Menace sur les vols de fin d’année
La grève des personnels navigants était prévue pour la période du 4 au 8 novembre. Le chantage est maintenu, mais la grève est désormais censée se dérouler du 5 au 9 décembre, si les syndicats n'obtiennent pas satisfaction d'ici là.
"Les syndicats considèrent que les négociations entamées avec le gouvernement doivent se prolonger, afin d'obtenir le déblocage des points qui demeurent inacceptables", estiment dans un communiqué commun les huit organisations syndicales (la CFDT-PNC, la CFTC, FO, le SNPNC, SUD aérien, l'UGICT-CGT, l'UNAC et l'UNSA).
La liberté de travailler jusqu’à 65 ans ne séduit pas les hôtesses et stewards
Les navigants refusent plus de liberté
Même sur la base du volontariat, ils protestent contre la possibilité de poursuivre une activité jusqu’à 65 ans et souhaitent obtenir le maintien complet du droit de départ en retraite à 55 ans. Le ministre leur a pourtant promis que ce serait "sous reserve d'en avoir préalablement manifesté l'intention et dans la limite de 5 années".
Discussion parlementaire
La grève des personnels navigants était prévue pour la période du 4 au 8 novembre. Le chantage est maintenu, mais la grève est désormais censée se dérouler du 5 au 9 décembre, si les syndicats n'obtiennent pas satisfaction d'ici là.
"Les syndicats considèrent que les négociations entamées avec le gouvernement doivent se prolonger, afin d'obtenir le déblocage des points qui demeurent inacceptables", estiment dans un communiqué commun les huit organisations syndicales (la CFDT-PNC, la CFTC, FO, le SNPNC, SUD aérien, l'UGICT-CGT, l'UNAC et l'UNSA).
La liberté de travailler jusqu’à 65 ans ne séduit pas les hôtesses et stewards
Les navigants refusent plus de liberté
Même sur la base du volontariat, ils protestent contre la possibilité de poursuivre une activité jusqu’à 65 ans et souhaitent obtenir le maintien complet du droit de départ en retraite à 55 ans. Le ministre leur a pourtant promis que ce serait "sous reserve d'en avoir préalablement manifesté l'intention et dans la limite de 5 années".
Discussion parlementaire
Les députés
Les élus de la Chambre basse ont voté en première lecture cette disposition permettant un maintien dans l'emploi des navigants jusqu'à 65 ans, sur la base du volontariat et à condition d'un reclassement au sol dans les dernières années. Entre 55 et 60 ans, la prolongation d'activité des hôtesses et stewards serait possible, si la compagnie peut proposer le reclassement au sol. Dans de nombreuses professions les salariés auraient bien accueilli cette possibilité.
Si la disposition est votée par les deux Chambres, la limite d'âge pour exercer une activité de pilote ou de copilote pourra passer à 65 ans en 2010, à la condition qu'un seul des pilotes d'un avion de ligne soit âgé de plus de 60 ans. Ce départ plus tardif ne se ferait que pour ceux qui exprimeraient le désir de travailler après 60 ans, qui reste l'âge légal de départ en retraite.
Les élus de la Chambre basse ont voté en première lecture cette disposition permettant un maintien dans l'emploi des navigants jusqu'à 65 ans, sur la base du volontariat et à condition d'un reclassement au sol dans les dernières années. Entre 55 et 60 ans, la prolongation d'activité des hôtesses et stewards serait possible, si la compagnie peut proposer le reclassement au sol. Dans de nombreuses professions les salariés auraient bien accueilli cette possibilité.
Si la disposition est votée par les deux Chambres, la limite d'âge pour exercer une activité de pilote ou de copilote pourra passer à 65 ans en 2010, à la condition qu'un seul des pilotes d'un avion de ligne soit âgé de plus de 60 ans. Ce départ plus tardif ne se ferait que pour ceux qui exprimeraient le désir de travailler après 60 ans, qui reste l'âge légal de départ en retraite.
Les Sénateurs
Ils voteront mi-novembre. En cas de désaccord avec le texte voté à l'Assemblée, une commission mixte paritaire réunissant les parlementaires des deux assemblées devrait trancher ensuite, fin novembre ou début décembre.
Il était donc raisonnable de laisser les élus de la nation débattre.
Le SNPL-France Alpa, principal syndicat des pilotes de ligne en France, devrait maintenir son préavis de grève du 14 au 17 novembre, au moment du débat au Sénat, pour également faire pression sur les élus contre la possibilité laissée aux navigants de poursuivre une activité.
Ils voteront mi-novembre. En cas de désaccord avec le texte voté à l'Assemblée, une commission mixte paritaire réunissant les parlementaires des deux assemblées devrait trancher ensuite, fin novembre ou début décembre.
Il était donc raisonnable de laisser les élus de la nation débattre.
Le SNPL-France Alpa, principal syndicat des pilotes de ligne en France, devrait maintenir son préavis de grève du 14 au 17 novembre, au moment du débat au Sénat, pour également faire pression sur les élus contre la possibilité laissée aux navigants de poursuivre une activité.
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