Le gouvernement prend un délai de réflexion lié à la récession
Les deux thèses : réformisme gouvernemental ou conservatisme socialiste ?
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Libéralisation
Le Président de l'entreprise publique, Jean-Paul Bailly, a soumis à l'Etat un projet prévoyant la transformation en société anonyme en janvier 2010, et l'ouverture du capital en 2011. Selon lui, La Poste a besoin de 2,5 à 3,5 milliards d'euros pour son développement et faire face à la libéralisation totale du courrier en 2011.
Nationalisation
> François Hollande a demandé dimanche 2 novembre à Nicolas Sarkozy d'annoncer "l'abandon (...) du projet de privatisation de La Poste", estimant que sa capitalisation devait se faire avec des "capitaux publics", dans l'émission Dimanche soir politique (France inter-I-télé-Le Monde).
> Le patron du Parti socialiste était interrogé sur les déclarations de Henri Guaino, conseiller spécial du Président de la République, qui a déclaré dimanche 2 novembre qu'il n'était "plus question pour l'instant, dans la situation où nous nous trouvons, d'ouvrir le capital de La Poste", avant de confirmer quelques heures plus tard que le calendrier de cette réforme "demeure valable", à terme.
Hollande crée la confusion
Fanfan Hollande fait mine de ne pas comprendre que les projets du gouvernement doivent s’adapter, sans dogmatisme, à la nouvelle donne de la récession, et déclare :"Ce que je demande c'est qu'il y ait une parole définitive et venant de Nicolas Sarkozy, abandonnant purement et simplement ce projet de privatisation de La Poste".
Le futur ex-premier secrétaire se délecte toujours des mêmes polémiques, qui lui évitent de travailler, mais, bien qu’officiellement économiste, il n’a rien à proposer d’autre, que les vieilles recettes d’antan : "L'Etat est capable, parce que c'est la crise, de dégager des milliards d'euros (...) pour venir en soutien des banques [et donc des entreprises, et donc de l’emploi, et donc du pouvoir d’achat] et ne serait pas capable de dégager des milliards d'euros pour prendre une participation supplémentaire dans La Poste pour lui permettre d'assurer son développement, parce que La Poste a besoin de capitaux... Eh bien, ces capitaux doivent être publics", a-t-il ajouté. Flamby 1er n’a donc pas pris la juste mesure de la nécessité de moderniser La Poste, de la rendre plus compétitive et, pour cela, de la libérer des carcans étatistes, auquel l’opposition est tellement attachée.
Le patron du PS souhaite toujours que l’Etat soit patron de tout. "Privatiser La Poste au moment où les marchés financiers sont en crise, se priver d'un outil comme la Banque postale [bien qu'il ne soit encore question que du courrier...] et comme le service public de la Poste, ce serait une faute considérable", a-t-il affirmé. La Poste resterait ainsi une pompe à fric pour l’Etat socialiste. Un « outil » : personnel compris ?
Le Président Sarkozy a mis en place en septembre une commission qui doit rendre ses conclusions en décembre.
Les deux thèses : réformisme gouvernemental ou conservatisme socialiste ?
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Le Président de l'entreprise publique, Jean-Paul Bailly, a soumis à l'Etat un projet prévoyant la transformation en société anonyme en janvier 2010, et l'ouverture du capital en 2011. Selon lui, La Poste a besoin de 2,5 à 3,5 milliards d'euros pour son développement et faire face à la libéralisation totale du courrier en 2011.
> François Hollande a demandé dimanche 2 novembre à Nicolas Sarkozy d'annoncer "l'abandon (...) du projet de privatisation de La Poste", estimant que sa capitalisation devait se faire avec des "capitaux publics", dans l'émission Dimanche soir politique (France inter-I-télé-Le Monde).
> Le patron du Parti socialiste était interrogé sur les déclarations de Henri Guaino, conseiller spécial du Président de la République, qui a déclaré dimanche 2 novembre qu'il n'était "plus question pour l'instant, dans la situation où nous nous trouvons, d'ouvrir le capital de La Poste", avant de confirmer quelques heures plus tard que le calendrier de cette réforme "demeure valable", à terme.
Hollande crée la confusion
Fanfan Hollande fait mine de ne pas comprendre que les projets du gouvernement doivent s’adapter, sans dogmatisme, à la nouvelle donne de la récession, et déclare :"Ce que je demande c'est qu'il y ait une parole définitive et venant de Nicolas Sarkozy, abandonnant purement et simplement ce projet de privatisation de La Poste".
Le futur ex-premier secrétaire se délecte toujours des mêmes polémiques, qui lui évitent de travailler, mais, bien qu’officiellement économiste, il n’a rien à proposer d’autre, que les vieilles recettes d’antan : "L'Etat est capable, parce que c'est la crise, de dégager des milliards d'euros (...) pour venir en soutien des banques [et donc des entreprises, et donc de l’emploi, et donc du pouvoir d’achat] et ne serait pas capable de dégager des milliards d'euros pour prendre une participation supplémentaire dans La Poste pour lui permettre d'assurer son développement, parce que La Poste a besoin de capitaux... Eh bien, ces capitaux doivent être publics", a-t-il ajouté. Flamby 1er n’a donc pas pris la juste mesure de la nécessité de moderniser La Poste, de la rendre plus compétitive et, pour cela, de la libérer des carcans étatistes, auquel l’opposition est tellement attachée.
Le patron du PS souhaite toujours que l’Etat soit patron de tout. "Privatiser La Poste au moment où les marchés financiers sont en crise, se priver d'un outil comme la Banque postale [bien qu'il ne soit encore question que du courrier...] et comme le service public de la Poste, ce serait une faute considérable", a-t-il affirmé. La Poste resterait ainsi une pompe à fric pour l’Etat socialiste. Un « outil » : personnel compris ?
Le Président Sarkozy a mis en place en septembre une commission qui doit rendre ses conclusions en décembre.
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