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mardi 11 décembre 2018

Un collaborateur de Benalla envoyé par l’Elysée contre les étudiant·e·s à Montpellier

L’Elysée contre les étudiant·e·s anars à Montpellier

Qui étaient ces agents de sécurité privée qui empêchaient les étudiants de se réunir en Assemblée Générale et les réprimaient ?

Mediapart a révélé que ces nouveaux agents ont été recrutés par la République en Marche
Rahmouni, Macron et Benalla
Le site révolutionnaire trotskiste a été informé par le syndicat Solidaires Etudiant.e.s de l'université Paul Valéry de Montpellier. La presse d'investigation n'a qu'à attendre que l'information tombe toute cuite dans leur boîte mail...

L’Elysée a envoyé un collaborateur de Benalla mater la contestation des étudiant·e·s à Montpellier


Charlyne Péculier

Les agents de sécurité privé, qui ont réprimé la mobilisation étudiante en mars et avril 2018 (lien PaSiDupes) et qui ont empêché la tenue d’Assemblés Générales, ont été recrutés par le biais de 'La République En Marche', le parti du président, et notamment sur intervention de Charlyne Péculier, ci-contre, référente  des Jeunes Avec Macron  (JAM) pour l'Hérault, et 'community manager' en tant qu'étudiante en communication et médias à l'Université Paul Valéry (Montpellier III) depuis 2015.

Le "conseil de recrutement" du parti au pouvoir est impliqué puisqu’il emploie comme chef d’équipe Kader Rahmouni dont on découvre qu’il a travaillé au côté d’Alexandre Benalla durant la campagne présidentielle de Macron. Le président de l'Université, Patrick Gilli, ainsi que les membres de son bureau, non content d’avoir permis à une police politique d’agir sur le campus, ont tenté de dissimuler les coûts faramineux de cette répression en court-circuitant le processus d’appel d’offre et donc le Conseil d’Administration de l’Université.

Pour mémoire, l’Université Paul-Valéry a connu l’an passé une mobilisation d’une grande détermination, et ce, dès le mois de février. 
Orientation des étudiants : pourquoi la loi ORE soulève-t-elle tant d'opposition ? (DECRYPTAGE)
Le retrait du projet de loi dite 'ORE' (orientation et réussite, promulguée le 8 mars) avait été demandé plusieurs fois par des Assemblées Générales rassemblant plusieurs milliers d’étudiant·e·s et les blocages avaient été régulièrement reconduits par les grévistes opposés aux nouvelles modalités d'entrée en premier cycle, imposées par la saturation de certaines filières et le taux d'échec important en première année universitaire : seuls 40,1% des étudiants passent en deuxième année, bien que bon nombre d'entre eux soient détenteurs d'une mention au baccalauréat, examen démonétisé de fin d'études secondaires. 

L'extrême gauche, qui a pris l'ascendant sur l'Université, qualifie de fascistes les contre-offensives des étudiants qui veulent sauver leur année d'études

Des affrontements se sont déroulés dans l’enceinte de la faculté de droit de Montpellier. Face à ces mouvements, le gouvernement a non seulement maintenu le système de sélection Parcoursup, mais a aussi envoyé la police dans plusieurs universités occupées. Au vu de la difficulté à mettre en oeuvre la loi, la direction de l’Université Montpellier III avait assumé l’emploi d’une sécurité privée supplémentaire pour engager une opération policière d’envergure

Des heurts avaient eu lieu, particulièrement avec Kader Rahmouni, chef d’équipe, qui avait exercé des pressions sur de nombreux militants radicalisés. Dans un amalgame ordinaire, ces derniers avaient dénoncé toute forme de répression et de violence, qu’elle soit fasciste, policière ou exercée par le biais de sécurités privées, s'exonérant de toute responsabilité dans les tensions étudiantes. Etrangement, les anarcho-révolutionnaires mettaient en garde contre le laxisme de la justice envers certains, les autres... La trentaine d’agents avait également été accusés d'avoir empêché des étudiants "fichés" d’accéder à leur cours...
Ambiance...

Aujourd’hui, relayées par Mediapart, les révélations du syndicat Solidaires Etudiant.e.s jettent en pleine lumière ces sociétés de sécurité privée. 
Selon cette fédération syndicale de lutte, née en janvier 2013 de l'union de la Fédération SUD Etudiant et de la Fédération syndicale étudiante (FSE), elles seraient commanditées par le pouvoir en place et sont des actrices nouvelles de la répression politique, sans apparaître clairement liées à l’Etat.

Au moment où les Gilets Jaunes mettent l'Etat macronien en question et où des dizaines de milliers de lycéens sortent dans les rues pour protester contre Parcoursup et la réforme des séries technologiques, le mouvement étudiant est déterminé à prendre la roue des automobilistes en colère contre la hausse des carburants et des Français qui veulent défendre leur pouvoir d'achat. Ils sont en lutte pour que l’Université reste gratuite pour tous, étudiants et profiteurs de l'Université.

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