Mais Désirdavenir Royal entendra-t-elle Aubry ?
Martine Aubry, la première secrétaire du Parti socialiste, et l’amère Royal se sont entretenues samedi 29 novembre, pour la deuxième fois depuis l'élection de la maire de Lille à la tête du PS, pour évoquer notamment la composition de la nouvelle direction.
C’est encore Désirdavenir Royal, qui, après un peu plus d'une heure de débat et accompagnée de ses ‘escort boys’, Vincent Peillon (qui regarde ailleurs, à gauche), Jean-Noël Guerini (bec ouvert, à droite) et François Rebsamen (qui fait acte de présence, derrière), s'est livrée aux journalistes, pour assurer qu’elle est prête à coopérer avec son ancienne rivale "pour la rénovation du parti". Fallait-il le préciser ? Et en le précisant, est-ce plus crédible ?
"Nous attendons les propositions que Martine Aubry fera pour organiser sa direction et pour organiser la façon dont les responsabilités, le travail, sera assumé par les uns et par les autres", a annoncé à l'issue de cette rencontre, celle qui laboure les media, dès l’aube.
"Nous attendons les propositions que Martine Aubry fera pour organiser sa direction et pour organiser la façon dont les responsabilités, le travail, sera assumé par les uns et par les autres", a annoncé à l'issue de cette rencontre, celle qui laboure les media, dès l’aube.
Martine Aubry, qui ne partage pas sa vie avec les journalistes, n'a pas fait de déclaration. Selon David Lebon (1977), un de ses collaborateurs, la première secrétaire devrait d'abord privilégier la rédaction d'un texte d'orientation en accord avec les autres sensibilités du PS. Ce document, qui dévoilera la nouvelle équipe dirigeante et les orientations du PS, sera présenté samedi 6 décembre au Conseil national du parti.
Synthèse : mieux vaut tard que jamais
Synthèse : mieux vaut tard que jamais
Dans le meilleur des cas
David Lebon (ci-contre, cabinet de François Lamy) a précisé que le texte d'orientation, élaboré "avec les motions de Bertrand Delanoë et de Benoît Hamon", devra dégager "une majorité politique" pour faire "ce qui n'a pas été fait au congrès de Reims".
"A partir de cet accord", Martine Aubry "va discuter avec les partisans de la motion de Ségolène Royal", a-t-il ajouté, estimant que "s'il y a des convergences possibles", les partisans de la présidente de la région Poitou-Charentes auront leur place dans la direction du PS. Et sinon ?
David Lebon (ci-contre, cabinet de François Lamy) a précisé que le texte d'orientation, élaboré "avec les motions de Bertrand Delanoë et de Benoît Hamon", devra dégager "une majorité politique" pour faire "ce qui n'a pas été fait au congrès de Reims".
"A partir de cet accord", Martine Aubry "va discuter avec les partisans de la motion de Ségolène Royal", a-t-il ajouté, estimant que "s'il y a des convergences possibles", les partisans de la présidente de la région Poitou-Charentes auront leur place dans la direction du PS. Et sinon ?
Le pire est à venir
S'il n'y a pas d'accord, précise-t-il, Martine Aubry fera l'effort de proposer l'intégration à la direction de partisans de Sa Cynique Majesté Royal, mais alors ses propositions ne seront pas de même nature"… Ses partisanns, mais pas l'amère Royal ?
Il faudrait que les "royalistes" soient raisonnables.
Autant demander l’impossible.
S'il n'y a pas d'accord, précise-t-il, Martine Aubry fera l'effort de proposer l'intégration à la direction de partisans de Sa Cynique Majesté Royal, mais alors ses propositions ne seront pas de même nature"… Ses partisanns, mais pas l'amère Royal ?
Il faudrait que les "royalistes" soient raisonnables.
Autant demander l’impossible.
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