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samedi 4 juin 2011

L'élu aimait le tchat avec les petites ados et le CRIF


Le conseiller municipal piégé par « les Infiltrés »


Toujours plus scabreux et malsain
En croyant dialoguer sur le Web avec Jessica, 12 ans, Maurice Gutman, conseiller municipal du Mesnil-Saint-Denis (Yvelines), s'est en fait, jeté dans la gueule du journaliste Laurent Richard de l'émission les « Infiltrés » qui l'a dénoncé.

Il a comparu le tribunal correctionnel de Versailles pour corruption de mineur de 15 ans et a été condamné vendredi à une peine de deux mois de prison avec sursis, pour proposition sexuelle à une mineure. Il ne sera pas tondu.

Ce conseiller municipal était chargé de l'Internet mais faisait des heures supp dans sa paisible commune du Mesnil-Saint-Denis de 6.600 hab. près de Rambouillet. Et c'est justement lui, un ex-UMP, qu'a piégé l'un des journalistes de l'émission du service public consacrée à la pédophilie sur France 2.
L'affaire commence il y a de cela plusieurs mois, lorsque cet homme de 64 ans se connecte sur un site Internet de chat où il pense entrer en contact avec petite fille de 12 ans, Nina Jessica. Après de longues minutes d'échanges, Maurice Gutman lui propose d'avoir des relations sexuelles. En fait, « derrière Jessica, se dissimulait donc un journaliste de l'émission. Il faisait croire que la petite fille avait peur d'avoir des relations sexuelles. Mais le suspect se voulait rassurant et lui faisait comprendre qu'il lui apprendrait à faire l'amour sans lui faire de mal… »
VOIR et ENTENDRE (interdit aux moins de 10 ans)

Un élu UMP pédophile piégé par France 2 par FrenchCarcan

Une fois le « dialogue » terminé sur Internet et l'émission en boîte, le journaliste dénonça l'internaute à la DCPJ (direction centrale de la police judiciaire) de Nanterre (Hauts-de-Seine) en précisant que, durant l'émission, les ministres de l'Intérieur et de la Justice seraient interrogés sur ce cas.

Quelques jours plus tard, à la mi-février, Maurice Gutman est placé en garde à vue dans les locaux de la PJ de Versailles. Lors de son audition, il passe aux aveux, racontant que cette conversation sur Internet a eu lieu alors qu'il se reposait en province. Il affirme que cette relation était tout à fait virtuelle et de l'ordre du fantasme. Maurice Gutman a été déféré devant le procureur de Versailles avant d'être remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès.

« Ce type de fait, c'est-à-dire un simple dialogue sur Internet, se solde en général par un rappel à la loi. Mais à cause du contexte imposé par l'émission, le sexagénaire s'expliquera devant le tribunal », explique une source proche de l'affaire. Depuis, l'élu est devenu injoignable.
Tous les droits: le droit au secret des sources et celui de ...balancer !

"Un journaliste peut-il, dans des circonstances extrêmes, dénoncer les criminels rencontrés dans le cadre de son enquête? La diffusion ce mardi soir sur France 2 du magazine d'investigation «Les Infiltrés» relance la polémique. Après un an d'enquête au cœur des réseaux pédophiles sur Internet, le journaliste Laurent Richard a dénoncé les prédateurs sexuels qui avaient accepté de lui parler: 22 hommes interpellés, et une incarcération. «La décision de signaler leurs pseudonymes aux policiers a été prise au cours de l'enquête dans un souci de protection des enfants. Moralement, il était impossible d'agir autrement. Si j'étais rentré chez moi sans rien dire, je n'aurais plus jamais dormi de ma vie», justifie le journaliste, qui considère avoir appliqué l'article 434-1 du Code pénal, punissant la non-dénonciation d'un crime susceptible d'être empêché. Une obligation à laquelle ne sont pas tenus les journalistes, protégés par la loi sur le secret des sources. Aux yeux de Me Jean-Yves Dupeux, spécialiste du droit de la presse, la démarche relève d'un «regrettable mélange des genres». «En se faisant auxiliaire de police, le journaliste sort de son rôle, estime l'avocat. Son devoir est d'informer le public, mais son obligation déontologique, issue de toute la tradition de son métier, est de ne pas dénoncer ses sources.» " (LeFigaro.fr)

Pensez-vous à des cas de non dénonciation par la presse partisane ?
Si jamais le nom de Dominique Strauss-Kahn vous venait à l'esprit, serait-ce tellement fortuit et injuste ?

Les paravents

Membre éminent du consistoire, Maurice Gutman est président du comité local de la Croix-Rouge , ancien webmaster du site Internet « Comité français pour Yad Vashem » et membre de la présidence du CRIF.

Charles Berling, alias Maurice Gutman (un homonyme) dans La Maison de Nina
Entre septembre 1944 et janvier 1946, dans l'est de la France, Nina tient ce qu'on appelle « une maison de l'espoir », une de ces maisons qui ont hébergé des jeunes juifs, pour la plupart orphelins. A la fin de la guerre, on lui demande de s'occuper de jeunes juifs rescapés des camps de la mort. Nina doit gérer et reconstruire ces vies brisées. En racontant l'apprentissage de l'espoir après la catastrophe et l'anéantissement, ce film est un hymne à la vie: il parle pas du bonheur d'être vivant.

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