Combien d'heures d'antennes aura coûté cette célébration corporatiste ?
Les Français ont encore subi la dictature des fonctionnaires de l'information
Nous étions heureux du retour des deux otages, mais le sommes-nous désormais tant que cela ? Nous ne pouvons nous empêcher de nous interroger. Qu'étaient-ils allés faire dans cette galère, sans autorisation -bien qu'ils s'en défendent- sur un théâtre d'opérations ? Pour nous informer ! Ne sommes-nous pas pourtant submergés de reportages contradictoires et d'images à ne plus savoir qu'en faire ? Nos volontaires y laissent la vie sans que cette presse ne fasse mieux que de tenir à jour le chiffrage déshumanisé et tendancieux des jeunes victimes militaires, qui, en ce qui les concernent, font le sacrifice de leurs vies pour la liberté, et non pour faire du papier.
Elise Lucet, qui a passé sa matinée à Villacoublay, n'a pas manqué de temps pour préparer son JT: la préparation du journal télévisé de la mi-journée demande-t-elle autant de temps que ce qu'ils nous disent ? La rédactrice en chef ne compterait-elle pas double ses heures de travail ? Une réévaluation des salaires des présentateurs vedettes s'impose en cette période de crise qui frappe moins durement les privilégiés de la presse vertueuse que les défavorisés dont ils ne partagent le sort qu'à l'antenne. Et si peu, donc.
Lire PaSiDupes sur Elise Lucet et la Marseillaise sifflée en octobre 2008
L'indécente teuf médiatique
Toute la journée, France 3 et France 2, mais aussi les radios nationales et autres chaînes multiples du service public, nous ont imposé d'interminables émissions spéciales - mais vides - en continu depuis Villacoublay, avec des coupures de son et des commentaires en boucle, à satiété, jusqu'à la nausée.
Les journalistes ont théâtralisé le retour de leurs confrères et se sont mis en scène à qui mieux mieux: d'étreinte en étreinte et les yeux mouillés, ils ont rivalisé en secondes cumulées de présence à l'écran, le comité de soutien tentant de ne pas se faire écarter par les journalistes militants omniprésents. La direction des chaînes était d'ailleurs reléguée au rang de figurants derrière la base des camarades syndiqués et de leurs suiveurs contraints.
Les couacs de la grand messe laïque
Sur France Info, la journaliste militante de la plage horaire de midi, l'ânonnante Sophie Auvigne, dénonça une rupture de consensus. Elle accusa en effet TF1 de la prise de photos de la descente d'avion des otages et de leur accueil par le Chef de l'Etat: le SNJ maison craignait-il que Nicolas Sarkozy gagne des points de popularité dans l'opinion ? Pour cette prestation partisane, la sinistre malfaisante ne devrait-elle pas être repoussée au bulletin de minuit ? C'est la même Auvigne qui, le 8 janvier 2009, prôna la révolte, bille en tête en ouverture de son sujet sur la suppression de la publicité sur le service public : "Il faudra prendre ses précautions autrement".
Lire aussi l'article de PaSiDupes
Ou celui-ci sur les accrocs à la grève (septembre 2010)
Aujourd'hui, la peu fiable journaliste annonça 300 journalistes rassemblés sur le tarmac pour fêter le retour des otages: sur i>télé, ils n'en ont vus qu'une centaine et l'estimation deses téléspectateurs est même inférieure encore: est-il utile de demander leur décompte aux RG ?
Au JT de 13h00, France 2 diffusa en effet la video de TF1, la chaîne rivale, sur cette séquence du retour en France. Bon gré, mal gré, France 2 se résolut donc à partager l'événement et concéda que le gouvernement ait le droit de recueillir sa part du mérite de cette libération.
Les contribuables de la redevance audiovisuelle étaient les otages tristes du jour
Depuis combien de jours et pour combien encore ?
Sans aucune notion de la durée à venir de leur captivité.
L'indécente teuf médiatique
Toute la journée, France 3 et France 2, mais aussi les radios nationales et autres chaînes multiples du service public, nous ont imposé d'interminables émissions spéciales - mais vides - en continu depuis Villacoublay, avec des coupures de son et des commentaires en boucle, à satiété, jusqu'à la nausée.
Les journalistes ont théâtralisé le retour de leurs confrères et se sont mis en scène à qui mieux mieux: d'étreinte en étreinte et les yeux mouillés, ils ont rivalisé en secondes cumulées de présence à l'écran, le comité de soutien tentant de ne pas se faire écarter par les journalistes militants omniprésents. La direction des chaînes était d'ailleurs reléguée au rang de figurants derrière la base des camarades syndiqués et de leurs suiveurs contraints.
Les couacs de la grand messe laïque
Sur France Info, la journaliste militante de la plage horaire de midi, l'ânonnante Sophie Auvigne, dénonça une rupture de consensus. Elle accusa en effet TF1 de la prise de photos de la descente d'avion des otages et de leur accueil par le Chef de l'Etat: le SNJ maison craignait-il que Nicolas Sarkozy gagne des points de popularité dans l'opinion ? Pour cette prestation partisane, la sinistre malfaisante ne devrait-elle pas être repoussée au bulletin de minuit ? C'est la même Auvigne qui, le 8 janvier 2009, prôna la révolte, bille en tête en ouverture de son sujet sur la suppression de la publicité sur le service public : "Il faudra prendre ses précautions autrement".
Lire aussi l'article de PaSiDupes
Ou celui-ci sur les accrocs à la grève (septembre 2010)
Aujourd'hui, la peu fiable journaliste annonça 300 journalistes rassemblés sur le tarmac pour fêter le retour des otages: sur i>télé, ils n'en ont vus qu'une centaine et l'estimation deses téléspectateurs est même inférieure encore: est-il utile de demander leur décompte aux RG ?
Au JT de 13h00, France 2 diffusa en effet la video de TF1, la chaîne rivale, sur cette séquence du retour en France. Bon gré, mal gré, France 2 se résolut donc à partager l'événement et concéda que le gouvernement ait le droit de recueillir sa part du mérite de cette libération.
Les contribuables de la redevance audiovisuelle étaient les otages tristes du jour
Depuis combien de jours et pour combien encore ?
Sans aucune notion de la durée à venir de leur captivité.