Eric Besson dénonce l'avilissement de la déontologie de la presse
Eric Besson , ministre de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Economie numérique, a réagi à la tentative d'instrumentalisation dont il a fait l'objet sur M6.
Invité pour fournir des informations et exprimer son point de vue, il s'est vu interrompre en permanence par un petit freluquet arrogant et maniéré qui était supposé l'interroger, mais prétendait débattre, lors de l’enregistrement de l’émission de Capital sur M6 intitulé «Vivre et consommer écolo: ruée sur les nouvelles solutions vertes».
Parce que la liberté de l'information à gauche n'est pas ce qu'en dit l'opposition,
VOIR et ENTENDRE une autre source:
Eric Besson quitte le plateau de Capital
Le ministre a donc planté là son hôte discourtois pour manifester son refus d'être manipulé.
On aimerait qu'à l'avenir les élus de la majorité se rebiffent contre l'irrespect et l'arrogance des journalistes.
Eric Besson est revenu sur cet incident lors de sa visite dans le Roannais sur le thème de la réindustrialisation des territoires .
Eric Besson est revenu sur cet incident lors de sa visite dans le Roannais sur le thème de la réindustrialisation des territoires .
"Je n 'ai rien à craindre de la diffusion des images. C'est une bonne nouvelle pour M6; cela contribue à faire le buzz", estime Eric Besson.
Eric Besson a complètement assumé son geste : « J'ai quitté un enregistrement qui devait faire l'objet d'un montage ultérieur. Je ne le regrette pas. Je l'assume », expliquait-il ce week-end au Monde.
Eric Besson a complètement assumé son geste : « J'ai quitté un enregistrement qui devait faire l'objet d'un montage ultérieur. Je ne le regrette pas. Je l'assume », expliquait-il ce week-end au Monde.
Une réaction qui faisait suite à celle de Guy Lagache, ici fort satisfait de son effet, recueillie par Le Parisien :
« Je ne pensais pas qu'il partirait. Je faisais mon travail de journaliste en lui posant honnêtement et simplement des questions sur le sujet [du nucléaire]. C'est la première fois dans ma carrière qu'un ministre quitte le plateau ».
« Je ne pensais pas qu'il partirait. Je faisais mon travail de journaliste en lui posant honnêtement et simplement des questions sur le sujet [du nucléaire]. C'est la première fois dans ma carrière qu'un ministre quitte le plateau ».
Il apprend peut-être le métier de journaliste du futur... En attendant, cette première n'est pas la preuve de la justesse de ses thèses et de sa courtoisie, mais la confirmation de la souplesse d'échine de ses invités, qu'ils soient ou non des élus du peuple, soumis à la dictature des media.
Or, ce buzz se fait sur un court extrait hors contexte qui suffit aux électeurs de la "république du respect" dont on a tout lieu de craindre l'avènement au vu des comportements totalitaires de la presse partisane de l'opposition socialiste.
Le ministre donne son point de vue sur ce type d'émission où les invités, fussent-ils ministres en exercice- servent de faire-valoir à des journalistes, non pas impertinents, mais arrogants, qui font prévaloir la thèse de la chaîne en instrumentalisant leurs hôtes.
L'affaire aurait dû en rester là, mais dimanche soir, Eric Besson y est allé d'une pique sur son compte Twitter:
« En fait Lagache a un problème d'audience avec Capital et il m'a demandé de l'aider pour le buzz. Avec 3 fois rien réussi, non ? ». Par chance, Eric Besson n'est pas du genre à s'en laisser imposer ou à laisser travestir la vérité et fournit aux démocrates authentiques l'occasion de prendre conscience ce qui les menace.
VOIR et ENTENDRE cette déclaration au Progrès:
M6: Eric Besson conserve son "Capital" confiance par leprogres
Tous les moyens -jusqu'aux plus douteux- sont-ils admissibles en démocratie ?
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