L'acte 4 a fait plus d'interpellations, mais "plus de dégâts" que le 1er décembre
La manifestation du samedi 8 décembre s'est soldée par bien plus dommages matériels que la semaine passée, d'après la mairie de Paris
Des véhicules brûlés boulevard de Courcelles, en margede la manifestation des "gilets jaunes" à Paris, samedi 8 décembre |
Elle met en cause une mauvaise anticipation de la dispersion plus grande des manifestants du fait de l'annonce d'un dispositif de sécurité accru des forces de l'ordre.
Malgré un dispositif sécuritaire massif des forces de l'ordre, la mobilisation des "gilets jaunes" du samedi 8 décembre a donc causé bien plus de dommages matériels que celle du 1er décembre à Paris, d'après la mairie d'Anne Hidalgo.
La manifestation des "gilets jaunes" a réuni quelque 10.000 mécontents à Paris, contre 8.000, le 1er décembre.
Quelque 136.000 personnes ont participé samedi en France aux manifestations liées au mouvement des "gilets jaunes". En nombre de manifestants, c'est l'équivalent des manifestations du 1er décembre, précise le ministère de l'Intérieur qui confirme qu'à Paris, les manifestations ont réuni environ 10.000 personnes.
Les images des débordements de l'acte 3 des "gilets jaunes", le 1er décembre, étaient déjà impressionnantes. Emmanuel Grégoire, 1er adjoint de la maire PS, en a donné les raisons sur France Inter : "Le secteur concerné par les incidents était beaucoup plus important (...). En ayant moins de barricades, il y a eu beaucoup plus de dispersion, donc beaucoup plus de lieux impactés par des violences."
Ce soir, aux côtés des Parisiennes et des Parisiens qui ont vécu tout au long de cette journée des scènes de chaos. Des dizaines de commerçants ont été victimes des casseurs, dans de nombreux quartiers. Une fois encore... C'est déplorable. #8decembre pic.twitter.com/YI6gY9cdzh— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 8 décembre 2018
La Ville de Paris avait pourtant été associée au dispositif sécuritaire de Castaner
Samedi 8 au soir, Anne Hidalgo avait néanmoins déploré "des scènes de chaos" dans la capitale et des "dégâts incommensurables" pour l'économie et l'image de la ville.
Né en décembre 1977 aux Lilas (93), chargé du budget de la capitale en octobre 2017, à la suite du départ de Julien Bargeton, élu sénateur sous la bannière LREM, Emmanuel Grégoire a estimé qu'"il y aura beaucoup plus de dégâts suite à la journée d'hier qu'il y a une semaine".
Cette fois, Colombe Brossel, 42 ans (DEA d’...économie), adjointe (PS, 19e arrondissement) chargée de la Sécurité, de la Prévention, de la Politique de la Ville et de l'Intégration la Mairie de Paris, a revendiqué la participation de la Ville à la sécurisation des artères les plus exposées, ce que Anne Hidalgo n'avait pas ordonné le 1er décembre, préférant polémiquer.
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