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dimanche 25 juin 2017

La députée Danièle Obono s'étonne de susciter de vives réactions

Crier "vive la France !", arracherait la bouche d'une nouvelle députée La France Insoumise

Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem ont fait des petits

Vulgaire et ravie
Danièle Obono, nouvelle députée France insoumise, n'a pas tardé à se singulariser.
A peine a-t-elle fait son entrée à l’Assemblée nationale que Danièle Obono, députée France insoumise élue dimanche dernier, indigne déjà les Français respectueux du pays qui les a faits.

Mais cette élue de la République de 36 ans s'est refusée à prononcer la formule 'vive la France !', après cette question d’un animateur de l’émission des Grandes gueules de RMC (groups BFM): "Avec votre parcours, d’être devenue députée, vous dites vive la France ?". "Pourquoi Vive la France ?", réplique la députée offensée par cette question saugrenue, voire offensante pour une représentante de la nation. Et un chroniqueur de risquer, histoire de stimuler sa conscience citoyenne : "Parce que vous êtes née au Gabon…". 
Que ne demandait-on pas là à cette élue à la peau noire ? D'exprimer un hommage aux valeurs de la République, singulièrement son ascenseur social, parce que, précisément, elle n’est pas née sur le sol français qu'elle a souhaité fouler et où elle a réussi à se construire ? De manifester un peu de reconnaissance à la France qui l'a accueillie, sans arrière-pensée colonialiste ou de pillage des ressources naturelles ?

La scène tourne au vinaigre lorsqu’un participant évoque une précédente provocation.
L'auteur, Houria Bouteldja,

porte-parole du Parti des 
Indigènes de la République
et bibliothécaire
"Vous signez plus facilement "nique la France" que vous ne dites "vive la France"." L'insolent fait allusion à une pétition signée par Danièle Obono, en 2012 , pour défendre la liberté d’un "artiste" de chanter "Nique la France". 
En belle compagnie (l'indépendantiste Eva Joly, le trotskiste Olivier Besancenot, NPA, le communiste Eric Coquerel et autres activistes radicaux), elle avait apporté son soutien au rappeur Saïdou du groupe Z.E.P (Zone d’expression populaire), mis en examen à l’époque pour "injure publique " et "provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence", après une plainte déposée par une association, l’Agrif (Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l'Identité Française et chrétienne), étiquetée à l'autre extrême, du seul fait qu'elle met en évidence le racisme et la christianophobie d'extrême gauche, principalement par voie juridique, contre les "atteintes à la dignité de l'identité chrétienne" et "nationale". Sur le même terrain, avec d'autres cibles.

Ce geste de solidarité, partagé avec Clémentine Autain, Eric Coquerel ou Noël Mamère, Danièle Obono le revendique encore aujourd’hui. "La liberté d’expression de cet artiste fait partie des libertés fondamentales", insiste-t-elle.
Née en 1979 au Gabon, de nationalité franco-gabonaise, Danièle Obono est la fille d'un homme politique gabonais et de mère aujourd'hui décédée. Fonctionnaire (bibliothécaire à la médiathèque Marguerite-Yourcenar du 15e arrondissement de Paris, administré par le LR Philippe Goujon) et militante associative, l'ingrate est arrivée en politique par le mouvement altermondialiste et a été récemment naturalisée française : elle bénéficie de la double-nationalité, à la différence Laetitia Avia, l’avocate d’affaires, Française d’origine togolaise, ou cette autre avocate, Sira Sylla, devenues députées, ou Amal Amélia Lakrafi, la députée des français de l’étranger, d'origine marocaine, qui n'est pas née sur le sol français, le Sénégalais Jean-François Mbaye, arrivé en France en 1998 et désormais député du Val-Marne, le franco-comorien Saïd Ahamada, député des Bouches-du-Rhône, ou le franco-marocain Mounir Mahjoubi, ex-syndicaliste à la CFDT et secrétaire d’État chargé du numérique dans le gouvernement Édouard Philippe. Le 18 juin 2017, la binationale Danièle Obono a été élue députée à l’Assemblée nationale française pour La France Insoumise de Jean Luc Mélenchon dont elle est très proche.Danièle Obono est la deuxième personnalité d’origine gabonaise à siéger à l’Assemblée nationale française après Jean Hilaire Aubame. Elle veut inscrire sa politique, entre autres, dans l’égalité et la lutte contre les discriminations dans les quartiers populaires. Elle a notamment milité pour le vote des étrangers en France.Danièle Obono est la fille d’Edzodzomo Ela, un opposant historique, insoumis au régime Bongo depuis plusieurs décennies et réfugié politique en France, terre d'accueil. En août et septembre 2016, elle avait soutenu la résistance de la diaspora gabonaise en France contre le pouvoir d’Ali Bongo. D'abord membre de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), puis du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), elle se revendique marxiste, altermondialiste, afro-féministe, anti-impérialiste, antiraciste et à la fois internationaliste et panafricaniste... Peut-être est-ce tout pour le moment.

Thierry Mariani et David Rachline portent sur Twitter la parole de la France silencieuse.

Claude Askolovitch prend le parti de l'activiste multi-cartes. 

"Les vigilants ont lancé la chasse à Danièle Obono, député insoumise de Paris, coupable de n’avoir pas crié "Vive la France" dans un studio de radio. C’est la nouvelle marotte de la France dolente, ce marais qui stagne des débats du Figaro aux terres spongieuses du frontisme, et bien au-delà [sans voir Askolovitch]. Fervent de la gauche "républicaine", socialistes agités du drapeau, effrayés du Grand Remplacement, tous font chorus contre ceux qui nous détruisent, nous, notre peau blanche, notre foi laïque, notre chrétienté hexagonale, notre histoire sanctifiée. L’ennemie identitaire, ces jours-ci, s’appelle donc Obono." 
Le journaleux bien mis de sa personne s'en prend aux incultes brouillons" (salariées de GAD et bien au-delà...), pour une chanson rappante sur fonds de musette sobrement intitulée "Nique la France" (sic).
Les Français qui ne sont pas branchés 'rap' doivent juger sur pièce : 

Askolovitch s’étonne et moque les animateurs de radio, défendant le droit à niquer la France, si c'est en chanson par Z.E.P. (Saïdou, Salim Sferdjella, Kamel Flouka, Saknes)... Au nom de la liberté d’expression, on nique qui on veut. Certains qui piochent dans l'Histoire de France s'émeuvent, puisque ce pays l’a éduquée. Mais elle s’amuse et biaise, se demande, moqueuse, si on est le 14-Juillet, confirmant aussi qu'elle ne se lève pas tous les matins en chantant 'vive la France'. Tant et si bien qu'un chroniqueur capable d'indignation l'interpelle. "Vous êtes plus facile à soutenir “Nique la France” qu’à dire “Vive la France” ", s'étonne-t-il, déclenchant à gauche la polémique que l’on sait.

Et le poisseux Askolovitch ne se sent plus: "Le beauf est un nazi. La France, essentiellement, est un mythe. Le colonialisme est sa vérité, et non pas sa dérive. La République des droits-de-l’homme est une illusion. Tout ceci est, idéologiquement, d’une violence extrême. On est dans la veine d’Aimé Césaire dans son Discours sur le colonialisme, révélant "au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XXe siècle qu’il porte en lui un Hitler qui s’ignore, qu’un Hitler l’habite, qu’Hitler est son démon"…" Rien que ça !

En février 2017, déjà, alors qu'une polémique éclate sur les réseaux sociaux, puis dans la presse, concernant d'anciens tweets racistes, antisémites, homophobes et misogynes de Mehdi Meklat,
Askolovitch, 55 ans, qui a dû quitter Le Point en 2012 du fait de son traitement de l'islam en France, prend la défense de l'ancien blogueur du Bondy Blog, soutenant que ces tweets ne sont que les "blagues Nazes" d'un "gamin"; au journaliste, ainsi qu'à ceux qui défendent Meklat, Martine Gozlan dans Marianne répond : "On croit rêver, c’est à crever. La haine crève l’écran et ils ne veulent pas la voir."

VOIR et ENTENDRE encore ce qui est anodin pour à un journaliste bobo avec abattement fiscale de 7650 euros...

Les citoyens vigilants aux yeux ouverts s'élèvent contre tant de haine
"Hallucinant! La députée France Insoumise défend ceux qui chantent "nique la France" mais hésite à dire "vive la France" ", s’indigne sobrement Thierry Mariani, le député LR sortant, sur Twitter. 
Le sénateur et maire FN, David Rachline, n'hésite pas à remettre en cause la légitimité de l'agresseuse à siéger à l’Assemblée nationale : "Cette Mme Obono semble ne pas avoir pris la mesure des siècles d’Histoire de France qui la contemplent et l’obligent. Elle veut pouvoir "niquer la France" tranquillement ? Alors qu’elle quitte les dorures de la République et renonce à tous les avantages liés !"

L'extrême gauche l'a poussée sur le devant de la scène et la harpie va pouvoir mettre le feu aux débats de l'Assemblée
"Nique la France et son passé colonialiste, 
ses odeurs, ses relents et ses réflexes paternalistes
Nique la France et son histoire impérialiste, ses murs, ses remparts", 
peut-on entendre dans la chanson incriminée. Des paroles brûlantes d’actualité.


6 commentaires:

  1. rentre au gabon

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  2. Sans aller jq là, elle et ses camarades La France insoumise doivent apprendre le respect de la majorité démocratique

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  3. suis sùr qu'elle aime la France elle n'a juste pas voulu répondre a la provoc d'un journaliste
    elle soutient un artiste au titre de la liberté d'expression
    j'ai écouté l'emission la demande du journaliste ressemblait à un ordre
    On peut soutenir un artiste qui chante 'nique la France'
    et ne pas crier Vive la France juste parcequ'on vous le demande ça n'empeche d'aimer le Pays .... non? on se calme .....

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    1. Anon Nîmesaoût 18, 2017

      Les faits parlent contre elle et la totale subjectivité de votre propos n'engage que vous, sans rien prouver, ni convaincre.

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    2. On peut soutenir un artiste qui chante 'nique la France' et aussi "nique Obono", ou pas ?

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    3. Ben oui ! Au nom de la liberté d'expression, si c'est un artiste !!!

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