plus de quatre heures de discussions entamées à 10h30. Plusieurs responsables politiques et syndicaux se trouvent en ce moment dans la cour de l'Elysée, après leur rencontre avec Emmanuel Macron.

14h23 : "Ils font leur shopping de Noël, sans se poser de questions." Interrogée, une commerçante du 8e arrondissement de Paris dont la boutique a été pillée raconte son désarroi face aux casseurs (lien).

13h35 : Les gardes à vue de 64 interpellés ont été prolongées et 268 personnes ont été déférées devant la justice. Parmi eux, on compte notamment Julien Coupat, l'ancien militant d'extrême gauche, relaxé au printemps lors du procès dit "de Tarnac".
Samedi 8 décembre à Paris, Julien Coupat a été placé en garde à vue pour "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations". Il va faire l'objet d'un rappel à la loi.
13h35 : selon le bilan définitif des arrestations de samedi, au total, 1.082 personnes ont été interpellées à Paris. Parmi elles, 974 ont été placées en garde à vue, selon une source policière.

13h19 : "best of" de la journée, selon franceinfo, décidément compassionnel :

• Dans le quartier de Saint-Cybard, à Angoulême, une usine à l'abandon a déversé un produit cancérigène dans les sols.

• Peut-on encore gouverner à l’heure des réseaux sociaux ? Le politologue et directeur de recherche au CNRS Bordeaux, Olivier Costa, livre son analyse pour mieux comprendre la crise politique suscitée par les "gilets jaunes".



12h50 : pour discréditer le mouvement des Gilets jaunes dont il est une voix qui porte, Christophe Chalençon est accusé de racisme et homophobie ordinaires... 

12h51 : Mounir Majoubi répond à Christophe Chalençon qui a observé que le secrétaire d'Etat au Numérique est un "ministre musulman et homosexuel", ce qui est factuel. 

12h26 : samedi, la fréquentation des centres commerciaux a chuté de 17%, indique un communiqué du Conseil national des centres commerciaux (CNCC).  C'est plus que les deux précédents samedis de manifestation (14,3% de moins le samedi 24 novembre et 12,7% le 1er décembre), preuve que le nombre de manifestants ne faiblit pas... Quelles sont les statistiques lors des mobilisations contre la "loi travail" ?

12h00 : Le bilan définitif du week-end à Paris s’établit à 1.082 interpellés, dont 974 gardés à vue, parmi lesquels 33 étrangers. Parmi les 974 gardés à vue figurent 37 femmes et 90 mineurs, précise une source policière, qui n'évoque pas leur provenance des banlieues, ni leurs origines ethniques.





11h46 : Autour de la table, 37 personnes, dont Emmanuel Macron, Edouard Philippe et 12 membres du gouvernement, les patrons des principaux syndicats et du patronat, ainsi que les présidents de l'Assemblée nationale, du Sénat et des associations de collectivités locales.
  
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10h42 : Après le simple rappel à la loi notifié à Julien Coupat, son avocat estime qu'"ils "ont choisi la seule procédure leur évitant de soumettre ce dossier à un juge indépendant, et donc de subir une nouvelle humiliation publique via une relaxe annoncée. La procédure n’en est pas moins ridicule et les services de la DGSI [direction générale de la sécurité intérieure] sont une fois de plus désavoués," toujours selon l'avocat, Me Jérémie Assous (start-ups du droit que sont 'Action Civile' et 'Demandez Justice').

Dans l'affaire de Tarnac, les activistes d'ultra-gauche, Julien Coupat et Yildune Lévy, ont été relaxés en avril dernier pour le sabotage d'une ligne SNCF. Les deux prévenus parmi les huit du groupe libertaire de Tarnac ont en revanche été reconnus coupables pour avoir refusé un prélèvement biologique mais ils ont été dispensés de peine.
10h27 : Début de la réunion à l'Elysée avec syndicats et organisations patronales, aux côtés des présidents du Sénat et de l'Assemblée.

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