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dimanche 2 décembre 2018

LREM a élu Stanislas Guerini, patron de LREM

Un délégué général de la République en marche dans la repentance

"On a été trop éloignés des réalités des Français," première déclaration du patron de LREM , un homme d'affaires

Candidat unique, le néo-député Stanislas Guerini a été élu sans surprise, ce samedi à la tête de LREM, le parti du président, alors que se déroulaient des  émeute de la misère dans Paris.

Le nouveau délégué général du parti présidentiel a obtenu 82 % des voix, lors d’un vote qui n’a attiré que la moitié des membres du Conseil national.  

A 36 ans, on n'attend de cet homme du président, inconnu du grand public,  rien d'autre que l'application des consignes de l'Elysée, car il doit désormais démontrer qu’il est à la hauteur de la tâche, alors que la macronie s'est mise dans le pétrin de l'insurrection des Français anxieux de leur avenir et représentés par les "gilets jaunes" qui sont en lutte pour le pouvoir d'achat des Français.

Quel regard portez-vous sur la mobilisation des "gilets jaunes", marquée hier par d’importantes violences ? lui a demandé Le Parisien

Résultat de recherche d'images pour "stanislas guerini"STANISLAS GUERINI. Les violences sont intolérables. Je réaffirme tout mon soutien à nos forces de l’ordre. Ceux qui s’en prennent à eux et aux symboles de notre nation insultent notre République. Ils ont souillé la mémoire du Soldat inconnu [des éléments de langage classiques empruntés à l'ancien monde]. J’appelle les Gilets jaunes à se désolidariser publiquement de ces actes [appel à la division]. Mais je ne confonds pas ces violences, teintées d’extrémisme et de radicalisation [relents provocateurs de "lèpre nationaliste" et de "peste brune], avec l’expression d’une colère légitime, qui vient de loin [Macron était membre du PS depuis 2006 et a servi le président Hollande, à l'Elysée, puis à Bercy dès 2012 : il est donc responsable politique au sommet de l'Etat depuis six ans]. Des citoyens ont le sentiment [sentiment ou vécu ?] d’être empêchés, invisibles. Ceux-là, il ne faut pas que les écouter : ils n’ont pas besoin de psychologues [et voilà déjà le première marque d'agressivité et de mépris], mais de solutions [en tenant compte des promesses de campagne, elles leur sont annoncées depuis deux ans].

Que doit faire le gouvernement ?

Nous devons tous être obsédés par la mise en œuvre des dispositifs lancés et les montrer concrètement à nos concitoyens [la pédagogie continue !]. Le chèque énergie, la prime à la conversion… Ce n’est pas rien [mais ça ne va pas loin ! Depuis janvier 2018, le chèque énergie - d'un montant de 150 euros, en moyenne, peut-être 200 en 2019) remplace les tarifs sociaux déjà existants du gaz et de l'électricité... Et la prime à la casse est un "prêt vert" mis en place par les banques : 2000 euros, et si vous êtes vraiment trop pauvre (moins de 12,500 euros par an), vous toucherez une "super prime" à la conversion de 4000 euros, si vous avez les moyens de mettre le reste...]. Là où on a pêché, c’est que l’on a été trop technocrates, trop éloignés des réalités des Français. On doit mettre davantage l’attention sur le concret.

Il y a aussi des critiques sur l’arrogance…

Peut-être [il n'en est pas sûr] qu’en voulant aller vite, on a oublié d’écouter. Mais ce n’était pas de l’arrogance. [Vous avez un mauvais ressenti... et nous sommes des incompris]

Faut-il un moratoire sur la hausse des taxes sur les carburants ?

Je ne le crois pas [on garde le cap, sans changer de méthode !]. Cela ne ferait que décaler dans le temps une décision que nous voulons appliquer.

Faut-il, comme plusieurs voix le demandent dans la majorité, évaluer la réforme de l’ISF, ou même revenir dessus ?

Sur l’ISF, comme sur toute la politique fiscale, il faut avoir une approche très pragmatique 😯: est-ce que cela renforce les entreprises et l’emploi en France ? [avec le papa d'Ismaël Emelien (lequel fut conseiller en communication d'Emmanuel Macron au ministère de l'Economie, avant de devenir son conseiller spécial à l'Elysée, Guérini est dans les panneaux solaires, au risque de conflits d'intérêts avec l'obsession de l'empreinte carbone qui a saisi la macronie). Ma conviction personnelle, c’est qu’il faut l’évaluer à l’Assemblée nationale, où l’on a des commissions pour cela, mais pas revenir dessus, parce qu’elle est bonne pour le pays [et le monde de l'entreprise, notamment les panneaux solaires...].

Le rendez-vous de vendredi à Matignon a été raté. Comment renouer le dialogue ?

Ce raté est avant tout celui des Gilets jaunes [et vlan ! Guérini n'est pas prêt à l'autocritique]. Il traduit leurs difficultés d’organisation, mais aussi l’intérêt qu’il y a à avoir des corps intermédiaires.

Ce n’était pas le discours au début du quinquennat !

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Tout le monde doit se remettre en cause [on vient de noter que Guérini n'est pas monsieur Tout le monde!]. Les corps intermédiaires, les politiques… On entre dans une phase où on leur dit : Chiche ! Pas seulement aux syndicats, mais aux associations, aux entreprises.

Certains, au sein de la majorité, pointent un " problème Edouard Philippe". En fait-il assez ?

Oui. On a un Premier ministre solide. On doit l’aider et non le déstabiliser.

Les manifestants expriment un rejet d’Emmanuel Macron. Comment peut-il rebondir ?

Vu les conditions de l’élection, son caractère, j’ai toujours eu la conviction qu’en fonction des résultats, nous serions sanctifiés ou crucifiés. On est dans un moment difficile, parce que les politiques que l’on mène ne s’appliquent pas suffisamment rapidement. On doit mettre toute notre énergie à essayer de trouver des solutions. [psittacisme]

LREM a été jusqu’à présent atone. Comment peut-elle être un appui pour l’exécutif ?

Il faut remettre les adhérents au cœur de nos préoccupations, leur donner les bons outils pour défendre la politique du gouvernement sur le terrain. La force du parti pendant la campagne, c’est que chacun était acteur et ambassadeur du projet.

Votre élection n’est-elle pas entachée par le manque de démocratie interne ?

C’est un faux sujet. On confond souvent affrontements et débats. Nous étions d’accord sur le fond. Imaginez, dans le moment que vit le pays, si on avait eu une bataille de personnes.

A vous entendre, il y a beaucoup de solutions à trouver… Avez-vous les épaules pour peser au sein de la majorité ?

Etre à la tête de 400.000 Marcheurs [c'était (peut-être) vrai, il y a un an, en novembre dernier], cela a de la valeur. Si je réussis à remettre de la dynamique, le poids politique, il viendra tout seul.

Ils ont du lourd (relou) à la tête de LREM...

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