POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 30 juin 2011

France TĂ©lĂ©visions a rĂ©quisitionnĂ© le service publique pour une fĂȘte de famille


Les journalistes se prennent-ils pour le centre du monde ?


Combien d'heures d'antennes aura coûté cette célébration corporatiste ?




Les Français ont encore subi la dictature des fonctionnaires de l'information
Nous Ă©tions heureux du retour des deux otages, mais le sommes-nous dĂ©sormais tant que cela ? Nous ne pouvons nous empĂȘcher de nous interroger. Qu'Ă©taient-ils allĂ©s faire dans cette galĂšre, sans autorisation -bien qu'ils s'en dĂ©fendent- sur un thĂ©Ăątre d'opĂ©rations ? Pour nous informer ! Ne sommes-nous pas pourtant submergĂ©s de reportages contradictoires et d'images Ă  ne plus savoir qu'en faire ? Nos volontaires y laissent la vie sans que cette presse ne fasse mieux que de tenir Ă  jour le chiffrage dĂ©shumanisĂ© et tendancieux des jeunes victimes militaires, qui, en ce qui les concernent, font le sacrifice de leurs vies pour la libertĂ©, et non pour faire du papier.

Elise Lucet, qui a passé sa matinée à Villacoublay, n'a pas manqué de temps pour préparer son JT: la préparation du journal télévisé de la mi-journée demande-t-elle autant de temps que ce qu'ils nous disent ? La rédactrice en chef ne compterait-elle pas double ses heures de travail ? Une réévaluation des salaires des présentateurs vedettes s'impose en cette période de crise qui frappe moins durement les privilégiés de la presse vertueuse que les défavorisés dont ils ne partagent le sort qu'à l'antenne. Et si peu, donc.
Lire PaSiDupes sur Elise Lucet et la Marseillaise sifflée en octobre 2008

L'indécente teuf médiatique

Toute la journée, France 3 et France 2, mais aussi les radios nationales et autres chaßnes multiples du service public, nous ont imposé d'interminables émissions spéciales - mais vides - en continu depuis Villacoublay, avec des coupures de son et des commentaires en boucle, à satiété, jusqu'à la nausée.

Les journalistes ont théùtralisé le retour de leurs confrÚres et se sont mis en scÚne à qui mieux mieux: d'étreinte en étreinte et les yeux mouillés, ils ont rivalisé en secondes cumulées de présence à l'écran, le comité de soutien tentant de ne pas se faire écarter par les journalistes militants omniprésents. La direction des chaßnes était d'ailleurs reléguée au rang de figurants derriÚre la base des camarades syndiqués et de leurs suiveurs contraints.

Les couacs de la grand messe laĂŻque
Sur France Info, la journaliste militante de la plage horaire de midi, l'Ăąnonnante Sophie Auvigne, dĂ©nonça une rupture de consensus. Elle accusa en effet TF1 de la prise de photos de la descente d'avion des otages et de leur accueil par le Chef de l'Etat: le SNJ maison craignait-il que Nicolas Sarkozy gagne des points de popularitĂ© dans l'opinion ? Pour cette prestation partisane, la sinistre malfaisante ne devrait-elle pas ĂȘtre repoussĂ©e au bulletin de minuit ? C'est la mĂȘme Auvigne qui, le 8 janvier 2009, prĂŽna la rĂ©volte, bille en tĂȘte en ouverture de son sujet sur la suppression de la publicitĂ© sur le service public : "Il faudra prendre ses prĂ©cautions autrement".
Lire aussi l'article de PaSiDupes
Ou celui-ci sur les accrocs Ă  la grĂšve (septembre 2010)

Aujourd'hui, la peu fiable journaliste annonça 300 journalistes rassemblĂ©s sur le tarmac pour fĂȘter le retour des otages: sur i>tĂ©lĂ©, ils n'en ont vus qu'une centaine et l'estimation deses tĂ©lĂ©spectateurs est mĂȘme infĂ©rieure encore: est-il utile de demander leur dĂ©compte aux RG ?

Au JT de 13h00, France 2 diffusa en effet la video de TF1, la chaßne rivale, sur cette séquence du retour en France. Bon gré, mal gré, France 2 se résolut donc à partager l'événement et concéda que le gouvernement ait le droit de recueillir sa part du mérite de cette libération.

Les contribuables de la redevance audiovisuelle Ă©taient les otages tristes du jour

Depuis combien de jours et pour combien encore ?

Sans aucune notion de la durée à venir de leur captivité.

Sauvons le CAPES, concours national de certification des enseignants du secondaire


Le CAPES est-il un concours national en voie de disparition ?


Document périmé ?



Coup de tonnerre dans l'Education nationale

Un rapport parlementaire propose une vĂ©ritable rĂ©volution dans la sĂ©lection des maĂźtres. Parmi les vingt propositions phares, celle qui supprimerait carrĂ©ment le concours de recrutement des enseignants, le fameux CAPES (certificat d’ aptitude au professorat de l’enseignement du second degrĂ© -
lien officiel) a fait l'effet d'une bombe.
Considérant que les professeurs sont désormais recrutés - sur examen - au niveau master (Bac +5), il n'apparaßt plus nécessaire de passer un concours d'aptitude à l'enseignement.

NĂ©potisme et cooptation

Le master d'enseignement - obtenu localement, sans garantie aucune d'un niveau satisfaisant, ni d'anonymat et donc d'équité - suffirait pour postuler directement auprÚs des chefs d'établissement ou des autorités académiques, avec tous les risques ajoutés de favoritisme politique ou syndical.
Sur des critÚres personnels et aléatoires, les petits chefs choisiraient directement les futurs professeurs, à leur convenance, sur dossier et entretien.
Or, seuls des concours nationaux fondent la sĂ©lection des candidats sur leurs connaissances disciplinaires, Ă©valuĂ©es par des spĂ©cialistes universitaires et des enseignants des disciplines concernĂ©es. La formation proprement pĂ©dagogique doit intervenir en aval, dans une annĂ©e de stage pratique en alternance et en situation, dont on ne saurait faire l’économie.

La proposition qui envisagerait une évaluation de l'aptitude psychologique des postulants constituerait en revanche une avancée.

Pouvoirs renforcés des Conseils d'Etablissement
Les représentants des collectivités locales de rattachement, des personnalités qualifiées, les parents d'élÚves et les élÚves auront-ils voie au chapßtre dans le recrutement -et le renvoi- des enseignants ?
Des enseignants à la merci des pressions locales en tous genres vont-ils gagner en autonomie et autorité ?
Le PS, qui détient actuellement une majorité de départements et de régions, et la FSU n'ont encore pas protesté !

Choisis localement, les professeurs garderaient pourtant le statut de fonctionnaire... National ou territorial ? Il faut donc fermement écarter le spectre d'un concours de recrutement établissant des listes d'aptitude, donc ne garantissant pas le recrutement et la titularisation en tant que fonctionnaires des candidats reçus au concours.


mercredi 29 juin 2011

Composition du nouveau gouvernement, suite Ă  la nomination de Christine Lagarde Ă  la tĂȘte du FMI


Nouvelle distribution des responsabilités gouvernementales
François Baroin prend la succession de Christine Lagarde au ministÚre de l'Economie à Bercy.
Le pĂ©rimĂštre du ministĂšre d'Eric Besson pourrait ĂȘtre Ă©largi pour contre-balancer la montĂ©e de Baroin Ă  Bercy et donc apaiser la dĂ©ception de Bruno Le Maire.

Valérie Pécresse remplace François Baroin au ministÚre du Budget et au porte-parolat,

François Sauvadet (Nouveau Centre) remplace Georges Tron à la Fonction publique avec le rang de ministre.

L'autre centriste, Jean Leonetti (Parti radical valoisien ), est nommé ministre des Affaires européennes à la place de Laurent Wauquiez.

Thierry Mariani qui est secrétaire d'Etat des Transports et du Logement est promu au ministÚre des Transports et du Logement.

Marc Laffineur, centriste proche de Borloo et ex-député du Maine-et-Loire, est nommé secrétaire d'Etat auprÚs des Anciens combattants, auprÚs du ministre de la Défense

David Douillet entre au gouvernement, au poste de secrĂ©taire d’Etat auprĂšs du ministre des Affaires Ă©trangĂšres et europĂ©ennes, chargĂ© des Français de l’étranger.

Laurent Wauquiez passe des Affaires europĂ©ennes Ă  l'Enseignement supĂ©rieur, oĂč il remplace ValĂ©rie PĂ©cresse.

Bruno Le Maire «ulcéré» voit lui échapper le Budget et conserve le ministÚre de l'Agriculture.
Selon France Info, il n'a pas menacé de démissionner et s'est retiré de la course à la succession de Christine Lagarde: "Il a refusé le Budget hier soir et dit qu'il préférait rester à l'Agriculture".

Marc-Philippe Daubresse a refusé le poste de ministre chargé des Comptes et de la Fonction publique auprÚs du ministre du Budget, selon les informations de Public Sénat. Il attend une autre proposition de Nicolas Sarkozy, qui souhaite amener des centristes à se positionner par rapport à Jean-Louis Borloo.

Le journal Le Monde grince

Bien que Christine Lagarde, venue de la société civile, ait été poussée et soutenue pendant quatre années -un record sur 30 ans- par Nicolas Sarkozy, le journal d'opposition estime que la « faille majeure » de ce remaniement, c'est de réduire les femmes « à la portion congrue », rien que cela, et d'anéantir «l'effet positif de la nomination de Christine Lagarde au FMI » !
En dépit de la promotion de Valérie Pécresse.
N'est-elle pas en effet, aprÚs Florence Parly en 2002, la premiÚre femme à accéder à cette haute responsabilité ?

En dépit encore de la nomination de Claude Greff (ci-contre, UMP) au poste de secrétaire d'Etat auprÚs de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, chargée de la Famille.
C'est donc injuste: un manque de respect total pour un ministre qui participe pour la premiÚre fois à un gouvernement de la Ve République, une députée d'Indre et Loire et donc une femme.
N'est-ce pas en outre marquer un profond mépris pour la famille ?
Le Monde est vraiment d'une parfaite mauvaise foi socialiste...

Christine Lagarde, ministre de Nicolas Sarkozy, accÚde à la présidence du FMI

Dénigrée par la gauche française, elle obtient la reconnaissance internationale

Christine Lagarde, ovationnée à l'Assemblée Nationale
Assemblée nationale, mercredi. La ministre des Finances, Christine Lagarde, a été applaudie par l'ensemble des députés lors de la séance des questions au gouvernement

La nouvelle directrice générale du Fonds monétaire international succÚde à DSK et accÚde au rang de chef d'Etat.

La nomination mardi soir de Christine Lagarde Ă  la tĂȘte du Fonds monĂ©taire international (FMI) a ouvert la voie Ă  un remaniement ministĂ©riel imminent en France, le troisiĂšme en sept mois - sans compter la dĂ©mission du secrĂ©taire d'Etat Ă  la Fonction publique, Georges Tron, poursuivi pour abus sexuels prĂ©sumĂ©s.

La ministre de l'Economie succÚdera à un autre Français, le socialiste et candidat potentiel à la primaire du PS, Dominique Strauss-Kahn, qui a dû démissionner aprÚs sa mise en cause dans une affaire d'agression sexuelle présumée aux Etats-Unis.
La ministre du gouvernement Fillon doit impérativement démissionner de son poste de ministre avant de signer son contrat avec le FMI.

«Avec beaucoup d'énergie et d'enthousiasme, je vais essayer de faire ce qu'on peut faire de mieux dans des circonstances trÚs difficiles», a déclaré Christine Lagarde à l'issue de son dernier Conseil des ministres.
A l'Assemblée Nationale, elle a exprimé son «respect» et sa «gratitude» aux députés, à l'occasion de la séance de Questions au gouvernement.
«Je poursuivrai cette voie, attentive aux plus faibles, comme mon prédécesseur dans le cadre des réformes» qu'il a mené. Elle a exprimé «la fierté des Français» et «la fierté des femmes», à travers sa nomination. Tous les députés de droite étaient debout pour l'applaudir.

Quant Ă  l'opposition, fair play, elle tire la gueule !

Nos journalistes, otages en Afghanistan, ont été libérés

Hervé GhesquiÚre et Frank Taponier sont libres

François Fillon a confirmé cette libération devant les députés.

Les deux journalistes français, otages en Afghanistan depuis dix huit mois, ont été libérés.

Le Chef de l'Etat a téléphoné aux familles des ex-otages pour leur donner la bonne nouvelle.

Ils pourraient ĂȘtre de retour sur le sol français dĂšs ce mercredi. Ils devraient atterrir en fin de journĂ©e Ă  l'aĂ©rodrome de Villacoublay (Yvelines). La nouvelle de leur libĂ©ration a Ă©tĂ© confirmĂ©e par un membre de la famille d'HervĂ© GhesquiĂšre, puis par le Quai d'Orsay.

Ils avaient Ă©tĂ© capturĂ©s, avec leurs trois accompagnateurs, dont deux guides afghans, le 30 dĂ©cembre 2009, alors qu'ils enquĂȘtaient pour le magazine de France 3, "PiĂšces Ă  conviction".
Les deux reporters s'étaient rendus en zone talibane, malgré l'interdiction de l'armée, mais avec le feu vert de leur hiérarchie.

Le 22/02/2011, Libération proposa un entretien avec Florence Aubenas:
Brindamour. Est-ce qu'il faut verser une rançon? Si oui, de combien?
Florence Aubenas. Oui, il faut toujours verser une rançon pour libĂ©rer des otages, c'est mĂȘme le principe! Ce qui varie c'est la composante de cette rançon: politique (libĂ©ration de prisonniers, par exemple). Ou financiĂšre, voire les deux. Il est trĂšs difficile de savoir ce qui est «payé»: dans mon cas, par exemple, je ne l'ai jamais su (mais je ne dĂ©sespĂšre pas).

Florence. Aujourd’hui, a-t-on une preuve, est-on sĂ»r que nos deux amis sont toujours en vie?
Oui, c'est mĂȘme aujourd'hui la seule chose dont nous pouvons ĂȘtre absolument sĂ»rs: ils sont vivants. Cela va vous sembler un peu sinistre, mais toutes les nĂ©gociations sont, bien entendu, menĂ©es Ă  la condition que des preuves soient fournies Ă  chaque fois.

Pourquoi. 428 jours, c'est beaucoup, qu'est-ce qui coince?
Olfy. 428 jours, c'est énorme.. comment expliquez-vous cette longévité?
Didine. Et que sait-on des négociations en cours ?
Il est toujours difficile d'avoir des informations sur des nĂ©gociations en cours, celles-ci doivent par dĂ©finition rester secrĂštes. Les autoritĂ©s mettent d'ailleurs beaucoup d'Ă©nergie pour empĂȘcher la presse d'en savoir quelque chose. Plus gĂ©nĂ©ralement, le dĂ©lai assez long pourrait s'expliquer par le fait qu'il a fallu beaucoup de temps Ă  nos politiques pour s'asseoir Ă  la table des nĂ©gociations.

Nicole. Le silence autour de ces otages est inquiétant. Je me souviens du bruit qui a été fait quand vous étiez otage en Irak. Est-ce que la politique de la France est, selon vous, la raison pour laquelle cette affaire traßne?
Votre pseudo. En quoi ces deux personnes mériteraient une couverture médiatique corporatiste différente de celle accordée aux autres otages actuellement détenus dans le Sahel et en Somalie ? Ne pensez-vous pas que votre action aboutit à faire monter les enchÚres et est radicalement contreproductive ?
Il est frappant de voir que, dans cette affaire, on nous reproche à la fois de ne pas faire assez de bruit ou, à l'inverse, d'en faire trop. Le problÚme est délicat. La réponse est complexe. Certains familles, comme celles des otages au Niger, préfÚrent ne pas médiatiser le sort des leurs. C'est leur choix et, quoi qu'on pense de cette stratégie, les médias la respectent toujours. Cela a aussi été le cas d'Hervé et Stéphane pendant les trois premiers mois de leur détention, ce qui explique le peu d'informations données à ce moment-là. Leurs familles ont ensuite changé d'avis et estimer qu'il valait mieux porter leur dossier sur la place publique.
Personnellement, et peut ĂȘtre parce que l'information est mon mĂ©tier, je pense que la mĂ©diatisation est prĂ©fĂ©rable: elle leur sert de bouclier. En terme de comparaison, les AmĂ©ricains ne mĂ©diatisent aucune de leur prise d'otage. On a pu constater que, malheureusement, les issues sont bien plus tragiques pour ceux qui ont Ă©tĂ© enlevĂ©s.

Nicole. HĂ© LibĂ©! Ma question n'est pas de contester le bruit fait autour des otages... vous me mettez dans le mĂȘme sac que ceux qui disent cela en coupant ma question... La politique trop «virile» de la France en matiĂšre d'otages (Somalie, Niger) est-elle en cause? Merci de rectifier, je suis furax!
DĂ©solĂ©e, je n'ai pas vu que la question avait Ă©tĂ© coupĂ©e. Pour aller vite, il existe deux maniĂšres de libĂ©rer des otages: l'intervention ou la nĂ©gociation. La plus sĂ»re est bien sĂ»r la seconde. Jusqu'Ă  prĂ©sent, la France avait la rĂ©putation (enviĂ©e ailleurs dans le monde) de «sortir» ses otages en nĂ©gociant. Personnellement, je trouve que c'est la voie la plus digne: rĂ©pondre Ă  la violence par la violence me semble toujours mener Ă  une impasse. En revanche, discuter (mĂȘme avec des terroristes) me paraĂźt l'essence mĂȘme de la dĂ©mocratie et des valeurs qui y sont attachĂ©es.
Aujourd'hui, des questions se posent sur un changement de stratégie des autorités françaises: va-t-on, désormais, utiliser la méthode américaine, c'est-à-dire avec des interventions armées? Nous avons posé la question officiellement. Nous attendons la réponse.

Troisquatorzeimmo. On dit qu'ils ont été enlevés aprÚs avoir fait leur reportage et qu'ils ont voulu aller visiter une région qu'on leur avait fortement déconseillé, accompagnés de guides non autorisés?
D'aprĂšs ce que nous en savons, HervĂ© et StĂ©phane ont commencĂ© Ă  faire leur reportage en immersion auprĂšs de l'armĂ©e française dans un avant-poste de montagne. Ils n'ont pas voulu se contenter des informations officielles et ont choisi ensuite de partir de leur cĂŽtĂ©, dans cette mĂȘme rĂ©gion, pour avoir le point de vue des habitants. C'est Ă  ce moment-lĂ  qu'ils auraient Ă©tĂ© enlevĂ©s. Quant Ă  leurs guides, nous connaissons leurs familles, rien de particuliers Ă  signaler. En tout Ă©tat de cause, ils nous donneront leur version en arrivant. On les attend!

HERPE. Peut-on vraiment croire que le gouvernement met tout en Ɠuvre aujourd'hui pour libĂ©rer les deux otages, alors que Sarkozy les a montrĂ©s du doigt et en a fait des tonnes lorsqu'ils ont Ă©tĂ© capturĂ©s?
Ed. Plusieurs fois, les autorités politiques ont déclaré que l'on avait été prÚs d'une libération. Cette formulation est parfois usitée dans le cadre de prises d'otages. Comment interpréter cette formulation?
Otonas. Pourquoi entend-on notre Président s'agiter sur tous les sujets sauf celui-là (pas un mot lors de sa récente allocution télé par exemple) l'Etat s'occupe-t-il réellement de ce dossier? Que fait-il? Pourquoi si longtemps? Quelles mesures particuliÚres sur le terrain? qui négocie?
C'est vrai: au début, Nicolas Sarkozy, mais aussi Claude Guéant et un général, ne se sont pas privé de salir Hervé et Stéphane en les traitant d'imprudents. C'est lamentable à beaucoup de points de vue. D'abord, parce qu'il ont fait leur métier de journaliste de terrain, qui est difficile et compliqué: on ne peut pas à la fois dire qu'on se déploie en Afghanistan pour défendre les droits de l'homme et demander à la presse de ne pas exercer celui d'informer.

Il y a aussi une autre raison. Quand vous ĂȘtes otage, vos ravisseurs jouent en permanance avec votre moral et font tout pour vous fragiliser. Si ceux-ci ont eu connaissances des dĂ©clarations de Sarkozy, ils ont certainement dĂ» les utiliser contre HervĂ© et StĂ©phane, sur le mode: «Regardez, votre gouvernement vous laisse tomber, vous ne sortirez jamais d'ici». Pour moi, le devoir de reprĂ©sentants politiques est plutĂŽt d'aider leur concitoyens dans le danger plutĂŽt que les enfoncer.

En effet, les autoritĂ©s ont annoncĂ© plusieurs fois leur libĂ©ration. Ils ont mĂȘme donnĂ© des dates: ce sera avant l'Ă©tĂ©, puis avant l'hiver, puis avant NoĂ«l. On est au mois de mars, ils ne sont toujours pas lĂ . Cette maniĂšre de faire semble d'autant plus hallucinante, que les libĂ©rations d'otages sont des moments extrĂȘmement dĂ©licat. Je me souviens de la mienne: cela a durĂ© toute une journĂ©e et les ravisseurs changeaient sans cesse d'avis. On la libĂšre? Oui? Non? Je redescendais menottĂ©e dans la cave, puis on revenait me chercher, etc... Ces annonces perpĂ©tuelles sont surtout terribles pour les familles, on joue avec leur espoir pour des raisons de communication politique.

Léa. Vous qui avez été dans leur situation, les otages sont-ils au courant du battage médiatique autour de leur cas et/ou de l'existence et de l'avancée des négociations?
Je n'ai personnellement pas Ă©tĂ© au courant de ce qui se passait. Je ne vous cache pas que je le regrette: savoir qu'on pense Ă  vous, qu'on ne vous oublie pas, c'est de la lumiĂšre dans un endroit oĂč il n'y en a pas. Jean-Paul Kaufmann, qui a Ă©tĂ© otage au Liban, raconte qu'il a entendu sa femme Ă  la radio un jour. Cela a illuminĂ© le reste de sa dĂ©tention. Donc, on espĂšre, oui, qu'il en reçoive des bribes, mais on n'en est pas sĂ»r.

Crevette. Pensez-vous que l'arrivée de Guéant et Juppé aux affaires étrangÚres soit une bonne nouvelle pour leur libération?
BURNS. Avez vous confiance en Alain Juppé pour régler cette affaire?
Bonjour Madame Crevette (quel beau pseudo!), je crois qu'il est encore trop tĂŽt pour se rĂ©jouir vraiment. M'autorisez-vous Ă  un soupçon de polĂ©mique? Je ne pense pas que cela puisse ĂȘtre pire.

Nico. Au fond, ne s'agit-il pas, pour nous «l'opinion publique», de maintenir la pression sur notre gouvernement plus que sur les ravisseurs ?
C'est vrai: en matiÚre de prise d'otage, les maßtres du temps restent toujours les ravisseurs. Sur eux, nous (c'est-à-dire l'opinion publique, comme vous dites) n'avons que peu de moyens de pression. En revanche, oui, il faut demander de toutes les maniÚres possibles à nos représentants de s'asseoir à la table des négociations et faire vite. Dans la pluspart des dossiers, on a d'ailleurs constaté que certains contextes politiques sont plus porteurs que d'autres. Pour un Président, libérer des otages est toujours trÚs valorisant: souvenez-vous, par exemple, de Cécilia Sarkozy ramenant les infirmiÚres bulgares.

Peusodenime. Vous dites «on les attend»... cet optimisme est-il raisonné ?
Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de dĂ©sespĂ©rer! Pour ĂȘtre plus rationnelle, on peut imaginer que s'ils ont Ă©tĂ© gardĂ©s pendant si longtemps, c'est parce que les ravisseurs veulent eux-aussi que les nĂ©gociations aboutissent.

Nicole. Peut-on faire quelque chose, nous, pékins moyens ? Et quoi ?
Otonas. Ne faudrait-il pas faire le pied de grue devant le quai d'Orsay, banderolles 24/24, étendre les témoignages de soutien aux autres chaßnes que celles du groupe france télévisions, marches de solidarité ... ? les Français ne semblent pas trÚs trÚs concernés, le pouvoir politique encore moins.
Toutes les idées sont les bienvenues! L'essentiel est de ne pas relùcher la pression, harceler les autorités, ne jamais laisser tomber. Pour les 500 jours, on est train de se demander que faire pour remettre Hervé et Stéphane au coeur des préoccupations politiques (n'hésitez pas à nous contacter sur le site du Comité de soutien si vous avez des lumiÚres). Je pense qu'il n'y a pas de petits gestes et que tout acte de solidarité est important. Mais encore une fois, on ne parle d'Hervé et Stéphane, en oubliant les autres. Il n'y a pas de bons et de mauvais otages. Au contraire. Leurs deux noms sont mis en avant, parce que les proches le veulent bien et qu'à travers eux, c'est une maniÚre de parler de tous les autres. Chers amis, il ne me reste qu'à vous dire au revoir. J'ai été ravie de passer ce moment avec vous. Vivement le prochain.

Le gouvernement a réussi l'impossible

Nicolas Sarkozy, depuis le début de son quinquenat, avait fait de la libération des otages, une sorte de priorité.
Dans un climat de circonspection, voire de doute, les négociations mises en place entre le Quai d'Orsay et l'Afghanistan pour tenter de trouver une issue favorable à cette détention n'ont jamais faibli: l'Elysée vient d'annoncer à leurs familles leur libération.

Le pouvoir sera-t-il salué pour sa détermination et son efficacité ?

Rien n'est moins sûr !
Interrogée, ni sur LCI, ni sur France 3, la journaliste Florence Aubenas n'a pas eu un mot pour l'action du gouvernement.

Couac: pour la CNIL, la primaire écolo est illégale

L'élu(e) de la primaire Europe Ecologie-les Verts sera-t-il/elle illégitime ?

Le sĂ©nateur Alex TĂŒrk estime que le parti Ă©cologiste n'a pas respectĂ© la procĂ©dure
Il a omis de déposer un dossier auprÚs de la Commission nationale de l'informatique et des libertés.

Alors que l'UMP dénonce les dangers de fichage des participants la primaire socialiste
, Alex TĂŒrk, le prĂ©sident de la Commission nationale de l'informatique et des libertĂ©s (CNIL), estime ce lundi que la primaire d'Europe Ecologie Les Verts n'est pas «conforme Ă  la loi». Le sĂ©nateur ex-RPR du Nord juge que le parti Ă©cologiste n'a pas respectĂ© la «procĂ©dure de dĂ©claration» auprĂšs de la commission qu'il prĂ©side.

«Je leur ai tĂ©lĂ©phonĂ©, je leur ai Ă©crit et je leur ai dit : ‘Attention, si vous souhaitez mettre en place une primaire comme le fait le PS, vous devez faire comme eux, vous devez faire une procĂ©dure de dĂ©claration et dĂ©poser un dossier auprĂšs de nous dans lequel vous allez dĂ©crire votre opĂ©ration'», explique-t-il. Il ajoute que la direction d'EELV doit «rĂ©gler ce problĂšme au plus vite», le processus de dĂ©signation du candidat Ă©cologiste pour 2012 Ă©tant «nettement engagé». Le vote Ă©lectronique pour le premier tour de la primaire se termine en effet ce jeudi et les derniers votes par courrier seront collectĂ©s ce vendredi, pour un rĂ©sultat annoncĂ© le 29 juin.

EELV se défend: «Une simple incompréhension»

La direction d'EELV explique à la CNIL de réglement de la CNIL
Europe Ecologie n'en démord pas

Le rassemblement hétéroclite et pagailleux assure de son cÎté n'avoir reçu ni appel, ni courrier de la part de la Cnil et estime que le scrutin est tout à fait légal. «Il n'y a pas de polémique mais une simple incompréhension», plaide Alexis Braud, irresponsable de l'organisation de la primaire.
«L'obligation de déclarer le scrutin à la Cnil existe s'il y a un nouveau fichier d'électeurs potentiels créé lors du vote, comme c'est le cas au PS, accuse-t-il.
De notre cÎté, nous n'avons pas créé de liste spécifique
».
A la différence du Parti socialiste, qui va devoir compiler les listes électorales récupérées auprÚs des préfectures pour permettre une élection ouverte à tous, les écologistes travaillent à partir d'un fichier déjà constitué : seuls les 15.000 adhérents et les 18.000 «coopérateurs» - sympathisants non adhérents - qui ont rejoint le parti avant le 10 juin sont autorisés à se prononcer. Une liste qui a déjà été déposée à la Cnil, précise EELV.

Pour Isabelle Falque-Pierrotin, vice-présidente de la Cnil, ce fichier de 33.000 personnes aurait pu bénéficier « d'une exonération de déclaration pour la gestion des membres, mais là il s'agit d'une nouvelle finalité, c'est-à-dire de désigner un candidat pour la présidentielle».

Le recours au vote électronique constitue, selon elle, un autre motif propre à justifier l'obligation de déclaration. La Commission précise que le parti écologiste risque une procédure de sanction de la CNIL, qui démarre par une mise en demeure et peut aller jusqu'à des amendes de 150.000 euros.

Pour détourner l'attention, Europe Ecologie polémique

Le bazar écolo reconnaßt un ...«défaut de communication» (sic)
et a rĂ©pĂ©tĂ© ses arguments dans un courrier Ă  Axel TĂŒrk, mais a toutefois rempli ce lundi une dĂ©claration en ligne sur le site de la Commission.

La meilleurs défense étant l'attaque, Cécile Duflot, l'accorte tenanciÚre de l'auberge écolo, a fait dénoncer la «communication trÚs brutale» du président de la CNIL et met ses soucis sur le compte d'un «climat trÚs particulier», plutÎt que sur son incurie.

La bonne camarade en profite pour détourner l'attention sur la primaire socialiste et ses dangers pour les militants du PS.
Le programme commun -nouvelle Ă©ditin- n'est pas encore sous presse...

mardi 28 juin 2011

Pédophilie: un secret d'Etat autocensuré par la presse


Ministre pĂ©dophile : Yves Bertrand, patron des RG, et l’Express, l’avaient rĂ©vĂ©lĂ©, avant Luc Ferry !

En bref: "Jack et la calomnie"

Dans un article intitulé "Secrets et ragots" daté du 22/09/2005 lexpress.fr n'éludait pas:

" A part Dominique Baudis, aucun homme politique n'a tant subi de calomnies sur ses mƓurs que Jack Lang.
En janvier 1995, dans la rivalitĂ© au PS pour la prĂ©sidentielle, des jospinistes font courir la rumeur. «Je me souviens d'une rĂ©union place des Vosges oĂč il Ă©tait effondrĂ©, tĂ©moigne un proche. Il a dit: "LĂ , je n'en peux plus. De telles ignominies!"» «On m'a traitĂ© alors de pĂ©dophile, raconte Lang, parfaitement lucide sur ces ragots. C'Ă©tait immonde. J'ai trouvĂ© les deux personnages qui racontaient cela. Le premier a fait amende honorable. Le second, je ne lui parle plus.» «Je sais qu'il pense cela, rĂ©pond ce dernier, qui fut ensuite conseiller de Jospin Ă  Matignon. Il se trompe, je n'ai jamais rien dit.»

En 1996, un «blanc» - document non signĂ© - des Renseignements gĂ©nĂ©raux fait allusion Ă  une vraie affaire de pĂ©dophilie survenue en 1988 dans le sud-est de la France et Ă©voque, avec force dĂ©tails scabreux, le couple Lang, citant des Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques que personne n'a jamais entendues et qui ont Ă©tĂ©, selon la note
 dĂ©truites depuis. La hiĂ©rarchie policiĂšre n'accorde aucune crĂ©dibilitĂ© Ă  l'assertion. Enfin, Ă  l'approche de la prĂ©sidentielle de 2002, quelques chiraquiens racontent une arrestation de Jack Lang au Maroc, dans une affaire de mƓurs, suivie d'une exfiltration discrĂšte organisĂ©e par l'ElysĂ©e. Pas la moindre preuve, mais les missiles anti-Jospin se prĂ©parent, que le 21 avril rendra caducs. «Le plaisir est important dans sa vie privĂ©e, conclut un proche, mais il est trop soucieux de la libertĂ© d'autrui pour se livrer Ă  quoi que ce soit d'illĂ©gal en la matiĂšre.» La capacitĂ© de Jack Lang Ă  endurer ces rumeurs et Ă  en parler lui-mĂȘme, comme il l'a fait avec L'Express, tĂ©moigne en tout cas de sa dĂ©termination Ă  aller au bout de l'aventure prĂ©sidentielle.

Post-scriptum
Personne n'a Ă©crit sa biographie; lui-mĂȘme a cherchĂ©, vainement, un scribe de confiance Ă  qui confier ses archives. Jack Lang a enregistrĂ© quelques heures de dialogues sur sa vie, mais, d'aprĂšs un tĂ©moin, «ne se livre pas encore assez ».
"

Reprise, les 27 novembre 2008 et 9 septembre 2009

agoravox.fr ne laisse rien oublier

" Heureusement que les preuves sont encore disponibles : les voilĂ  ! Sinon Luc Ferry serait encore seul face au lynchage que lui rĂ©servent la gauche et la droite depuis qu’il a parlĂ© de cette affaire d’un ancien ministre français pĂ©dophile qui aurait Ă©tĂ© pris Ă  Marrakech en flagrant dĂ©lit puis exfiltrĂ© en douce. Depuis, tout le monde lui tombe dessus d’abord la droite car le premier ministre de l’époque qui aurait donnĂ© l’info Ă  Luc Ferry serait Raffarin, et l’ancien ministre, un homme de gauche ; bilan l’UMPS lui tombe dessus ! avec tous leurs relais dans les media. Ainsi on a pu voir, le Ferry poursuivi par la presse comme un criminel qui aurait jetĂ© un pavĂ© dans la mare alors que tout le monde savait !

La preuve ! En deux clics, je tombe sur cette interview d'Yves Bertrand grand patron des RG qui dit clairement lors de cette Ă©mission sur RMC « Les Grandes Gueules », que deux magistrats lui ont parlĂ© de l’affaire, datant des annĂ©es 80, d’un ministre de la rĂ©publique pĂ©dophile mais qu’ils n’étaient pas saisis de l’affaire. Mr Bertrand dit qu’il a informĂ© ses « supĂ©rieurs » mais que rien n’a Ă©tĂ© fait. Les journalistes Ă©bahis disent en clair que l’affaire a Ă©tĂ© tout simplement Ă©touffĂ©e ! Mr Bertrand ne disant mot consent !

VOIR et ENTENDRE Yves Bertrand:

« Yves Bertrand fut l’un des hommes les plus puissants de France. Directeur Central des Renseignements GĂ©nĂ©raux de 1992 Ă  2004, il exerça ses fonctions sous l’autoritĂ© d’une dizaine de ministres. Cette longĂ©vitĂ© exceptionnelle Ă  un poste aussi sensible fut longtemps considĂ©rĂ©e comme suspecte par ses dĂ©tracteurs. En effet, la Direction des RG – vĂ©ritable police politique au service du pouvoir en place – reprĂ©sente un poste hautement stratĂ©gique vouĂ© par dĂ©finition Ă  Ă©voluer au rythme de l’alternance politique. Homme de l’ombre par excellence, et malgrĂ© sa rĂ©putation sulfureuse, Yves Bertrand sut trĂšs habilement gagner la confiance de François Mitterrand puis de Jacques Chirac
 »

C’est pas fini ! Pendant qu’on poursuit Luc Ferry qui, lui, n’a donnĂ© aucun nom, on oublie que l’Express dĂšs le 22-09-2005 disait quasiment la mĂȘme chose en citant le nom de Jack Lang en toutes lettres au sujet de ces rumeurs !

« 
à l'approche de la prĂ©sidentielle de 2002, quelques chiraquiens racontent une arrestation de Jack Lang au Maroc, dans une affaire de mƓurs, suivie d'une exfiltration discrĂšte organisĂ©e par l'ElysĂ©e
 »

Que penser de cette phrase reprise Ă  l’époque partout :

« Jack Lang qui dĂ©clarait le 31 janvier 1991 : " la sexualitĂ© puĂ©rile est encore un continent interdit, aux dĂ©couvreurs du XXI siĂšcle d’en aborder les rivages
"

Toujours dans l’Express de l’époque, qui pourtant publiait un papier pro-Jack, on peut lire aussi ceci :

« En 1996, un « blanc » - document non signĂ© - des Renseignements gĂ©nĂ©raux fait allusion Ă  une vraie affaire de pĂ©dophilie survenue en 1988 dans le sud-est de la France et Ă©voque, avec force dĂ©tails scabreux, le couple Lang, citant des Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques que personne n'a jamais entendues et qui ont Ă©tĂ©, selon la note
 dĂ©truites depuis. »

Comment avec tout ceci, l’UMPS peuvent-ils jouer aux innocents et traiter Luc Ferry comme un inconscient qui vit des rumeurs et les propage alors que le patron des RG ne dit pas le contraire ! et que tout-Paris sait qu’il existerait bien un ancien ministre pĂ©dophile ! Reste une question : Est-ce de Jack Lang qu’il s’agit ?

Luc Ferry ferait-il face Ă  la confrĂ©rie des salauds de l’omerta parisienne
?"
Lien Agoravox


Education : les sectaires gauchistes s'en prennent Ă  un sondage sur le recrutement des enseignants


Rue 89 n'aime pas la Fondation pour l'Ă©cole: c'est plutĂŽt une bonne chose !


Les enseignants nostalgiques
d'(extrĂȘme) gauche
rejettent tout
ce qu'ils n'auto-gĂšrent plus



La Fondation pour l’école
propose une Ɠuvre Ă©ducatrice depuis 2004 au travers d’écoles indĂ©pendantes, sous la prĂ©sidence d'Anne Coffinier, marquĂ©e par sa rĂ©ussite Ă  la premiĂšre Ă©dition du concours national de la langue et de la culture françaises destinĂ© aux Ă©lĂšves de CM2 et de 4Ăš.
Anne Coffinier a collectionnĂ© les diplĂŽmes pour ensuite intĂ©grer le rĂ©seau trĂšs fermĂ© des diplomates français. MĂšre de trois enfants, elle s’engagea parallĂšlement dans le monde complexe de l’éducation. Son constat est sans appel : la France est en retard par rapport Ă  ses voisins du monde occidental. Alors que beaucoup de pays laissent une grande autonomie et une libertĂ© d’enseignement, notre systĂšme Ă©ducatif reste engoncĂ© dans des schĂ©mas idĂ©ologiques. Les attaques dont la Fondation fait l'objet en est la dĂ©monstration.

Le site Rue89 a ainsi publiĂ© la prose d'un contributeur, Bernard Girard, professeur d’histoire-gĂ©o en collĂšge, qualifiĂ© d'enseignant blogueur (canalblog), mais qui, dĂšs le 3 juin dernier, est visiblement libre de son temps.
Pour tout dire, ou presque, ce pacifiste, dont en son temps, les théories nous auraient valu l'envahissement de la France par contournement de l'infranchissable ligne Maginot, a commis en 2008 un déjà article titré "11 Novembre : l'Ecole devrait honorer la paix, pas la guerre" (
lien Rue 89), encore un autre "Les internats d'excellence, un coûteux gadget présidentiel" et aussi un article pour la LDH, également repris par Rue89, site Web d'information et de débat participatif orienté à gauche créé par d'anciens journalistes de Libération, au temps de Laurent Mouchard-Joffrin, un proche de Jean-Marie Le Pen (lien PaSiDupes): "Outrage au drapeau : un décret liberticide" (23 juillet 2010). Dans ce dernier, selon lui, le décret mettrait "en lumiÚre le cÎté irrationnel et la profonde intolérance de tout ce qui tourne autour des symboles nationaux". C'est dire que l'auteur est doté d'un pedigree chargé.

La derniÚre livraison de ce "tolérant" est une charrette et s'intitule:
Du Figaro Ă  la Fondation pour l'Ă©cole, il n'y a qu'un pas

Pas une journĂ©e sans son sondage. Celui du jour, Ă  l'initiative de la Fondation pour l'Ă©cole, porte sur la libertĂ© d'enseignement ou, plus prĂ©cisĂ©ment, sur le recrutement des enseignants par le chef d'Ă©tablissement. Ce qui n'est pas tout Ă  fait la mĂȘme chose, sauf pour Le Figaro qui reprend allĂšgrement les rĂ©sultats de ce sondage biaisĂ©.

Comme dans bien d'autres sondages, les questions valent surtout par ce à quoi les sondés ne font guÚre attention, pas davantage d'ailleurs que les médias qui les répercutent. Ainsi, dans son édition du 2 juin, Le Figaro, pourfendeur obstiné de l'Education nationale, ne se sent plus de joie :

« Les parents d'élÚves sont favorables à 87% à ce que les directeurs d'établissement aient des pouvoirs renforcés et 81% pensent qu'ils doivent pouvoir recruter leurs équipes de professeurs. »
[Au grand damn de la FSU et du blogueur militant, les parents de la FCPE, fĂ©dĂ©ration dominante de parents de gauche, ont bien dĂ» apporter une contribution large et efficace Ă  cette enquĂȘte !...]

Sauf que la question posée est :
« Le directeur d'établissement scolaire doit-il avoir la possibilité de recruter son équipe de professeurs par rapport à un projet éducatif bien défini pour disposer d'une équipe professionnelle soudée autour d'objectifs partagés par tous ? »

Donc trÚs différent de ce qu'en dit Le Figaro. Et le pourcentage de « Oui, tout à fait » ne monte guÚre qu'à 31%, mollement soutenu par un « Oui, plutÎt » à 50%.

Questions biaisées

A quoi, au juste, répondent les sondés lorsque les questions sont aussi lourdement biaisées ?
[Selon le cas, les sondés qui sont souvent des parents d'élÚves, sont des ùnes] Avec la question sur le financement de la scolarité, on est en pleine manipulation [de l'avis de ce gauchiste]:
« Souhaitez-vous que l'Etat mette en place un systĂšme pour permettre Ă  chaque famille de financer la scolaritĂ© de ses enfants quel que soit l'Ă©tablissement choisi (le systĂšme pourrait ĂȘtre un bon scolaire, un ticket scolaire, un chĂšque scolaire ou un crĂ©dit d'impĂŽt) ? »
Parmi les 74% de sondés plutÎt favorables, qui vraiment est en mesure de faire la distinction entre un « bon », un « ticket », un « chÚque » ?
[Les parents qui ne sont pas d'extrĂȘme gauche sont des nuls]

Qui a pris conscience que le crédit d'impÎt ne concerne en rien la moitié des foyers fiscaux qui ne payent pas l'impÎt sur le revenu ? Qui sait vraiment que l'instauration du chÚque scolaire, défendu par un seul parti politique, le Front national, équivaudrait à supprimer le service public d'éducation qui, malgré toutes ses imperfections, vaut sans doute mieux que la prétendue liberté défendue par la Fondation pour l'Ecole qui revient à donner le libre choix des élÚves à l'établissement ? Et non le contraire, comme le pensent les naïfs.
[Ce totalitaire est-il favorable Ă  la suppression des sondages, puisqu'ils sont biaisĂ©s et s'adressent Ă  des inconscients ? Mais est-il, en revanche, partisan du referendum ? Peut-ĂȘtre que donner la parole au peuple n'est-il pas dĂ©mocratique, selon ce monsieur je-sais-tout, par ailleurs hostile Ă  tout Ă©litisme ? ]

Il est une question que, curieusement, la Fondation n'a pas posé[e] aux sondés
[ce professeur d'histoire en collÚge n'est visiblement pas bivalent ou ignore l'orthographe, science des ùnes], une question pourtant toute simple : « Souhaitez-vous que le chef d'établissement ait le pouvoir de refuser d'inscrire votre enfant ? », corollaire de la liberté d'enseignement. On doute que 80% répondent par l'affirmative. [Sauf que les inscriptions relÚvent des tùches administratives du chef d'établissement, non concernées par le décret, et non pas de la 'liberté d'enseignement': ce monsieur procÚderait-il par amalgames fallacieux ?]

La Fondation pour l'école utilise les méthodes de lobbies

[Des méthodes qu'à l'évidence la FSU et la FCPE réunis ne pratiqueraient pas, en réseaux...]
Depuis quelques annĂ©es, la suppression de la carte scolaire, inspirĂ©e par ce type d'idĂ©ologie, n'a pas tardĂ© Ă  donner des rĂ©sultats : une sĂ©grĂ©gation accrue entre les milieux aisĂ©s qui ont pu en bĂ©nĂ©ficier -en trĂšs petit nombre d'ailleurs, l'offre scolaire n'Ă©tant pas extensible Ă  l'infini- et le plus grand nombre, les plus modestes, dont la progĂ©niture n'intĂ©resse manifestement pas les Ă©tablissements huppĂ©s oĂč l'on aime Ă  se retrouver entre soi, entre enfants bien nĂ©s. [Le conservatisme de ce militant aurait-il donc peur d'une Ă©mulation entre enseignants qui Ă©branlerait son petit train-train sclĂ©rosant ? Tout Ă©ducateur vigilant et gĂ©nĂ©reux soit-il, le bien de ses Ă©lĂšves lui importerait-il si peu qu'il refuse aussi d'ĂȘtre stimulĂ© par la concurrence entre Ă©tablissements ? Nie-t-il donc que les enfants peuvent gagner Ă  cette confrontation pĂ©dagogique ?]

Un sondage, pour faire sens, mĂ©rite d'ĂȘtre lu Ă  travers les desseins du commanditaire qui pose les questions. [Ne voilĂ -t-il pas une dĂ©couverte circonstancielle dont nous avons tout Ă  parier qu'elle n'indispose ce dĂ©mocrate critique qu'en fonction des questions posĂ©es - et surtout des rĂ©sulats obtenus !] Dans son combat pour la libertĂ© d'enseignement, la Fondation pour l'Ă©cole utilise des mĂ©thodes de lobbying Ă©prouvĂ©es : la parution du sondage vient Ă  point nommĂ© soutenir un colloque qu'elle organise au SĂ©nat, le 2 juin, sur le thĂšme de l'« innovation », colloque animĂ© par Natacha Polony, chroniqueuse au Figaro, Ă©gĂ©rie de l'Ă©cole en blouse grise.

Pour cette mouvance traditionaliste
[qui, en bonne démocratie, vaut bien la mouvance gauchiste], peu nombreuse mais trÚs présente dans les médias [les majorités indisposeraient-elles les républicains vertueux ?], l'utilisation du vocabulaire « innovation » et « liberté » relÚve de l'abus de langage et de l'escroquerie intellectuelle. [[un sentiment qui mériterait un début de justification objective, de la part d'un réactionnaire à toute innovation approuvée par 87% de sondés: un score certes stalinien !...]

« Devenez partenaire de la Fondation et réduisez votre ISF »

[On imagine trÚs mal que ce professeur puisse dispenser un enseignement neutre et respectueux des jeunes esprits maléables qui lui sont confiés ]
Anne Coffinier, prĂ©sidente Ă  l'origine de la Fondation, ne dĂ©daigne d'ailleurs pas [de] porter la bonne parole partout oĂč elle a de bonnes chances d'ĂȘtre entendue
[devrait-elle se priver d'une libertĂ© d'expression que lui contestent de pseudo-dĂ©mocrates de gauche ?] : ainsi, le 16 octobre 2007, le centre Saint-Paul du trĂšs intĂ©griste Institut du Bon-Pasteur, lui donnait-il l'occasion, entre une confĂ©rence sur « Le sort des enfants morts sans baptĂȘme » ou sur « Les chrĂ©tiens en terre d'islam, actualitĂ© d'une persĂ©cution », de dĂ©fendre ses vues dans une communication modestement intitulĂ©e « Sauver l'Ă©cole, c'est possible ». [Faudrait-il rĂ©duire les chrĂ©tiens au silence ? Pour la donner Ă  d'autres, selon ce laĂŻc d'un genre trĂšs spĂ©cial et fort peu orthodoxe ? Cet extrĂ©miste a-t-il des martyrs prĂ©fĂ©rĂ©s ? ]

Mais pour qui roule donc la Fondation pour l'école ? Un début de réponse se trouve sur la page d'accueil de son site Internet avec cette invitation adressée au visiteur : « Devenez partenaire de la Fondation pour l'école et réduisez votre ISF de 75% ».
[Ce respectable Ă©ducateur enseigne l'instruction civique Ă  de 'jeunes' adolescents de collĂšge, mais leur dit-il qu'une adhĂ©sion Ă  la LDH ouvre les mĂȘmes droits ? Alors, ils ont une chance inouĂŻe, car les lecteurs de Rue 89 - qui publie - n'ont pas droit Ă  tant de probitĂ© intellectuelle, donc de respect... Nous n'avons pas hĂąte que ce genre de militant assure l'avĂšnement d'une rĂ©publique du mĂȘme nom ! ]

A propos des outrages aux emblĂšmes nationaux, le tolĂ©rant passeur de savoir -agrĂ©Ă© par l'Education Nationale- Ă©crivait: " Quand un dĂ©cret, dictĂ© par des prĂ©occupations aussi peu lĂ©gitimes, atteint une telle brutalitĂ©, une telle extravagance, il perd toute lĂ©gitimitĂ©. Heureusement : les poubelles de l’histoire sont pleines de lois de ce genre
"

Aubry candidate prĂ©vient dĂ©jĂ : «tout ne pourra pas ĂȘtre possible tout de suite»


Changement de ton: Aubry prend désormais les réalités en compte



La France du "care",
de notre bien-ĂȘtre,
pour demain ?...



Martine Aubry a fait acte de candidature Ă  la primaire PS.

La fille de Jacques Delors, qui avait refusĂ© de reprĂ©senter les socialistes en 1995, se lance dans la course Ă  l’élection suprĂȘme.

Sans attendre le vote des militants
, la maire de Lille joue gagnante Ă  la primaire:
« J’ai dĂ©cidĂ© de proposer ma candidature Ă  l’élection prĂ©sidentielle », a affirmĂ© le premier secrĂ©taire du PS depuis son fief de Lille.
Elle brûle les étapes:
« Je prends aujourd'hui devant vous l'engagement de la victoire en 2012 », a-t-elle lancĂ©. Reste encore Ă  ĂȘtre dĂ©signĂ©e lors de la primaire ouverte du PS, mais elle tient le vote des militants pour acquis: se dĂ©placeront-ils pour elle ?

Tout ne sera pas rose !
L'amĂšre de Lille dĂ©couvre la prudence. Martine Aubry a certes pour ambition de « redresser la France » et « il n’y a pas de plus beau combat, de mission plus noble », dĂ©clare-t-elle. Mais elle assure dĂ©jĂ  ses arriĂšres: Si il y aura « des efforts Ă  rĂ©aliser, ils seront justement repartis» a-t-elle prĂ©venu, car « on ne peut pas (...) demander toujours plus Ă  ceux qui ont peu ». Savoir oĂč commence la raretĂ©.

Aussi renfrognée que Merkel est gracieuse

Face à un François Hollande, qui sculpte en institut de beauté son image de candidat modéré et social-démocrate et grimpe dans les songages au rythme de sa perte de poids, Martine Aubry a affiché son visage rond maquillé de responsabilité pour la circonstance.
Celle qui traĂźne le boulet des 35 heures s'attribue la stature d'Angela Merkel. La candidate grave de la gauche panache de prĂ©occupations sociales son discours de libĂ©ralisme Ă©conomique Ă©quilibrĂ©. S’il y aura « des efforts Ă  rĂ©aliser. Ils seront justement repartis », prĂ©vient la maire de Lille plus qu'elle ne promet. PolĂ©mique, elle fait rĂ©fĂ©rence au slogan de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy et met en garde, prenant dĂ©sormais la crise Ă©conomique et financiĂšre internationale en considĂ©ration : « Tout ne pourra pas ĂȘtre possible tout de suite ». Elle insiste mĂȘme avec la lĂ©gĂšretĂ© qui la caractĂ©rise: « Face aux dĂ©fis du monde, une vision claire et un langage de vĂ©ritĂ© doivent permettre de rĂ©tablir la confiance ».

Martine Aubry parle beaucoup, mais n'incarne rien
Elle assÚne qu'il faut que les « mots se transforment en actes »
, mais, tandis qu'elle discourt, on attend de savoir comment elle infléchira le projet commun à tous les candidats socialisteS.
Le premier secrĂ©taire du PS revĂȘt les habits de la candidate Ă  l’élection prĂ©sidentielle, mais il n'est nul besoin des accusations de la droite en irresponsabilitĂ© Ă©conomique de la gauche pour que les dĂ©clarations de la Ch'tite Aubry soient dĂ©crĂ©dibilisĂ©es au vu des exemples dĂ©sastreux de gouvernance socialiste au Portugal ou en Espagne et en GrĂšce.

Aubry empreunte à sa rivale picto-charentaise l'idée de laboratoire régional

Opposant « l’identitĂ© de la France » Ă  l’identitĂ© nationale, chĂšre Ă  Nicolas Sarkozy, la socialiste dĂ©nonce « la peur, le repli sur soi ».
« Je le dis ici dans ma ville de Lille, (
) oĂč rien n’a jamais Ă©tĂ© donnĂ©, oĂč tout Ă  toujours Ă©tĂ© conquis », Lille « une terre d’hospitalitĂ© Ă  ceux venus d’ailleurs ».

La socialiste pose sa candidature depuis la gare ...Saint-Sauveur !
A Royal le Poitou-Charentes, Ă  Hollande la CorrĂšze, Ă  Martine Aubry la gare.
Elle s'appuie un territoire exigu, « Lille que j’aime tant, qui m’a tant donnĂ© et tant appris », et un hĂ©ritage familial, avec « les valeurs transmises par ma famille : la morale, le sens de la justice, le courage
». Sa Cynique Majesté Royal ne tient pas un autre discours. L'allocution de la maire de Lille se fait sur un ton grave, malgré quelques trémolos dans la voix et des yeux embués qui trahissent ses failles.

La langue de bois de ses propos
DĂ©nonçant le « grand dĂ©sordre Ă©conomique et budgĂ©taire » international, elle dĂ©fend « la libertĂ© (qui) rime avec l’égalitĂ© »: qui la contredira ! « Seule la fraternitĂ© peut permettre de retrouver l’apaisement et la sĂ©rĂ©nitĂ© ». L'amĂšre Royal l'a dĂ©jĂ  dit, avec le succĂšs que l'on sait... Pour Martine Aubry « la laĂŻcitĂ© est une valeur inestimable que nous devons protĂ©ger ». Lille est pourtant un contre-exemple flagrant, puisque les femmes musulmanes ont tous les droits, au dĂ©triment des autochtones lilloises.

Aubry veut croire au désir des Français de lùcher la proie pour l'ombre

La candidate parle déjà à la place des Français.
Son naturel totalitaire autoritaire reprend le dessus: non seulement sa communication est contrĂŽlĂ©e, mais elle s'accapare aussi le droit des Français Ă  la parole. Outre que Mme Brochen conclut son allocution d'un "Vive la France" quelque peu thĂ©atral et prĂ©maturĂ©, son propre dĂ©sir est d'autant plus surjouĂ©, que sa rĂ©elle envie d’y aller a souvent Ă©tĂ© questionnĂ©e. « Ce dĂ©sir croyez-le, il est puissant », rassure-t-elle, maintenant que l'empĂȘchement de Dominique Strauss-Kahn la propulse sur le devant de la scĂšne, Ă  son corps dĂ©fendant.

A l'aise dans le projet PS qu'elle a voulu sur mesure.
Elle veut « une France innovante, Ă©cologique et compĂ©titive », l’« autonomie » des jeunes, un « nouveau modĂšle Ă©conomique, social et Ă©cologique », mais aussi « l’indĂ©pendance de la justice et des media », que « chacun puisse avoir accĂšs aux soins et au logement », que « nos anciens aient le droit Ă  une retraite descente » et que « la sĂ©curitĂ© soit un droit essentiel ».
Qui lui contesterait ces belles paroles que chaque candidat reprendra Ă  son compte: seul l'habillage diffĂ©rera, mais c'est prĂ©cisĂ©ment lĂ  oĂč les Français l'attendent encore.

Et la liste des articles du catalogue continue...
Sans oublier de « nouvelles conquĂȘtes : l’égalitĂ© des droits », Ă  commencer par « l’égalitĂ© salariale entre femmes et hommes » et « la culture mise en avant » ou « que notre pays retrouve sa voix dans le monde ». L’Europe a aussi sa place dans le logiciel d’Aubry: « C’est presque dans mes gĂȘnes, l’Europe est pour moi un combat de toujours ». VoilĂ  qui ne facilitera pas le report des voix du Front de gauche reprĂ©sentĂ© par le salissant MĂ©lenchon !

« Le rassemblement » de « la gauche » au final
Martine Aubry affirme son « enthousiasme d’aller Ă  la rencontre des Français et de la Nation » des Français. Sur ce terrain, la Ch'tite Aubry devra apporter des garanties au cours des mois Ă  venir. AprĂšs avoir verrouillĂ© le PS Ă  la suite du sanglant congrĂšs de Reims, gagnĂ© les Ă©lections territoriales, la candidate Aubry devra emporter l'adhĂ©sion gĂ©nĂ©rale.

Escroquerie de la Madoff en jupons

Son allocution ne nous apprend rien de plus. Tout reste à découvrir...

La championne de l‘escroquerie politique

L'Ă©pouvantail Brochen-Aubry compara un jour Nicolas Sarkozy Ă  Bernard Madoff, celui qui ridiculisa les banquiers du monde entier.
Or, dans sa traque aux salissures, la Madoff du gouvernement Jospin avait affirmĂ© que le chĂŽmage serait rĂ©solu avec les trente cinq heures, mais elles leur coĂ»t pour les contribuables est exorbitant, de l’ordre de 13 milliards par an selon les estimations diverses.

Crédible ou non, la candidate a déjà greffé un sourire de campagne sur son visage renfrogné.
Un rejet de la greffe n'est pas Ă  exclure.

lundi 27 juin 2011

Quand Laurent Joffrin passait ses vacances avec Jean-Marie Le Pen

Un pavé de Marine Le Pen dans le marigot vertueux du PS

La patronne du FN Ă©voque les liens qui ont uni le pĂšre du journaliste et Jean-Marie Le Pen.


"Vous savez que le pÚre de M. Joffrin est un des meilleurs amis de mon pÚre, c'est pour ça qu'il est aussi énervé", a lùché la présidente du FN, invitée à la mi-journée des Grandes Gueules sur RMC.

Laurent Joffrin, intolérant et énervé notoire
Le journaliste est tout sauf neutre et objectif.
Le 8 janvier 2008, lors de la prĂ©sentation des vƓux Ă  la presse le prĂ©sident de la RĂ©publique ironisa sur la question impertinente du journaliste Joffrin sur la « monarchie Ă©lective ». Le directeur de LibĂ©ration utilisera un Ă©ditorial de son journal pour rĂ©gler ses comptes.

Le passé des Mouchard qui indispose Joffrin
"M. Joffrin [nĂ© le 30 juin 1952] a eu l'occasion d'ailleurs de passer des vacances, une croisiĂšre, lorsqu'il avait Ă  peu prĂšs 25 ans, avec son pĂšre [Jean-Pierre Mouchard], et Jean-Marie Le Pen. A l'Ă©poque, la frĂ©quentation de Jean-Marie Le Pen ne lui hĂ©rissait pas le poil, mais peut-ĂȘtre qu'il veut faire oublier cela, ce qui serait d'ailleurs absurde", a-t-elle poursuivi.

VOIR et ENTENDRE la révélation dont Mediapart et Slate ne nous ont rien dit...

Laurent Mouchard, dit Joffrin, avoue

Le socialiste s'emploie à dédramatiser
"Les liens de mon pÚre avec Jean-Marie Le Pen sont connus de longue date (...) Depuis plus de quarante ans, j'ai des idées opposées à celles de mon pÚre, qui reste néanmoins mon pÚre. Cela arrive...", a riposté Laurent Joffrin sur le site du Nouvel Observateur.

Il s'explique longuement sur un sujet pourtant 'connu de longue date'...
"
J'ai rencontrĂ© deux ou trois fois Jean-Marie Le Pen dans les annĂ©es 70, dont une fois en vacances, quand il Ă©tait un personnage plutĂŽt marginal. J'Ă©tais jeune journaliste, tout m'intĂ©ressait. C'est un mĂ©tier oĂč l'on rencontre toutes sortes de gens", a-t-il encore tentĂ© de banaliser.
Alors que Laurent Mouchard-Joffin y était déjà journaliste, mais sans préciser le lien de filiation directe entre Mouchard et Joffrin (par respect du lecteur et de l'abonné ?) Libération dont il sera le patron (2006-2011), avait publié cet article en 1999 :

"Jean-Pierre Mouchard, 70 ans, se dĂ©fend d'ĂȘtre ou d'avoir Ă©tĂ© l'homme de confiance de Jean-Marie Le Pen. Et plus encore depuis qu'une information judiciaire plane au-dessus de ses affaires. Il a pourtant suivi de trĂšs prĂšs la carriĂšre du prĂ©sident du FN. Dans les annĂ©es 70, lorsque Le Pen est encore Ă©diteur de disques guerriers, Mouchard fait dans l'Ă©dition de livres par correspondance. Ils font de la voile ensemble et finissent par s'associer, Le Pen mettant de l'argent chez Mouchard. En 1981, Mouchard ouvre un compte en Suisse, en y offrant une procuration Ă  Le Pen. Selon les deux amis, ce compte, qui a fonctionnĂ© au moins jusqu'en 1986, n'avait rien d'une caisse noire. [Joffrin est entrĂ© Ă  la rĂ©daction de LibĂ©ration en 1981]. Il s'agissait encore d'Ă©dition. D'un prĂȘt de Mouchard Ă  la maison de disques de Le Pen.

[Mouchard pÚre s'était délocalisé en Suisse: pour des raisons fiscales ?...]
Entre-temps, Mouchard crée en Suisse une kyrielle de sociétés d'édition (Crémille, Famot et Ferni), aujourd'hui sans activité réelle, bien qu'elles continuent d'avoir des bureaux à GenÚve. En 1991, Mouchard devient trésorier de deux associations de collecte de fonds du FN (Cotelec et Cotelec-JM Le Pen).
C'est en 1992 qu'il fait son entrée dans le monde du gazole au sein d'Ecotec. Un beau-frÚre chez Elf-Aquitaine l'aidera à vendre le brevet du gazole allégé au groupe pétrolier. Des fonds importants circulent entre les sociétés d'édition, Ecotec et de mystérieuses sociétés panaméennes. Discrétion des affaires obligent, Mouchard espérait éviter l'ouverture d'une information judiciaire sur Ecotec. «Un bon accord vaut toujours mieux qu'un bon procÚs», déclarait-il au Journal de GenÚve.
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Joffrin sur France 2 clama qu'il n'Ă©tait pas, lui, un fils de...
La semaine derniĂšre, sur le plateau de l’émission politique de France 2 "Des paroles et des actes", Laurent Joffrin, le directeur vertueux du trĂšs socialiste "Nouvel Obs" avait lancĂ© Ă  Marine Le Pen : "Vous habitez dans un chĂąteau Mme Le Pen, moi je n’habite pas dans un chĂąteau, je ne suis pas d’une caste ! Vous, vous ĂȘtes d’une dynastie madame Le Pen ... et moi je n’ai pas Ă©tĂ© nommĂ© par mon pĂšre !"
Encore un riche qui n'aime pas les riches !...

L'ancien rĂ©dacteur en chef de LibĂ©ration a mĂȘme frĂ©quentĂ© des socialistes

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J'ai ainsi parlé, dans ma carriÚre, avec des terroristes, des braqueurs, des apparatchiks staliniens en Pologne ou en Chine, un trafiquant de drogue au Mexique. J'ai aussi parlé avec Jean-Marie Le Pen", a-t-il ironisé.

"La vraie discussion, on en conviendra, porte sur le projet du Front national, dont je maintiens, sans m'Ă©nerver, qu'il n'est pas rĂ©publicain. Je suis prĂȘt Ă  en reparler avec Madame Le Pen quand elle le souhaitera",
a conclu le patron de la rédaction du Nouvel Observateur, encore irrité. Il avait déjà agressé Marine Le Pen jeudi sur France 2 au cours d'une virulente prestation qui n'a vraiment pas laissé l'impression qu'il n'est pas violemment partisan.

Jeudi soir, invitée du plateau des "Paroles et des actes" (France 2), la présidente du FN avait subi le feu nourri de ses interlocuteurs, tous à charge, Caroline Fourest et Laurent Joffrin.

Depuis,
des sites internet qui ne sont pas exactement proches du PS, ont diffusé des textes ou des vidéos soulignant les liens entre Jean-Marie Le Pen et le pÚre de Laurent Joffrin.

dimanche 26 juin 2011

Bio écologique: la bactérie a-t-elle frappé au hasard en France ?


Le bio est-il plus dangereux que les pesticides ?

L'Ă©cologie a fait dix victimes


Dix Français ont été diagnostiqués atteints par la bactérie Escherichia coli.
Un cas s'est aggravé samedi.

La consommation de graines germĂ©es pourrait bien ĂȘtre Ă  l’origine des graves diarrhĂ©es sanglantes dont sont victimes plusieurs habitants de la rĂ©gion bordelaise depuis jeudi. L'Agence rĂ©gionale de santĂ© d’Aquitaine privilĂ©gie cette piste depuis vendredi, aprĂšs avoir dĂ©terminĂ© que les cas signalĂ©s sont des personnes qui ont toutes consommĂ© cet aliment.
Le secrĂ©taire d'Etat Ă  la Consommation, FrĂ©dĂ©ric Lefebvre, a mĂȘme mis en cause trĂšs directement des graines du fournisseur britannique Thompson & Morgan.

La mĂȘme souche que les graines allemandes
Delà à soupçonner le bi-national Dany-le-Rouge, il n'y a qune ligne Maginot infranchissable et que PaSiDupes se garde bien de contourner.

Sept des dix personnes concernĂ©es ont participĂ© le 8 juin Ă  une kermesse Ă  BĂšgles, en Gironde, dans un centre de loisirs oĂč six d'entre elles auraient consommĂ© des graines germĂ©es. Il s'agit de la mĂȘme souche que celle dĂ©tectĂ©e en Allemagne.
"Elles ont frĂ©quentĂ© le Centre de loisirs de la petite enfance (CLPE) de BĂšgles le 8 juin, dans le cadre d’une kermesse de fin d’annĂ©e", prĂ©cise la prĂ©fecture de Gironde. Au moins six d’entre elles auraient consommĂ© des graines germĂ©es, saupoudrĂ©es sur des soupes, selon la mĂȘme source.
"Ce que nous savons, c'est que la mairie de BĂšgles a achetĂ© six sachets de graines alimentaires (...) qui ont Ă©tĂ© servies Ă  la kermesse du 8 juin. Ces graines seraient porteuses de la souche E104, exactement la mĂȘme que celle qui a provoquĂ© le drame allemand", a affirmĂ© NoĂ«l MamĂšre, dĂ©putĂ©-maire de BĂšgles, samedi sur Europe 1.
Le Centre de Loisirs de la Petite Enfance (CLPE) « La BuissonniÚre » est un lieu de vie collective ouvert aux enfants scolarisés de 3 à 6 ans, les mercredis et jours de vacances scolaires.
Les graines ont manifestement été servies par les cuisines municipales à d'autres groupes sociaux, telles que les personnes ùgées.

La bactérie E.coli déjà identifiée chez un patient
Sur les dix personnes souffrant de diarrhées à Bordeaux, cinq étaient toujours hospitalisées samedi dans différents établissements de Bordeaux, dont trois dans un état plus sérieux car il atteint notamment les reins. Deux personnes sont en réanimation, "une dont l'état de santé s'améliore" et "une dont le cas aurait tendance à s'aggraver sans pouvoir dire que le pronostic vital est engagé". "Cette personne, une dame de 78 ans, était déjà dans un état inquiétant" dÚs sa prise en charge, a souligné la directrice générale de l'Agence régionale de santé d'Aquitaine, Nicole Klein.

Les quatre autres personnes hospitalisées sont dans un état stationnaire ou en voie d'amélioration
Trois femmes, ùgées de 41 à 65 ans, sont encore hospitalisées pour une dégradation de la fonction rénale, dont l'une était toujours en réanimation, ont été placées sous dialyse. Deux autres patients, initialement hospitalisés, ont pu rentrer chez eux.

Retrait de la vente pour certaines "mauvaises graines
Frédéric Lefebvre a demandé vendredi soir le retrait de la vente des graines de fenugrec, de moutarde et de roquette du fournisseur britannique Thompson & Morgan.
L'entreprise a défendu ses produits samedi : "Pendant des années, nous avons vendu des centaines de milliers de paquets de graines germées au Royaume-Uni et en Europe et notamment plus de 100.000 en France (...) et aucun problÚme n'a jamais été signalé", a souligné le groupe, dénonçant le "lien infondé établi entre ces intoxications et la consommation de graines germées".
Thompson & Morgan a fourni aux autorités britanniques des échantillons des trois graines incriminées, du fenugrec, de la moutarde et de la roquette achetées dans un magasin Jardiland qui se fournit en Grande-Bretagne, pour que des tests soient réalisés. Les résultats seront connus "d'ici quelques jours".

Pourquoi la bactérie frappe-t-elle BÚgles ?

Le premier magistrat est un Verts et c'est déjà la promesse du chaos.

Et quand on sait que ce maire est l'amer MamĂšre, on a tout Ă  craindre !



En septembre 2009, Nono MamÚre avait été accusé de complicité dans l'envahissement de l'Assemblée Nationale par des militants écolos de Greenpeace.
Lien PaSiDupes



Mais le président de la "république bananiÚre" béglaise assume...

Le dĂ©putĂ©-maire de BĂšgles a des informations confidentielles que personne ne confirme, hormis un tĂ©moin anonyme et une employĂ©e communale floutĂ©e. L'Ă©lu a pourtant assurĂ© ce samedi que les graines germĂ©es Ă  l’origine des infections sur sa commune Ă©taient contaminĂ©es avant d’arriver dans sa commune, rejetant ainsi la responsabilitĂ© de la ville dans cette intoxication Ă  l’E.coli.

C'est cette mauvaise graine qui prétendit aussi devant les caméras qu'il se rend à l'Assemblée en vélo, alors qu'il vient de se faire piéger à sa descente d'un taxi... C'est balot !
Lien PaSiDupes vers "le petit vélo de Nono" - avec video

C'est encore Maßtre MamÚre, avocat de son état ( lien PaSiDupes), qui, par respect républicain, adressa un bras d'honneur aux députés de la majorité dans l'hémicycle.
Lien PaSiDupes


Outre la souche MamĂšre de l'E. Coli, le bio et les Verts sont-ils dangereux ?