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samedi 22 novembre 2008

Le PS se déchire ... pour offrir du "pain béni" à l’UMP

La Ségo-star voulait la rupture : elle l’a !
Le matraquage médiatique éhonté de Sa Cynique Majesté Royal pour arriver à ses fins a réussi à anesthésier l’esprit critique des journalistes, politologues et autres fatigués de la politique. L’élection inattendue de Martine Aubry les a soudainement sortis de leur béatitude, tandis que l’équipe trop confiante de l’amère Royal est tombée de tout son haut, avec fracas, comme tout ce qu’elle fait.
Mais tant de suffisance et d’arrogance ont enfin produit l’effet de rejet salutaire qui peut permettre au PS de se dégager de cette emprise maléfique qui avait déjà conduit le PS à la défaite une première fois. L’insolente d’hypocrisie, la manipulation des esprits et le rentre-dedans des ambitieux soutiens de la Ségo-star, ces dernières années, sont cette fois désavoués en interne.

Les malheureux battus ne sont pas contrits.
L’élection de Sa Cynique Majesté Royal au poste de premier secrétaire paraissait tellement évidente à ces démocrates totalitaires, que la gueule de bois du réveil leur est insupportable. Les agressions, verbales pour l’heure, se multiplient, d’autant plus violentes que les parieurs sur la Ségo-star avaient misé gros. Les ‘escort boys’ de Royal sont les plus véhéments. Fraîchement promus, Peillon et Valls, risquent de retourner à la pénombre d’où Désirdavenir Royal les a tout juste tirés pour rafraîchir sa propre image de quinqua.

Valls fait de la résistance
Le phénomène Royal est une catastrophe pour la démocratie française.


  • Valls déclare la guerre civile au PS
    Au nom de Royal, qui n’exhibe plus son sourire 'ultra bright' rectifié, le second couteau a averti qu’elle contestera le résultat de l'élection au PS par "tous les moyens politiques, juridiques et judiciaires", samedi sur France 2.
  • Guerre aux camarades voleurs
    "Nous sommes très déterminés à ne pas nous laisser voler cette victoire. Nous utiliserons tous les moyens politiques, juridiques et judiciaires pour contester cette victoire", a-t-il lancé, hors de lui. (Lien video LCI)
  • Appel à la révolte militante
    "J'appelle à une révolte des militants", a encore dit M. Valls, pour qui "il n'y a pas de victoire de Martine Aubry" et qui a renouvelé son exigence d'un nouveau vote.
  • VOIR et ENTENDRE



    Le clan Royal veut faire régner sa loi et imposer la terreur Rue de Solférino et dans les fédérations.

    La personne de Sa Cynique Majesté Royal divise le PS
    > Devoir de mémoire
    Lionel Jospin a déclaré jeudi : "Au congrès s'est dessinée une majorité potentielle très large pour une orientation politique, même si elle n'a pas été malheureusement concrétisée. Je pense donc qu'il vaut mieux que le Premier secrétaire qui dirigera le parti dans les trois ans qui viennent soit à l'unisson de cette orientation qui a été dégagée par les militants".
    Au passage, l'ancien Premier ministre, dont les relations sont très mauvaises avec son ancienne sous-ministre Royal, a répliqué aux attaques de la candidate contre le "vieux parti". Attaque qui n’avait pas fait de vagues dans la presse. "Dans le socialisme, les 'néos', ceux qui ont été contre le vieux et pour le neuf, n'ont pas toujours laissé de très bons souvenirs", a-t-il lâché. Une allusion à la théorie néo-socialiste (Lien Wikipedia) apparue dès les années 20 et visant justement à renouveler la pensée socialiste. Vingt ans plus tard, leur recherche de solutions nouvelles conduisit une partie de ses promoteurs, tel Marcel Déat, à regarder favorablement l'Allemagne nazie, tandis que d’autres, choisirent la Résistance. Curieusement, les amis de Sa Cynique Majesté susnommée l’ont associée aux premiers…"Le sujet n'est pas vieux ou nouveau, le sujet, c'est à mon avis plutôt une question d'authenticité" socialiste, a conclu Lionel Jospin.
    > La metteuse en scène Ariane Mnouchkine, fille du producteur de cinéma Alexandre Mnouchkine, né en
    Russie et mort à Neuilly-sur-Seine, et soutien de la Ségo-star au Zénith, a dénoncé vendredi "l'ignominie" du sous-entendu de Lionel Jospin.
    Proche de la féministe Hélène Cixous, cette signataire en 2007 avec 150 « intellectuels » de gauche d’un texte qui appellait à voter pour Désirdavenir Royal, « contre une droite d’arrogance [ !] », pour « une gauche d’espérance », n’est ni neutre, ni … manichéenne. "Voilà jusqu'où, prisonnier d'une hostilité devenue pathologique, Lionel Jospin pousse l'intoxication. Voilà jusqu'où Lionel Jospin est prêt à aller dans la falsification. Voilà jusqu'où il tente d'entraîner ceux qu'il influence encore", s'est exclamée la non-influençable Ariane Mnouchkine dans un communiqué transmis par le service de presse …Royal.
    > Réaction de Vincent Peillon, second couteau Royal
    "Si cela est vrai (j'ai beaucoup d'amitié pour Lionel Jospin, chacun le sait), ce n'est pas à son honneur. Donc, je préfère croire que cela n'est pas vrai et j'ai constaté que dans le XVIIIe arrondissement et y compris dans la section de Bertrand Delanoë, c'est Ségolène Royal qui était arrivée en tête."
    "Je pense que ce genre d'arguments, mais vous savez à commenter les choses qui sont reprises (je n'ai pas eu Lionel Jospin au téléphone, je n'ai pas eu de discussions avec lui) mais effectivement, ça n'est pas - si cela est vrai - une bonne chose."
    L’ancien premier ministre Jospin ne devrait donc pas être exclu du PS, pour délit d’opinion ! Peut-être tondu par la camarade Mnouchkine?

    Désirdavenir Royal fait obstacle à l’alternance

    >
    "Un bon droite-gauche, assez équilibré, est la meilleure des choses. Ca nous évite d'avoir des troisièmes voies que représenteraient celle de Bayrou, au centre, ou celle de Besancenot, à l'extrême gauche", estime Benoist Apparu.
    Il faut donc "deux partis d'alternance qui peuvent succéder l'un à l'autre sans difficulté et sans drame". Deux partis "qui tiennent bien la route, l'UMP d'un côté et le PS de l'autre", à l'exemple de "toutes les grandes démocraties qui fonctionnent bien", résume-t-il.

  • "La droite joue sur du velours", selon P. Perrineau : selon lui, la battue et rebattue sert les intérêts de Sarkozy en affaiblissant toujours plus le PS : le "grand vainqueur" du Congrès de Reims, c'est "incontestablement Nicolas Sarkozy", et cette bataille fratricide du "pain béni" pour sa majorité.
  • La majorité relative de Martine Aubry au deuxième tour est contestée par l’amère Royal, qui ne tire pas les conséquences d’une nouvelle défaite, malgré les media serviles qui la portent et ont tenté de l’imposer. Les journalistes n’acceptent donc pas de reconnaître leur erreur de jugement et continuent, à ses côtés, leur combat d’arrière garde, recourrant toujours aux mêmes canulars lassants.

    Contre toute vraisemblance au regard de la dernière présidentielle, une certaine presse lance ainsi l’idée culpabilisante que Sa Cynique susnommée aurait pu être, encore en 2012, l’adversaire le plus redoutable pour Nicolas Sarkozy, bien qu’elle ait réalisé à la présidentielle de 2007 le plus mauvais score, dans un duel gauche droite, depuis celui de François Mitterrand en 1965.

    Que les Ségogos se rassurent néanmoins, avec Pascal Perrineau, directeur du Cevipof (Centre de recherches politiques de Science Po), selon lequel, pour le malheur de l’opposition française, rien «n'empêchera Mme Royal de continuer à jouer sa petite musique"…
    A moins qu’elle n’enchaîne les « couacs » et ne disjoncte !
  • Pour le "pain béni", on murmure dans les confessionaux, que Bayrou est demandeur et que le trotskiste Besancenot mangerait bien de ce pain-là: pour cette paire-là, tout çà vaut bien une messe !

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