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mercredi 22 juin 2011

Bientôt des profs évalués sur le modèle du secteur privé


Réformer leur notation d'ici à la fin de l'année et assurer un meilleur suivi


La promotion au mérite, véritable révolution de Luc Chatel

Le très controversé système d'évaluation et de promotion de l'Éducation nationale a fait l'objet d'un état des lieux par le cabinet Alixio, dirigé par Raymond Soubie. Dans un document d'une trentaine de pages, il propose maintenant des pistes pour leur évolution.

Les équipes de l'ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy ont mené fin mars une vaste consultation par Internet auprès de près de 4500 enseignants.

Principales conclusions
:
des inspections trop peu fréquentes et donc des possibilités rares de propmotion,
des notes peu discriminantes, sous la pression des syndicats,
un manque de suivi, outre l'isolement et à l'inverse le sentiment de toute puissance: l'enseignant est 'maître dans sa classe',
faible prise en compte de l'investissement dans l'établissement.

Alors que la performance d'un enseignant est censée compléter l'ancienneté pour le passage à l'échelon supérieur, déterminant sa rémunération, elle n'influe souvent qu'à la marge. Les syndicats ont participé à cette sclérose en imposant à chaque échelon un écart de notes, pour limiter les disparités et sécuriser la carrière, avec pour avatar le nivèlement par la base.

Lettre de mission

Alixio recommande de «conserver les échelons mais de donner plus de souplesse au système».
Surtout, il suggère de «donner aux évaluateurs la possibilité de réduire ou d'allonger le passage d'échelon après l'évaluation pour valoriser financièrement le travail
».

C'est la levée d'un tabou.
Plus concrètement, l'étude suggère une réorganisation de l'évaluation, notamment avec des inspections tous les deux ou trois ans au maximum, avec une moindre part donnée à la note de l'inspecteur et une meilleure prise en compte du travail en équipes. Le risque sera de soumettre en fait les enseignants au bon vouloir de chefs d'établissement dont on sait qu'ils sont souvent de bons gestionnaires, mais de piètres pédagogues, qui ont trop souvent fui l'enseignement où ils ne réussissaient guère, pour se réfugier dans l'administration.

Un suivi régulier entre l'enseignant et plusieurs interlocuteurs comprenant des conseils, mais aussi l'élaboration d'une «lettre de mission» pour chaque enseignant, tous les quatre à cinq ans. Aussi appelé «contrat de progrès», ce document s'apparente aux feuilles d'objectifs en vigueur dans le privé.

Réactions des partenaires

Présentées en début de semaine aux syndicats, ils ont aussitôt opposé leur défiance à ces différentes pistes.
Après la première consultation cette semaine, le ministre de l'Éducation nationale compte boucler les négociations d'ici à la fin de l'année.

Né en 1945, le système de promotion de la fonction publique, très codifié, reste aux antipodes de celui du secteur privé, où prévaut l'entretien annuel avec le supérieur hiérarchique, dont le résultat conditionne l'augmentation de salaire, mais également les objectifs de l'année suivante, voire des formations. «Un tel système a du mal à entrer dans la fonction publique, tant le fonctionnaire a une véritable hantise de l'arbitraire pour sa carrière, souligne Fréderic Petitjean, directeur délégué du cabinet IDRH. D'autant que dans des métiers comme celui d'enseignant, de cheminot ou de postier, il ne côtoie que rarement son chef.» Un reproche valable dans le secteur privé où les petits chefs sont très visibles, mais les décideurs peu accessibles, voire distants et hautains.
Si, depuis quelques années, les entretiens ont fait leur entrée dans certaines administrations, il reste cependant encore du chemin à parcourir.

La FSU rattrapée par Désirdavenir Royal
VOIR et ENTENDRE la déclaration de la candidate à la présidentielle 2007 en janvier 2009, en catimini, à Angers, et révélée en novembre 2006:

Profs: Ségolène en off par Jules-ferry

Elle s'était livrée à cette agression "à l'insu de son plein gré" et s'est défendue d'avoir marqué sa défiance envers les enseignants...

Sa Cynique Majesté Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, prétendante permanente à l'Elysée et candidate actuelle de troisième rang, faisait déjà campagne pour l'élection présidentielle de 2007. Invitée de l'émission phare de Jean-Michel Aphatie "Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI", elle avait qualifié d'"atteinte à l'honneur et même à l'honnêteté" l'apparition sur internet de cette vidéo où elle prône la "révolution" des 35 heures au collège.
Les enseignants peuvent bien se suicider suite à la chasse aux sorcières qu'elle a déclenché (lien PaSiDupes), la FSU reste droite dans ses bottes !

L"amère Royal a jugé franchement "scandaleux" ce procédé visant à insinuer qu'elle pensait que les enseignants ne travaillent pas assez dans l'Enseignement public, au profit de rémunérations dans le ...secteur privé.

Les enseignants, qui constituent la principale élite éclairée du Parti Socialiste français, ont voté le jeudi 16 novembre 2006 pour Désirdavenir Royal, contre Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, convaincus qu'elle serait la meilleure pour les mener à la victoire présidentielles de 2007.
Nicolas Sarkozy fut élu largement...

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