Lionel Jospin a voté jeudi dans sa section de Paris et rendu public son choix en faveur de Martine Aubry comme première secrétaire du PS.
"Ce soir, j'ai voté pour Martine Aubry", a déclaré l'ancien Premier ministre. Il n'avait pas pris part au vote sur les motions pour le congrès de Reims, le 6 novembre, en raison, avait-il précisé ensuite, de sa participation prévue de longue date à un colloque à Tallinn (Estonie).
"Personnellement, j'aurais préféré voter pour Bertrand Delanoë, je crois qu'il était le mieux qualifié pour ce travail (de premier secrétaire) dans les deux-trois ans qui viennent", a ré-affirmé Jospin, qui avait déjà pris position pour le maire de Paris il y a plusieurs mois.
Selon l'ex-chef de la gauche plurielle, "au congrès s'est dégagée une majorité potentielle très large pour une orientation politique même si, malheureusement, elle n'a pas été concrétisée". "Il vaut mieux que le premier secrétaire soit à l'unisson de cette orientation", a-t-il précisé.
Jospin réagit aux accusations de Désirdavenir Royal
L’amère Royal avait stigmatisé ceux qui refuseraient le changement au PS qu’elle porterait. Lionel Jospin a mis les choses au point : "dans le socialisme, les néo, ceux qui étaient contre les vieux et pour le neuf, n'ont pas toujours laissé de bons souvenirs".
Le camp Royal s'est reconnu dans les néo-socialistes de sinistre mémoire
Certains considèrent que Jospin aurait pensé à Marcel Déat, homme politique français de l'entre-deux guerres, socialiste puis néo-socialiste, et ensuite collaborateur de l'occupant nazi. D’autres estiment que l’ancien premier ministre a évoqué l’éternelle querelle des anciens et des modernes.
Les Ségogols se sauraient-ils tellement proches qu’ils se seraient instantanément identifiés aux néo-socialistes ?
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