"J'ai un contact particulier avec le peuple, cela fait ma force"
Alors tout va bien: pourquoi ce nouvel accaparement des media?
Alors tout va bien: pourquoi ce nouvel accaparement des media?
Le Monde a encore prêté une oreille attentive aujourd'hui mercredi au projet aux illusions de Désirdavenir Royal, candidate à la direction du PS. Elle leur a assuré qu'elle a "un contact particulier avec le peuple" qui fait "sa force" et "intrigue certains". Pourquoi le dire, si c'est tellement évident?...
Le Monde lui aservi la soupe tendu la perche
Le quotidien l’a interrogée sur les ripostes démocratiques de ses rivaux socialistes qu'ils appellent "cette violence" verbale, et Sa Cynique Majesté Royal avance "trois explications".
Soutenue par Frêche (70 ans) ou Collomb (sexa), elle se croit pourtant justifiée à affirmer : "D'abord, je symbolise le changement et même la rupture. Cela en dérange beaucoup alors que j’ai vingt-cinq ans de militantisme au sein du PS. Ensuite, j’ incarne la légitimité que m'a donnée la campagne présidentielle. [Avec cinq points dans la vue au 2e tour, du jamais vu sous le Ve République ! Et l’inconsciente ne réalise donc pas qu’elle colle la poisse au PS ?] Enfin, [bien qu’elle n’ait guère eu encore de mandat électif national,] la présidente de la région Poitou-Charentes revendique : j’ai un contact particulier avec le peuple. Cela fait ma force et intrigue certains". Dès lors, pourquoi 29% et aucune synthèse au Congrès de Reims, sous sa tutelle?
L’amère Royal, éternelle victime
Le congrès de Reims a été "un jeu de poker menteur", affirme celle qui s’est montrée partout, alors qu'à l'en croire, tout le monde aurait dû la trouver dans son ‘frigidaire’, comme Diogène dans son tonneau.
Elle glisse avec aisance du principe à la règle. "En principe", dit-la frigoriste, "le rassemblement se fait autour de la motion arrivée en tête. C'est la règle. Mais parce que c'était moi [pathologique !] et une nouvelle génération [soumise, comme d'autres à Jojo Frêche qui la soutient...] , ils ont refusé de s'y plier", accuse-t-elle, bien qu’elle n’ait pas été capable de rassembler et pour mieux rassembler maintenant. "Ils ont fait de ce congrès une question de personnes", avance-t-elle. 'Ils', c'est qui? Tous les autres. Mais alors quelle est sa 'légitimité'? Serait-elle usurpée?
Avec à peine un tiers (29%) des voix exprimées par 50% seulement des militants qui ont participé au vote, elle souligne ainsi qu'elle s’est attribuée une légitimité qui ne va évidemment pas de soi. "Il s'agissait d'un congrès d'obstruction à la motion arrivée en tête", dénonce-t-elle. Les motions de Bertrand Delanoë (25,2%), Martine Aubry (24,3%) et Benoit Hamon (18,5%) cumulent plus des trois quart des voix.
L’amère de Melle confond agitation et mauvaise foi avec changement
Pour l’amère de Melle, comme pour tout le monde, le PS a "l'obligation de changer". Bon, alors à part ça? "Aujourd'hui, le vrai risque, c'est l'immobilisme", affirme-t-elle. A moins que ce ne soit l’éclatement.
Et pour dire quoi ? "Le PS est devant un choix crucial : se recroqueviller ou s'envoler, se refermer sur lui-même ou s'ouvrir au monde, s'étioler ou renaître en prenant le risque de créer un parti joyeux, métissé, créatif, constructif". Et qui verrait-elle pour ces lendemains qui chantent ?
Ce n’est toujours pas tout… Si elle était désignée Premier secrétaire du PS, l’amère Royal voudrait réformer les instances du parti avec 29% des militants. Elle assure qu’elle est rassembleuse, comme chacun a pu l’observer au Congrès de Rems et entend "constituer une équipe ouverte aux autres motions, y compris celle de Benoit Hamon". Est-il seulement d’accord ? Est-ce une révélation ? On ne nous donc pas tout ! Hamon-Emmanuelli sont-ils au courant? Seraient-ils d’accord pour une partie carrée avec le MoDem de Bayrou ?
La malheureuse espère convaincre et débaucher des personnalités instables mais de talent, comme Pierre Moscovici ou Jean-Yves Le Drian, le président PS de la région Bretagne, qui avait apporté son soutien au maire de Paris et à la motion Delanoë. Les futurs Judas sont-ils prêts à lui faire la bise ?
Sa première décision sera de contacter immédiatement les responsables socialistes européens, puisque la France a la présidence de l'UE [quel est le rapport ? Un aveu d'isolement national ? D’autant que c’est pour encore un mois seulement !], pour organiser "un forum global avec les PS européens, le mouvement syndical et les ONG. Le 'débat participatif' serait-il passé de mode, trop ringard pour une rupture? Et revendiquerait-elle la maternité de cette idée d’élargissement de la base avec les Verts, les syndicats et les associations ?
Le Monde lui a
Soutenue par Frêche (70 ans) ou Collomb (sexa), elle se croit pourtant justifiée à affirmer : "D'abord, je symbolise le changement et même la rupture. Cela en dérange beaucoup alors que j’ai vingt-cinq ans de militantisme au sein du PS. Ensuite, j’ incarne la légitimité que m'a donnée la campagne présidentielle. [Avec cinq points dans la vue au 2e tour, du jamais vu sous le Ve République ! Et l’inconsciente ne réalise donc pas qu’elle colle la poisse au PS ?] Enfin, [bien qu’elle n’ait guère eu encore de mandat électif national,] la présidente de la région Poitou-Charentes revendique : j’ai un contact particulier avec le peuple. Cela fait ma force et intrigue certains". Dès lors, pourquoi 29% et aucune synthèse au Congrès de Reims, sous sa tutelle?
L’amère Royal, éternelle victime
Le congrès de Reims a été "un jeu de poker menteur", affirme celle qui s’est montrée partout, alors qu'à l'en croire, tout le monde aurait dû la trouver dans son ‘frigidaire’, comme Diogène dans son tonneau.
Elle glisse avec aisance du principe à la règle. "En principe", dit-la frigoriste, "le rassemblement se fait autour de la motion arrivée en tête. C'est la règle. Mais parce que c'était moi [pathologique !] et une nouvelle génération [soumise, comme d'autres à Jojo Frêche qui la soutient...] , ils ont refusé de s'y plier", accuse-t-elle, bien qu’elle n’ait pas été capable de rassembler et pour mieux rassembler maintenant. "Ils ont fait de ce congrès une question de personnes", avance-t-elle. 'Ils', c'est qui? Tous les autres. Mais alors quelle est sa 'légitimité'? Serait-elle usurpée?
Avec à peine un tiers (29%) des voix exprimées par 50% seulement des militants qui ont participé au vote, elle souligne ainsi qu'elle s’est attribuée une légitimité qui ne va évidemment pas de soi. "Il s'agissait d'un congrès d'obstruction à la motion arrivée en tête", dénonce-t-elle. Les motions de Bertrand Delanoë (25,2%), Martine Aubry (24,3%) et Benoit Hamon (18,5%) cumulent plus des trois quart des voix.
L’amère de Melle confond agitation et mauvaise foi avec changement
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