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dimanche 4 octobre 2015

Bartolone ferait croire que Macron est vraiment "con" *

Ben, non, puisque Bartolone le tacle !

Macron a fait "une erreur et une faute politique," juge Bartolone...



Il ne passe pas pour une lumière, Claude Bartolone, et c'est pourquoi Hollande l'a posé là où il est, au perchoir de l'Assemblée. Il ne faisait pas (trop) de mal, mais depuis qu'il est tête de liste PS aux élections régionales en Ile-de-France, il ne cesse de brandir des anathèmes, à droite et même à gauche. La peur d'une raclée historique le rend non plus seulement fielleux, mais hargneux. Valls l'aurait, dit-on, contaminé...
Dimanche sur Canal+, le petit grand homme a affirmé que le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a fait une erreur et une faute politique" en critiquant le statut des fonctionnaires. "Il faut faire très attention, surtout quand on est ministre, à employer les termes qu'il convient. Le service public est le patrimoine de ceux qui n'ont pas de patrimoine", a-t-il affirmé, lors de l'émission Le supplément, dans un apophtegme qui dispense la gauche de l'obligation de croissance.

C
elui qui s'est fait piéger par les subprimes, au temps où il tentait de gérer la Seine-Saint-Denis emplie des mots qui dépassent son mètre soixante-six. "Jeter l'opprobre sur une catégorie d'hommes et de femmes, qui n'est pas simplement une catégorie de CSP (catégorie socioprofessionnelle), c'est une erreur. C'est une erreur et une faute politique", a-t-il lancé, hyperbolique.

Le ministre de l'Economie de Valls avait aussi affirmé mi-septembre que
le statut des fonctionnaires n'est "plus adapté au monde tel qu'il va" et, "surtout, n'est plus justifiable, compte tenu des missions".
"Le problème d'Emmanuel Macron, c'est qu'
il est tellement nature qu'il ne se rend pas compte, - peut-être parce qu'il n'a jamais été élu - qu'il est écouté", a caillassé Bartolone.

Il a aussi gratifié la presse d'un axiome bartolonien
: "il n'y a pas de Parti socialiste sans débat" ! Et ce n'est pas Pruneau Le Roux qui avouerait qu'il n'y a pas de débat au PS. Bartolone a tout aussi vite ajouté un contre-vérité : "Je revendique la force du débat. Mais après, (vient) le temps du compromis et de l'unité".

Interrogé sur
l'éventualité qu'une liste socialiste soit devancée par une liste de la droite et du centre et doive se retirer du second tour des régionales pour faire barrage au FN, Bartolone a de nouveau refusé de prendre position. "Je répondrai à cette question au soir du premier tour", a-t-il esquivé.

A propos d'Anne Hidalgo, qui avait défendu dimanche dernier la stratégie du front républicain pour les élections régionales, le "parrain" a répliqué que la maire de Paris lui avait assuré qu'elle s'était "faite piéger" (par les journalistes)... D'Anne Hidalgo, Guy Bedos pourrait donc dire que c'est une "conne", et les journalistes dans son sillage. Des "furoncles", pour Me Gilbert Collard, à propos de Ruquier et sa bande. Disons donc un anthrax...

* La gauche a vulgarisé le mot: après le "Mur des cons" Syndicat de la Magistrature (SM), les humoristes (volontaires ou non) l'ont appliqué à leurs ennemis politiques. Il est même très en vogue pour qualifier les femmes rétives. C'est toujours mieux que la lapidation, n'est-ce pas ?... 

Et quand on pense que le mot "singe" avait indigné ces donneurs de leçons ! 
Depuis l'esclandre, Taubira n'a même plus  de race. 
Amputée de toute caractéristique évidente, il est même interdit en effet -et impensable- de dire qu'elle se comporte comme une blonde. 
Que reste-il donc désormais à celle qui, pour exister, arborait des chevelures typées que les blondes ne peuvent imiter, même pas en rêve. 

Mais tout de même, quand à l'Assemblée elle brandit les preuves de ses mensonges, est-ce une singerie ou une "faute politique" de  blonde, selon Bartolone ?

Depuis, ils ont vraiment reculé les limites de la trivialité. 



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