Sénateur PS condamné 'en catimini - à une amende pour agression sexuelle
Mais la "victime" a visiblement les boules...
Ni "fuite", ni "révélation"médiatique : pas vu, pas pris !
Retraité de l'Éducation nationale, l'ex-député PS et actuel sénateur Jacques Mahéas (1939) affirme qu'il apportera le 8 juillet, devant la commission des conflits du PS, les preuves qu'il est victime d'un complot politique...
Le sénateur socialiste Jacques Mahéas, condamné en 2009 à une amende en appel, est enfin convoqué en juillet devant la commission des conflits du PS. Il devra s'expliquer sur sa condamnation pour agression sexuelle mais se déclarant victime, il assure samedi dans un entretien au Parisien qu'il apportera «les preuves d'un complot politique».
«Le 8 juillet, devant la commission des conflits du PS, je dévoilerai les preuves d'un complot politique contre moi. Je trouverais indigne de la part du PS qu'il décide de m'exclure », assure le sénateur-maire PS de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), qui a toujours nié les faits qui lui ont pourtant valu d'être condamné.
Dommage collatéral: «Mon affaire n'aurait jamais éclaté sans le scandale DSK»
Malgré Mediapart et le Canard, tout ne se sait-il donc pas ?
« Mon affaire n'aurait jamais pris cette ampleur si le scandale DSK n'avait pas éclaté. Il y a peut-être aussi le fait que je suis un soutien de François Hollande, un ami», ajoute l'élu, alors que plusieurs responsables socialistes - le sénateur David Assouline, la présidente du MJS, Laurianne Deniaud - ont préconisé ces derniers jours son exclusion du parti.
«Ces faits-là sont absolument incompatibles avec les valeurs et les combats du PS», a déclaré David Assouline jeudi, assurant que la commission des conflits avait été saisie par des dirigeants PS « dès la mi-avril », soit avant l'affaire DSK, « pour qu'une procédure d'exclusion soit entamée ». Pour autant, sa condamnation n'avait pas été ébruitée. Pour cela, il faut que la presse soit partisane et s'auto-censure ...
Peine de prison transformée en amende en appel
En mars 2010, la Cour de cassation avait rejeté le pourvoi formé par Jaques Mahéas, rendant ainsi définitive sa condamnation à 10.000 euros d'amende pour DES agressions sexuelles sur une ex-employée municipale. C'est en appel, en 2009, que la peine de quatre mois de prison avec sursis infligée en première instance avait été transformée en simple amende.
Une révision à la baisse sur laquelle insiste Jacques Mahéas dans le Parisien. « En appel, le procureur général n'a réclamé aucune peine contre moi, s'en remettant à la sagesse de la cour. Le jugement reconnaît d'ailleurs la faiblesse de la gravité des faits », affirme-t-il.
L'affaire remonte à l'été 2002
En avril 2011, Benoît Hamon et Gaëlle Lenfant ont demandé à Martine Aubry que Jacques Mahéas soit exclu du parti.
Il faut dire aussi que le pervers soutient François Hollande en vue de la primaire présidentielle socialiste de 2011: ceci expliquerait-il soudain cela ?...
Deux plaintes d'employées municipales de Neuilly dénonçant le même type d'infractions (baisers forcés, attouchements sur les seins et/ou les fesses) avaient d'abord visé l'élu, mais l'une d'elles s'est finalement ravisée.
A l'audience devant le cour d'appel le 10 juin 2009, Jacques Mahéas avait laissé entendre qu'il subissait "une vengeance personnelle" de la part d'une employée fragile psychologiquement, s'estimant peu considérée après de longues années au service de la mairie.
A l'audience devant le cour d'appel le 10 juin 2009, Jacques Mahéas avait laissé entendre qu'il subissait "une vengeance personnelle" de la part d'une employée fragile psychologiquement, s'estimant peu considérée après de longues années au service de la mairie.
Perversité, mépris et lâcheté
Autant s'en prendre en effet à des employées "fragiles psychologiquement"...
Autant s'en prendre en effet à des employées "fragiles psychologiquement"...
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