POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 3 novembre 2008

PS - Hollande invective Aubry et Royal, pour le compte de Delanoë

Aubry fond sur lui et Royal tombe du bac à glaçons
Les dirigeants du PS se préoccupent-ils de la crise économique?
Non ! Ils consacrent toute leur énergie à la crise du PS en se lançant des pointes, quatre jours avant le vote des militants chargés de renouveler la ligne et la direction du parti en vue du congrès de Reims.

Les media militants retentissent des barrissements d’éléphants socialistes
En oublieraient-ils de faire campagne pour Obama? Chercheraient-ils à occulter la crise économique?

Le vieil éléphant tance les concurrents de Delanoë
Ainsi dimanche, tandis que Delanoë fait ses coups en douce, François Hollande, qui soutient Bertrand, a demandé aux adhérents de voter pour ceux qui respectent la discipline interne au PS, accusant sans les nommer aussi bien Laurent Fabius, rallié à Martine Aubry que Manuel Valls, partisan de Sa Cynique Majesté Royal.

Flamby 1er (ci-contre) a saisi l’occasion de brûler son image de gros shamallow consensuel pour commencer à se peindre en combattant. "Je le dis aux militants socialistes: si vous voulez que la discipline (...) soit la règle collective, votez pour une motion dont tous les signataires ont eu ce respect", a déclaré le futur ex-premier secrétaire, lors de l'émission "Dimanche soir politique" France Inter/Le Monde/i-Télé.
Le député de Corrèze, qui ne brigue pas de nouveau mandat après onze ans à la tête du PS, a estimé que "le vainqueur du congrès de Reims sera la motion qui sera arrivée en tête jeudi soir" puisqu'aucune alliance entre courants internes n'avait vu le jour avant le vote.

Martine Aubry lui a balancé un coup de trompe
"Il ne faut pas seulement être en tête mais être capable de rassembler sur une ligne politique",a-t-elle déclaré au Grand Jury RTL/LCI/Le Monde.
Quant aux accusations visant Laurent Fabius, la maire de Lille a renvoyé François Hollande à sa gestion des dernières années.
"Le parti doit changer. Nous devons arrêter ces querelles du passé", a-t-elle expliqué en allusion à la campagne de Laurent Fabius contre la Constitution européenne en 200, alors que la majorité du PS avait choisi le "oui".
Quelques mois après le référendum, François Hollande a intégré les "amis de Laurent Fabius" dans la direction à la faveur du congrès du Mans, a-t-elle rappelé. "Alors ce qui était possible hier ne l'est plus ?", a-t-elle ironisé.

Ségo-Frigo maintient-elle la chaîne du froid ?
Au frigo, mais non pas au freezer, elle bouge encore les lèvres…
  • Royal s’est à nouveau proclamée candidate exclusive des militants
    Ne s’en servirait-elle plutôt comme d’un bouclier contre les attaques de l’ancienne équipe ? Selon elle, avec le "travail", les militants à 20 euros doivent être "enfin les règles au parti"… L’ennui, c’est qu’elle n’est pas candidate déclarée et qu’elle emploie des « barons locaux » (Collomb de Lyon, Guérini de Marseille, et consorts) comme ses VRP. Bien qu’elle ait prétendu avoir pansé ses plaies, l'ancienne candidate présidentielle continue à ressasser la campagne de 2007 en estimant avoir été lâchée par les principaux dirigeants du PS, alors que les Français sont tous témoins du mépris qu’elle leur a manifesté, au nom de la « république du respect ».

  • Depuis son frigo, l’amère Royal accuse
    Quelle cohérence ! Bien que, comme Martine Aubry, la présidente de la région Poitou-Charentes ne s'est pas officiellement déclarée candidate au poste de premier secrétaire, à la différence de la maire de Lille, en septembre, l’amère de Melle s’est mise "au Frigidaire" [publicité gratuite ou sponsor ?].
    L’intolérante persiste à refuser la concurrence démocratique au sein même du parti dont elle a choisi de ne pas être la représentante au Parlement. Devant Le Parisien et les adhérents consternés, elle a continué à régler des comptes. "Tous ceux qui ont manqué de respect au vote des militants en critiquant ou en ne soutenant pas la candidate choisie par eux méritent-ils moralement leurs voix aujourd'hui?", a-t-elle prétendu en croyant séduire les militants.
  • Tournée vers le passé, elle compte toujours sur la dynamique présidentielle.
    L’amère Royal n’est pas superstitieuse et ne semble pas craindre de renouveler sa fâcheuse expérience de 2007. Malgré la récession, elle tente de capitaliser sur la présidentielle :
    la prise du PS serait ses stock-options…

    Les éléphantes, ça trompe énormément !
  • Comme le montre sa photo ci-contre, où elle a l'air bel et bien défaite, Désirdavenir Royal combat l’anorexie, Comment ?
    A peine a-t-elle croqué aux tablettes de chocolat des jeunes, que Sa Cynique Majesté retourne lécher les ventres gras et mous des caciques socialistes. "Il y a un leadership politique qui continue et qui continuera. Est-ce que je l'assumerai en étant à la tête du PS, on verra", minaude-t-elle, caressant dans le sens poil son "pack opérationnel" de dirigeants qui ont fait la campagne interne à ses côtés. Voilà déjà que la ‘leader’ plaque ses petits militants aux jambes…


  • Copié-collé de la Ch’tite maire de Lille
    Aubry a également flatté son équipe et promis qu'elle prendrait "toutes ses responsabilités" si son programme était choisi majoritairement par les militants.
    En clair, elle décongèlerait le bas !
    La Ch’tite reine de la bière a dû forcer sa nature. Pour ne pas prendre un bock mardi, elle a, dit-on, descendu quelques pintes avant de se livrer à une tentative de séduction de l’appareil socialiste tombé en déshérence : "Il y a une chose que je sais, c'est que si une personnalité gagne mais que le parti derrière n'est pas mobilisé sur une vraie ligne politique, si on s'est rassemblé pour faire bien et que les alliances deviennent plus importantes que la ligne politique, on fera comme (au congrès du Mans) et on se plantera", a-t-elle ajouté pour sortir le parti du marécage dans lequel Hollande a laissé le PS. Qu’il s’agisse du Marais parisien de
    Delanoë ou du Marais Poitevin de Désirdavenir Royal.

    Le PS sent décidemment bien fort le déodorant du vestiaire, la bière éventée et le Chabichou pas frais…
    "Bébert, passe-moi les sels, je te prie !"


  • 1 commentaire:

    1. Martine Aubry a pu signer le contrat de partenariat public-privé avec le groupe Eiffage pour la construction du futur Grand Stade du LOSC.
      Le conseil régional a adopté le principe d’une subvention de 45 millions d’euros !!!

      http://observatoiredessubventions.com/2008/45-millions-d-euros-de-subventions-pour-le-futur-grand-stade-du-losc/

      RépondreSupprimer

    Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):