La majorité en a sa claque des mauvaises manières des media
Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, a quitté mercredi le plateau de l'émission Capital de M6 en plein enregistrement.
Le ministre était invité pour parler du nucléaire avec le journaliste Guy Lagache (ici au côté de Nicolas Hulot)pour l'émission de dimanche qui a pour thème: "Vivre et consommer écolo: ruée sur les nouvelles solutions vertes".
Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, a quitté mercredi le plateau de l'émission Capital de M6 en plein enregistrement.
Le ministre était invité pour parler du nucléaire avec le journaliste Guy Lagache (ici au côté de Nicolas Hulot)pour l'émission de dimanche qui a pour thème: "Vivre et consommer écolo: ruée sur les nouvelles solutions vertes".
Mais la chaîne privée d'opposition s'est livrée à une provocation de trop et E. Besson a quitté le plateau, lorsque fut diffusé le témoignage d'un ancien sous-traitant chargé de la sûreté dans les centrales nucléaires.
" Le ministre s'est levé. Il a retiré son micro et l'a jeté sur la table et il a dit: 'Allez, je vous laisse. Je me casse. Fait chier' ", selon le récit d'un salarié de la chaîne. "Quand le journaliste lui a demandé ce qu'il faisait, le ministre a répondu: 'Je me barre' ".
Ni la direction de M6 ni le cabinet du ministre n'a souhaité faire de commentaire.
Aucune décision n'avait encore été prise jeudi soir concernant la diffusion ou non de cette séquence, a précisé une source interne à M6.
Dictature des media
Journaliste provocateur et émission polémiste
Eric Besson, ministre, et Guy Lagache, journaliste suffisant, venaient d'avoir un échange un peu vif.
Postulat de presse partisan
La démonstration de l'émission se fondait sur un principe non démontré. "En France, la sûreté nucléaire pose problème. On voit qu'il y a des failles sur la façon de sécuriser les installations", avait affirmé, péremptoire, le journaliste insolent.
"Mais, non, excusez-moi. D'entrée, je ne suis pas d'accord. Vous avez affirmé d'entrée 'la sûreté nucléaire pose parfois problème' ", lui a répondu le ministre compétent.
"Oui, parfois. Je vous propose d'écouter cet ancien sous-traitant qui était chargé de déceler des défaillances dans des installations", rétorqua l'arrogant Lagache, en lançant d'autorité le témoignage qui provoqua le départ du ministre.
A M6, on ne débat pas, on subit
Eric Besson était arrivé pour l'émission vers 14h30, "plutôt de bonne humeur", selon un témoin anonyme. L'enregistrement avait mobilisé la présence du président de M6 Nicolas de Tavernost et la directrice générale des programmes Bibiane Godfroid, en régie.
" Le ministre s'est levé. Il a retiré son micro et l'a jeté sur la table et il a dit: 'Allez, je vous laisse. Je me casse. Fait chier' ", selon le récit d'un salarié de la chaîne. "Quand le journaliste lui a demandé ce qu'il faisait, le ministre a répondu: 'Je me barre' ".
Ni la direction de M6 ni le cabinet du ministre n'a souhaité faire de commentaire.
Aucune décision n'avait encore été prise jeudi soir concernant la diffusion ou non de cette séquence, a précisé une source interne à M6.
Dictature des media
Journaliste provocateur et émission polémiste
Eric Besson, ministre, et Guy Lagache, journaliste suffisant, venaient d'avoir un échange un peu vif.
Postulat de presse partisan
La démonstration de l'émission se fondait sur un principe non démontré. "En France, la sûreté nucléaire pose problème. On voit qu'il y a des failles sur la façon de sécuriser les installations", avait affirmé, péremptoire, le journaliste insolent.
"Mais, non, excusez-moi. D'entrée, je ne suis pas d'accord. Vous avez affirmé d'entrée 'la sûreté nucléaire pose parfois problème' ", lui a répondu le ministre compétent.
"Oui, parfois. Je vous propose d'écouter cet ancien sous-traitant qui était chargé de déceler des défaillances dans des installations", rétorqua l'arrogant Lagache, en lançant d'autorité le témoignage qui provoqua le départ du ministre.
A M6, on ne débat pas, on subit
Eric Besson était arrivé pour l'émission vers 14h30, "plutôt de bonne humeur", selon un témoin anonyme. L'enregistrement avait mobilisé la présence du président de M6 Nicolas de Tavernost et la directrice générale des programmes Bibiane Godfroid, en régie.
Guet-apens ? Coup monté ?
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