Des élus et militants intolérants de gauche dénoncent cette photo
Le lobby homosexuel s'indigne
Brigitte Macron tentait-elle de donner le change sur les préférences sexuelles de son mari ? |
Des proches de Brigitte Macron se croient obligés, dans L’Express, de démentir tout soutien de l’épouse du Président au "roi des forains". Fin septembre, Marcel Campion avait usé de sa liberté d'expression pour tenir des propos homophobes, qui avaient indisposé, lors d’une réunion publique filmée en janvier dernier, à l’encontre de responsables homosexuels - assumés ou supposés - de la mairie,
dont l’ancien premier adjoint Bruno Julliard dont le mariage homosexuel avait été médiatisé (photo ci-contre).
dont l’ancien premier adjoint Bruno Julliard dont le mariage homosexuel avait été médiatisé (photo ci-contre).
Depuis la révélation de cette vidéo par le Journal du dimanche, Marcel Campion est aujourd’hui poursuivi en justice pour diffamation et injure homophobe. "Toute la ville maintenant est gouvernée par des homos", avait-il notamment déclaré, alors que ce sujet est devenu tabou et sujet à restriction à la liberté de penser.
En septembre 2017, à l'occasion d'une visite au marché de Noël des Tuileries, Brigitte Macron a posé avec Marcel Campion, "le roi des forains", dont les propos sur les homosexuels avaient chiffonné. Des élus locaux et militants de gauche s'étaient indigné de cette promiscuité.
Bis repetita
La visite de Brigitte Macron au marché de Noël des Tuileries en compagnie de ses petits-enfants est apparue comme une récidive, ce 23 décembre. La mamie n'a en effet pas hésité à poser tout sourire avec Marcel Campion, malgré la révélation de propos jugés homophobes. Le cliché ci-dessus a notamment été diffusé par Le Parisien.
Cette pose de l'épouse du président de la République a indigné plusieurs personnalités politiques de la capitale, parmi lesquelles des homosexuels notoires dont l'adjoint à la mairie de Paris en charge du logement, Ian Brossat. L'élu communiste - petit-fils du communiste, Marcus Klingsberg (qui rejoignit Israël en 1948 où il donna la priorité à l’idéologie communiste sur la défense d’Israël et fournira, pendant plus de vingt ans, des informations de la plus haute importante au KGB), et fils de parents trotskistes - a ainsi pointé du doigt, sur Twitter, "la femme du Président de la République qui s'affiche avec un homophobe notoire. Très "esprit de Noël", tweeta-t-il le 23 décembre 2018.
Ah oui, intéressant #campion #macron pic.twitter.com/yfGPGtNSGM— David Perrotin (@davidperrotin) 23 décembre 2018
Brossat peine à suivre le porte-parole du gouvernement dans les méandres de sa pensée complexe, certes, mais floue, surtout : J'aimerais comprendre. Le 24 septembre dernier, @BGriveaux :
J'aimerais comprendre. Le 24 septembre dernier, @BGriveaux demandait l'annulation du marché de Noël de Marcel Campion après ses propos homophobes.— Ian Brossat (@IanBrossat) 23 décembre 2018
Aujourd'hui, Brigitte Macron s'affiche fièrement avec ce même Marcel Campion.
Pas si grave, finalement, l'homophobie ?
Même son de cloche du côté de plusieurs militants de gauche et pour les droits des LGBT qui se sont offusqués de l'apparition de la mamie avec petits-enfants au côté de Marcel Campion.
Donc Brigitte Macron la "première dame [sic] de France" s'affiche ostensiblement avec Marcel Campion, qui parle des homosexuels comme de "pédés" "pervers" qu'il faut sauver du Sida, alors même qu'il est poursuivi par la justice pour diffamation et injure homophobe... Honte à elle ! s'écrie en écho - et en meute- Maxime Cochard, l’un des collaborateurs homosexuels de Brossat, dès le 23 décembre 2018.
Donc Brigitte Macron la "première dame de France" s'affiche ostensiblement avec Marcel Campion, qui parle des homosexuels comme de "pédés" "pervers" qu'il faut sauver du Sida, alors même qu'il est poursuivi par la justice pour diffamation et injure homophobe... Honte à elle ! https://t.co/FZH4Su46mY— Maxime Cochard (@MaximeCochard_) 23 décembre 2018
Il n'est pas excessif de parler de chasse en meute :
Brigitte Macron et Marcel Campion aujourd'hui ensemble à Paris.
Macron a déclaré que la Manif Pour Tous avait été humiliée, voilà que la Première Dame pose avec un homophobe notoire.
La Macronie crache sur le droit des personnes LGBTI+ et sur ceux des autres minorités.
Honte encore de ne pas être gay.
Ludo, 21 ans, est co-référent de Génération-s (truc de Benoît Hamon) à Strasbourg et se déclare pour les transports gratuits, le vélo, etc et se revendique 'militant queer'.
L'ancien député socialiste et conseiller municipal d’opposition à Colombes (PS jusqu'en 2014, Hauts-de-Seine) Alexis Bachelay - un démocrate exemplaire qui a bloqué PaSiDupes sur son compte : une honte ? ☭ D'ailleurs battu aux dernières législatives, il s'occupe désormais de ses enfants - a vu, quant à lui, dans la diffusion du cliché polémique les prémices de la campagne à venir pour les municipales à Paris qui verront le ou les candidats de la majorité présidentielle se charger de virer la maire socialiste sectaire Anne Hidalgo. "Ça va être beau la campagne municipale [de LREM] à [Paris]", a raillé sur le réseau social ce demandeur d'emploi.
L'époux de l'élue socialiste à Colombes et présidente de l'Association des Habitants des Côtes d'Auty, Fatoumata Sow, reste sur le thème de la honte (sachant que l'association n'a d'autre ambition que l'organisation mensuelle d'un Cabaret Gourmand préparés avec repas préparé par l’atelier de cuisine solidaire aux personnes démunies, avec le soutien de la Fondation Batigère qui oeuvre en faveur de l'égalité des chances et du lien social : c'est vaste et flou, mais ça fait vivre...) :
Ça va être beau la campagne municipale d’@enmarchefr à #Paris... #Campion#Macron mêmes combats ? pic.twitter.com/ueJKPaU6DC— Alexis Bachelay (@AlexisBachelay) 23 décembre 2018
Selon Le Parisien, l'entourage de Brigitte Macron souligne que celle-ci s’est rendue au marché de Noël "dans un cadre privé". Piètre défense qui ne justifie pas ce type de personnel coûteux en mal d'imagination. Et, si elle a accepté d'être prise en photo au côté de Marcel Campion, il ne s’agit "aucunement d’apporter une caution à ce dernier, s'est défendu son entourage. En effet, c'est d'une tentative de récupération destinée au blanchiment de l'image du président.
Les propos sur les homosexuels ne sont pas libres
Le parti du président part en sucette
Dans l'œil du cyclone depuis plusieurs jours pour ses tweets moquant la sénatrice écologiste Esther Benbassa, notamment son physique ingrat, et se justifiant en prétendant dénoncer "l'imbécillité des réseaux sociaux", le député Joachim Son-Forget - ex-membre du Parti socialiste, puis député de La République en marche pour les Français de l'étranger de Suisse et du Liechtenstein - a également irrité plusieurs partisans de LREM qui ont demandé à ce claveciniste de "calmer le jeu." Mais la réponse de Son-Forget est cinglante: "Hors de question. Eux attaquent dans l'anonymat et seront les premiers à baisser leur froc pour le dire franchement. Moi je rentre dans le tas si on m’agresse" a assuré le radiologue Son-Forget.
Toujours sur Twitter, Esther Benbassa a répondu à l'attaque puérile avec distance : "Il y a à l’Assemblée nationale un député LREM obscur et inactif. Le pire, c’est les soirs de réveillon. Là, pour tromper son oisiveté, c’est plus fort que lui, il m’insulte sur mon physique et me harcèle : 50 tweets en une heure et demie. Gilles Le Gendre [le président du groupe La République en Marche à l’Assemblée Nationale] doit d’urgence lui trouver une occupation pour le 31".
Pas franchement préoccupé par les possibles sanctions qui pèsent sur lui, le député a également affirmé que la lettre d'avertissement qu'il a reçu de la part de son parti ira "au feu."
Et Joachim Son-Forget a fini la nuit en s'en prenant à plusieurs twittos et journalistes, raillant au passage les "trolls" et "collègues hypocrites déversant leur fiel" via un message accompagné d'une photo le présentant, une peluche de blaireau dans les bras. Le médecin a ainsi exprimé "toute ma compassion envers les binaires et les coincés au level 1, le boss de fin étant trop subtil et trop intelligent pour eux."
Sur le coup de 3h du matin ce franco-kosovar - il a été nationalisé kosovar en 2018 - s'est risqué à la géopolitique, se livrant à une provocation pro-albanaise à la Serbie.
Et on en revient au sujet du jour
Joachim Son-Forget n'en est pas à son premier dérapage. Non seulement, le député LREM a traité Donald Trump de "gâteux" sans qu'aucun lobby ni parti ne trouve à redire mais, lors des cris du coeur hétérosexuels du forain Marcel Campion à la fin du mois de septembre, le député d'origine sud-coréenne avait tenu à le défendre sur Twitter.
"Moi, j’ai rien contre les homos, d’habitude, je dis les 'pédés', mais on m’a dit hier qu’il fallait plus que je dise ça. Donc je ne dis plus les pédés, je dis les homos. J’ai rien contre eux, sauf qu’ils sont un peu pervers", avait déclaré le forain, candidat à la mairie de Paris.
Des propos où Joachim Son-Forget ne voit rien d'homophobe comme il l'avait alors fait savoir sur Twitter.
"Marcel Campion, comme n'importe qui, a droit au bénéfice du doute sur le fond de se pensée, c'est de la simple sagesse que de lui demander s'il a une pensée réellement nauséabonde ou de lui demander si ses propos ne nous poussent pas à comprendre autre chose que ce qu'on a voulu lui faire dire… sinon c'est le début de la charia !", avait-il ensuite affirmé dans un entretien avec Le Point. Soutenir Campion fait-il de vous un homophobe ? Le député Joachim Son-Forget assume ses prises de position libérée tout en précisant sa pensée.
Il assure avoir reçu "une quantité phénoménale d'insultes à caractère racial, des appels à être jugé, des menaces pour me dire que si je venais à la gay pride ça allait mal se passer pour moi... Il y a longtemps que j'envisageais de démontrer la folie des réseaux sociaux par l'absurde, c'est fait. J'ai simplement choisi de prendre la défense de l'accusé, parce que j'estime qu'il faut laisser aux gens le droit d'argumenter avant de décider s'ils sont coupables ou non." "J'ai un doctorat en sciences cognitives, j'étudie les techniques d'influences en sciences cognitives et je ne peux pas être une photocopie qui hurle avec la meute."
Dans un autre tweet, le député avait exposé le fond de sa pensée :
"Je suis contre le name and shame, qui se substitue à la justice", avait-il écrit.
Et parce que la France de Macron a besoin de retrouver la parole, les réseaux s'enflamment, poussant LREM à se positionner:
En position de défense depuis de longs mois contre la mairie de Paris qui lui a déjà retiré coup sur coup le droit d'installer une Grande roue sur la place de la Concorde, puis d'organiser un marché de Noël sur les Champs-Elysées, Marcel Campion, a décidé de se lancer en politique contre Anne Hidalgo aux élections municipales de 2020.
C'est à l'occasion du lancement de son mouvement politique "Paris Libéré", le 27 janvier dernier, que l'agressé avait entre autres observé que Bruno Julliard a "amené tous les homos de la terre" au côté de la maire de Paris, à l’époque où il était encore premier adjoint de la capitale. En outre, dans des propos dévoilés en septembre par le site du Journal du dimanche, commentant l’installation par la mairie de l’œuvre de Paul McCarthy exposée place Vendôme, siège du ministère de la Justice occupé par Christiane Taubira, pendant la Foire internationale d'art contemporain (Fiac) 2014, il avait décrit : "Vous savez, le truc qu’ils se mettent dans le fion, pour les pervers là. A Noël, c’est bien pour les enfants" (Le Tree représentant, de l'aveu de son auteur, un "plug anal").
Ces propos ont valu à Marcel Campion des poursuites en justice pour "diffamation et injure homophobe". A la suite de cette affaire, il avait décidé d'abandonner ses activités foraines.
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