L'organisation supranationale impose ses méthodes radicales
Mercredi 2 décembre, des activistes écologistes de l'organisation supranationale Greenpeace ont interrompu les débats des représentants de la nation, au nom de la démocratie !
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Les extrémistes faisaient partie d'un groupe posté à l'une des entrées de l'Assemblée et qui brandissaient des banderoles portant l'inscription: "Copenhague, aux actes monsieur le président" (photo Twitter)
Ils ont commencé par prendre possession des toits de l'Assemblée Nationale, peu avant le débat sur la conférence de Copenhague sur le climat.
Ils ont ensuite investi l'hémicycle.
Enfin, une alerte à la bombe a provoqué l'évacuation des députés.
Des députés, chevaux de Troie des activistes
VOIR et ENTENDRE
des invitations, mais de qui ?
La dictature de l'écologie
"Copenhague n'a pas droit à l'échec. Aujourd'hui, rien n'est perdu. Toutes les options sont sur la table", a affirmé Greenpeace peu après dans un communiqué.
Greenpeance exige de Nicolas Sarkozy "d'afficher", lors de la conférence de Copenhague le 7 décembre, les objectifs de l'organisation: « réduire les émissions françaises de 40% d'ici à 2020 et chiffrer à 4,2 milliards d'euros par an la contribution de la France au soutien des pays en développement".
"Le Président ferait ainsi à la tribune de l'ONU un véritable coup d'éclat susceptible de le faire entrer dans l'Histoire", conclut Greenpeace.
Suite à cette intrusion, le président du groupe Nouveau Centre, François Sauvadet, a indiqué mercredi qu'il allait demander des sanctions contre le député Verts Noël Mamère, parce qu'il a, selon lui, applaudi l'intrusion de militants de Greenpeace. "Je vais demander au président de l'Assemblée nationale qu'il convoque une conférence des présidents pour qu'on prenne des dispositions à l'égard de parlementaires qui applaudissent les incursions" dans l'hémicycle, a déclaré François Sauvadet devant la presse.
Tous les Français qui ont pu suivre la scène retransmise par les chaînes parlementaires de télévision, sont témoins. "Noël Mamère a fait un bras d'honneur à François Sauvadet", a observé Christian Jacob, dénonçant "un manque de respect de la part d'énergumènes". "Greenpeace, ce sont des clowns", a-t-il ajouté.
Des clowns pitoyables et grossiers.
Les 'voyous' de l'opposition
Tous les députés UMP sont sortis de l'hémicycle lors de la prise de parole d'Yves Cochet (Verts) après l'incident.
Noël Mamère a les cables qui se touchent. Lire les articles précédents que PaSiDupes lui a justement consacré. Le sexagénaire en crise a déclaré "approuver ce qu'a fait Greenpeace" en faisant irruption mercredi dans l'hémicycle du Palais-Bourbon en plein débat sur la réunion Copenhague, mais il a nié les avoir aidés. L'avocat a également dénoncé la fouille de son bureau par les gendarmes.
Tout juste s'il ne prétend pas avoir subi des violences: peut-être va-t-il aussi porter plainte !
C'est toujours moi qui prend !
Il a aussi assuré être venu en vélo écolo à l'Assemblée Nationale, alors que des témoins ont vu sa voiture avec chauffeur venir le déposer...
Mamère, victime de la 'république bananière' ?
Interrogé sur les sanctions demandées par des élus UMP et NC contre lui, Noël Mamère s'est insurgé: "Au nom de quoi des sanctions auraient-elles été prises contre moi? Pour avoir applaudi des gens qui font leur boulot en venant nous alerter ?" En toute bonne foi ! Une forme très particulière de respect dû aux institutions. Un contrôle médical s'impose... Pour schizophrénie !
Les activistes sèment la panique parmi les députés
Vers 17h, la représentation nationale était soumise à un nouveau choc émotionnel dans une atmosphère déjà plombée. Le standard du Palais Bourbon a en effet reçu un appel mettant en garde l'Assemblée Nationale contre la présence d'une bombe dans l'hémicycle.
Les services de sécurité ont aussitôt fouillé les lieux.
Le président de l'Assemblée Nationale a annoncé deux plaintes contre Greenpeace
Comment Bernard Accoyer pourrait-il en effet faire autrement.
L'une "pour tentative d'accrochage de banderoles sur le toit de l'Assemblée nationale",
l'autre "pour cette intrusion, cette usurpation d'identité, et les incidents de cet après-midi" dans l'hémicycle a-t-il dit.
Attendons-nous pourtant à ce que Libération, le Nouvel Observateur et les radios insolentes du service public décryptent pour nous (!) ces scènes qui, pour le coup, vont donner de la France à l'étranger l'image d'une « république bananière » et nous assurer qu'il ne s'agissait que d'une « action bon enfant » par de jeunes potaches sexagénaires pleins de sève... Déjà France 3 titre avec bienveillance: « Greenpeace s'invite à l'Assemblée »...
Une journée qui a de quoi exciter les buzzers du Net, en particulier LePost, site indigent et moribond, et David Abiker, à la voix de fausset.
Une fois de plus Greenpeace montre un courage à toute épreuve. Il ne leur est pas venu à l'idée de faire le même coup en Chine, en Russie ou aux Etats Unis. Mais c'est vrai aussi que ces pays sont bien plus exemplaires que la France dans le domaine de l'écologie...
RépondreSupprimerDany est désormais le centre-droite vendable. Sa trajectoire "libertaire" et anti-communiste se poursuit en toute cohérence. Ces slogans, sans risques politiques réels, l'animent toujours, pour la galerie
RépondreSupprimeret il devient graduellement le BHL de l'euro-parlementarisme. Les ententes écolo-capitalistes s'esquissent déjà...