Jean-Luc Mélenchon, ex-sénateur socialiste, a réactivé ce samedi son Parti de Gauche lors d'un meeting à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Il a exprimé sa volonté de "rassembler une majorité politique de gauche pour gouverner le pays" et, pour cela, a invité à
- "affronter le capitalisme", vaste ambition…
- et à dénoncer "l'impuissance" du social-libéralisme.
"Il y a une immense disponibilité à gauche pour affronter le capitalisme, pour sortir des sentiers battus et rebattus de l'impuissance incarnée par le social-libéralisme", a-t-il dit.
"Il faut mettre en quarantaine le social-libéralisme", a résumé le sénateur de l'Essonne. Il a reproché au PS d'être accroché à la "ligne sociale-démocrate européenne".
Le sénateur Jean-Luc Mélenchon et le député Marc Dolez
Ils ont quitté le Parti socialiste au début du mois. Leur volonté était de créer une "force nouvelle" clairement à gauche, ce qu’ils ne trouvent pas au PS.
"La France des rébellions et des révolutions a de nouveau une volonté, un drapeau et un parti", a lancé Jean-Luc Mélenchon devant plusieurs centaines de personne, assemblées dans un palais des sports non chauffé.
Désireux de "réinventer la gauche" dans "la crise du capitalisme", il s'est engagé à
Il a exprimé sa volonté de "rassembler une majorité politique de gauche pour gouverner le pays" et, pour cela, a invité à
- "affronter le capitalisme", vaste ambition…
- et à dénoncer "l'impuissance" du social-libéralisme.
"Il y a une immense disponibilité à gauche pour affronter le capitalisme, pour sortir des sentiers battus et rebattus de l'impuissance incarnée par le social-libéralisme", a-t-il dit.
"Il faut mettre en quarantaine le social-libéralisme", a résumé le sénateur de l'Essonne. Il a reproché au PS d'être accroché à la "ligne sociale-démocrate européenne".
Le sénateur Jean-Luc Mélenchon et le député Marc Dolez
Ils ont quitté le Parti socialiste au début du mois. Leur volonté était de créer une "force nouvelle" clairement à gauche, ce qu’ils ne trouvent pas au PS.
"La France des rébellions et des révolutions a de nouveau une volonté, un drapeau et un parti", a lancé Jean-Luc Mélenchon devant plusieurs centaines de personne, assemblées dans un palais des sports non chauffé.
Désireux de "réinventer la gauche" dans "la crise du capitalisme", il s'est engagé à
- "inverser l'ordre du partage des richesses entre le capital et le travail",
- "installer la planification écologique",
- "la VIe République parlementaire",
- et surtout à "tourner la page du modèle pourri de construction libérale de l'Europe dont le traité de Lisbonne est la misérable règle du jeu".
Internationalisme
Dans un discours de 50 minutes devant ses "partisans", conclu comme il se doit au son de l'Internationale , l'ex-ministre délégué à l'Enseignement professionnel du gouvernement Jospin a présenté le projet et la stratégie du nouveau parti, inspiré du "Die Linke" allemand de l'ancien leader social-démocrate Oskar Lafontaine, invité d'honneur du meeting.
Avant lui à la tribune, l'ancien ministre social-démocrate allemand Oskar Lafontaine, lui-même cofondateur d'un "Parti de gauche" en Allemagne, avait appelé à "rompre avec ce dilemme fatal de compromis pourris". "Si la gauche perd sa crédibilité, elle perd sa raison d'être", a-t-il souligné.
"Il faut mettre en quarantaine le social-libéralisme", a résumé le sénateur de l'Essonne. Il a reproché au PS d'être accroché à la "ligne sociale-démocrate européenne". "Annoncer comme Martine Aubry qu'on est ancré à gauche et qu'on est réformiste, c'est annoncer qu'on ne fera rien", a-t-il lancé à propos de la nouvelle Première secrétaire du PS.
Objectif: les élections Européennes du printemps 2009
"Nous ne savons pas si c'est possible d'y parvenir avec le Parti de Gauche, mais ce dont nous sommes certains, c'est que c'est nécessaire de l'entreprendre, de le commencer tout de suite parce qu'il y a urgence".
Opposant au traité européen de Lisbonne, il a détaillé la stratégie du "front de gauche" qu'il entend constituer avec les militants de gauche qui se sont opposés au traité constitutionnel.
Pour remporter ce "référendum politique sur le traité de Lisbonne", Jean-Luc Mélenchon s'est rapproché du Parti communiste et de la Ligue communiste révolutionnaire après son départ du PS.
Mais le Nouveau parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot se fait prier .
"Nous discuterons avec lui. Sa démarche va dans le bon sens", déclare le porte-parole de la LCR dans "L'Express" de cette semaine. Mais celui qui reproche à Jean-Luc Mélenchon de fonder un PS-bis rappelle que l'objectif du NPA ne consiste "pas à refaire la gauche, mais à construire une autre gauche".Le porte-parole de la LCR, Olivier Besancenot, a jugé possible de "mener des campagnes" avec lui tout en excluant toute idée de parti commun.
Prenant Olivier Besancenot au mot, Jean-Luc Mélenchon s'est dit "d'accord" pour discuter "tout de suite". Promettant une "place éminente" au NPA sur ses listes, Mélenchon a garanti que les élus du Parti de gauche ne siégeront pas avec les socialistes au Parlement européen.
Internationalisme
Dans un discours de 50 minutes devant ses "partisans", conclu comme il se doit au son de l'Internationale , l'ex-ministre délégué à l'Enseignement professionnel du gouvernement Jospin a présenté le projet et la stratégie du nouveau parti, inspiré du "Die Linke" allemand de l'ancien leader social-démocrate Oskar Lafontaine, invité d'honneur du meeting.
Avant lui à la tribune, l'ancien ministre social-démocrate allemand Oskar Lafontaine, lui-même cofondateur d'un "Parti de gauche" en Allemagne, avait appelé à "rompre avec ce dilemme fatal de compromis pourris". "Si la gauche perd sa crédibilité, elle perd sa raison d'être", a-t-il souligné.
"Il faut mettre en quarantaine le social-libéralisme", a résumé le sénateur de l'Essonne. Il a reproché au PS d'être accroché à la "ligne sociale-démocrate européenne". "Annoncer comme Martine Aubry qu'on est ancré à gauche et qu'on est réformiste, c'est annoncer qu'on ne fera rien", a-t-il lancé à propos de la nouvelle Première secrétaire du PS.
Objectif: les élections Européennes du printemps 2009
"Nous ne savons pas si c'est possible d'y parvenir avec le Parti de Gauche, mais ce dont nous sommes certains, c'est que c'est nécessaire de l'entreprendre, de le commencer tout de suite parce qu'il y a urgence".
Opposant au traité européen de Lisbonne, il a détaillé la stratégie du "front de gauche" qu'il entend constituer avec les militants de gauche qui se sont opposés au traité constitutionnel.
Pour remporter ce "référendum politique sur le traité de Lisbonne", Jean-Luc Mélenchon s'est rapproché du Parti communiste et de la Ligue communiste révolutionnaire après son départ du PS.
"Nous discuterons avec lui. Sa démarche va dans le bon sens", déclare le porte-parole de la LCR dans "L'Express" de cette semaine. Mais celui qui reproche à Jean-Luc Mélenchon de fonder un PS-bis rappelle que l'objectif du NPA ne consiste "pas à refaire la gauche, mais à construire une autre gauche".Le porte-parole de la LCR, Olivier Besancenot, a jugé possible de "mener des campagnes" avec lui tout en excluant toute idée de parti commun.
Prenant Olivier Besancenot au mot, Jean-Luc Mélenchon s'est dit "d'accord" pour discuter "tout de suite". Promettant une "place éminente" au NPA sur ses listes, Mélenchon a garanti que les élus du Parti de gauche ne siégeront pas avec les socialistes au Parlement européen.
Pour l'instant, seul le Parti communiste, grabataire, a accepté de rejoindre ce front.
"Ne vous laissez pas embarquer par le politicien de centre-droit Cohn-Bendit", a-t-il lancé. Il a précisé que le premier forum sur le programme du Parti de gauche porterait sur le "projet de planification écologique".
Mélenchon a-t-il les moyens de brader ses cartes d’adhérents ?
Jean-Luc Mélenchon a une autre tâche à accomplir d'ici au congrès fondateur du nouveau parti, programmé les 7 et 8 février: gonfler les effectifs de son parti. Le Parti de gauche, qui revendique plus de 6.000 soutiens sur son site Internet, est aujourd'hui constitué majoritairement d'anciens socialistes.
Mrs Melenchon et Dolez seraient nettement plus crédibles si ils avaient eu le courage - en démissionnant du PS - de lui rendre leur mandat de Sénateur et de Député pour lesquels ils ont été élus grâce à l'investiture et le soutien de ce Parti...
RépondreSupprimerjf.