Mais les divergences ‘royalistes’ apparaissent
Sa Cynique Majesté Royal fait mine de battre en retraite
Personne ne se fait d’illusions !
Désirdavenir Royal a tempêté et menacé de saisir la justice contre l'élection de Martine Aubry à la tête du Parti socialiste, elle a adressé un ultimatum à ses vainqueurs et annoncé que le « vent de révolte », qu’elle annonçait contre Sarkozy, s’était dérouté sur la Rue de Solférino.
Que le gang Royal opère maintenant ce qui ressemble à un repli doit donc être considéré comme un nouveau stratagème. Et qu’elle se déclare "pleinement disponible" pour participer à la direction, est lourd de menaces. C’était d’ailleurs vendredi !
Pesante et encombrante
"Nous sommes totalement disponibles pour prendre toute notre place au sein du Parti socialiste. Nous voulons faire pleinement partie de la direction", a affirmé vendredi Manuel Valls, l'un des principaux lieutenants de la chef de gang, depuis le QG de l'ex-candidate à la présidentielle.
Valls souligne que l'équipe Royal veut de "véritables responsabilités à la direction du PS", sous-entendu au secrétariat national, véritable gouvernement de la nouvelle patronne.
Restera-t-il assez de place pour l’équipe Aubry ?
Sa Cynique Majesté Royal fait mine de battre en retraite
Personne ne se fait d’illusions !
Pesante et encombrante
"Nous sommes totalement disponibles pour prendre toute notre place au sein du Parti socialiste. Nous voulons faire pleinement partie de la direction", a affirmé vendredi Manuel Valls, l'un des principaux lieutenants de la chef de gang, depuis le QG de l'ex-candidate à la présidentielle.
Valls souligne que l'équipe Royal veut de "véritables responsabilités à la direction du PS", sous-entendu au secrétariat national, véritable gouvernement de la nouvelle patronne.
Restera-t-il assez de place pour l’équipe Aubry ?
Si Manuel Valls, qui s’était montré particulièrement virulent, menaçant de saisir la justice contre des "tricheries" lors du scrutin marqué d’irrégularités de part et d’autre, et dont est sortie gagnante Martine Aubry, l'heure serait désormais à "l'apaisement" et "au rassemblement".
Le jeune loup d'Evry a mis la sourdine. "Il faut tourner la page du Congrès de Reims et des étapes difficiles et douloureuses qui ont suivi", "sortir de la guerre de tranchées", "l'urgence est de remettre le PS au travail", a-t-il assuré...
Des divergences d'intérêt sont pourtant déjà apparues dans le gang
Gérard Collomb n'était même pas présent à Paris mardi pour le dernier baroud d'honneur de l’amère Royal. Et dès l'élection de la Ch’tite Aubry actée, Guérini assurait qu'il ne "ferait rien pour (l')empêcher de travailler".
"L'objet des mois qui viennent ce n'est pas 2012, c'est d'abord de rassembler le Parti socialiste", avait rétorqué Vincent Peillon.
"L'urgence n'est pas 2012" et "on ne va en justice contre son propre camp," a répliqué Guérini.
> Le message de Royal a été "mal interprété", se hasarde alors Manu Valls. Soit les exégètes sont des ânes, soit le message Royal manque de netteté, mais en mettant en veilleuse les ambitions présidentielles de sa championne, soit la chef et ses seconds couteaux n’ont plus les mêmes
Abandonnés au milieu de la bataille pour faire place à la chaire fraîche à canons, les membres usagers bénéficieront-ils d’un retour en grâce et réapparaîtront-ils aux côtés de l’amère Royal. Déjà nous manquent (presque) la figure du traître de Juju Dray et la face d’enterrement de Jean-Louis Bianco.
Valls rappelle que le Congrès de Reims s'est achevé sans aucune synthèse, y compris dans le camp Aubry. Pourtant, l’absence de politique commune au sein du gang paraît d’autant plus invraisemblable qu’il était extrêmement isolé et inféodé. Les royalistes continuent d'improviser leurs propositions, notamment une transformation du PS en "parti de masse" et une baisse des cotisations. Sur de telles bases et sans méthode, la contribution « royaliste » à la rénovation du parti s’annonce limitée.
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