La loi travail, à la hussarde
Manuel Valls, "il faut aller vite et faire adopter" la loi Travail
Que reste-il de la loi travail
après tous les reculs de Hollande
et les renoncements de Valls ?
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Le compagnon socialiste de Marianne est un butor. L'aventure a déjà tourné au bras de fer entre le chef du gouvernement et le parlement, on le savait, mais voilà maintenant que Valls s'en prend à l'amant, patron de la CGT. Manuel Valls, qui assume sa jalousie dans un "désaccord de fond" avec les syndicats opposé au projet de réforme du code du travail, estime dans un entretien au Journal du Dimanche que "maintenant, il faut aller vite et faire adopter ce texte".
Malgré la rencontre du numéro un de la CGT, Philippe Martinez, avec la ministre du Travail Myriam El Khomri vendredi, le conflit perdure et Manuel Valls affirme que le gouvernement assume "un désaccord de fond avec les syndicats qui contestent dans la rue : la décentralisation et la place du dialogue social dans l’entreprise".
Valls passe de la pommade à la CGT, "grande organisation syndicale"...
S'il joue du violon, le chef du gouvernement dépeint la CGT comme "une grande organisation syndicale" dont l'"histoire se confond avec celle du Front populaire, de la Résistance, de la reconstruction après-guerre", mais quand Valls fait tonner la grosse caisse, le schizophrène martèle qu'"il n’y aura ni retrait du texte, ni modification de sa philosophie, ni réécriture des articles qui en constituent le cœur".
Le projet de loi "revient à l’Assemblée le 5 juillet" et "la démocratie sociale, ce n’est pas l’expression permanente de la contestation, c’est le respect des temps démocratiques. Maintenant, il faut aller vite et faire adopter ce texte", d'après l'utilisateur de l'article 49.3.
Le socialiste somme les syndicats d'annuler les manifestations
Invité à préciser si ce souci de vitesse signifie un deuxième recours à l'arme constitutionnelle du 49-3 pour faire adopter le texte sans vote à l'Assemblée, Manuel Valls se borne à répondre: "Je prends les étapes les unes après les autres". Preuve qu'il a une vue d'ensemble ?
Après la première lecture en cours au Sénat, "où la droite l'a profondément changé", le locataire de Matignon exprime sa crainte d'être déjugé par les députés et assume son mépris des sénateurs. "Nous rétablirons la version adoptée à l’Assemblée nationale, qui avait déjà intégré près de 800 amendements" sur ce texte, "fruit d’un compromis bâti avec les syndicats réformistes - minoritaires - et avec la majorité socialiste" incertaine et lasse.
Et de lancer un défi aux réfractaires: "Nous verrons comment chacun assume ses responsabilités début juillet. Aujourd’hui, je ne vois guère de modification dans les positions des uns et des autres".
Concernant les prochaines manifestations des opposants à la loi, prévues jeudiLe socialiste somme les syndicats d'annuler les manifestations
Invité à préciser si ce souci de vitesse signifie un deuxième recours à l'arme constitutionnelle du 49-3 pour faire adopter le texte sans vote à l'Assemblée, Manuel Valls se borne à répondre: "Je prends les étapes les unes après les autres". Preuve qu'il a une vue d'ensemble ?
Après la première lecture en cours au Sénat, "où la droite l'a profondément changé", le locataire de Matignon exprime sa crainte d'être déjugé par les députés et assume son mépris des sénateurs. "Nous rétablirons la version adoptée à l’Assemblée nationale, qui avait déjà intégré près de 800 amendements" sur ce texte, "fruit d’un compromis bâti avec les syndicats réformistes - minoritaires - et avec la majorité socialiste" incertaine et lasse.
Et de lancer un défi aux réfractaires: "Nous verrons comment chacun assume ses responsabilités début juillet. Aujourd’hui, je ne vois guère de modification dans les positions des uns et des autres".
23 - et mardi 28 juin, rappelons-le au HuffPost ! -, le récupérateur de Matignon juge que "compte tenu de la situation, des violences qui ont eu lieu, de l'attentat odieux contre le couple de policiers, mais aussi de la tenue de l'Euro (de foot), les organisateurs devraient annuler eux-mêmes ces rassemblements".
"C'est du bon sens !" estime Manuel Valls qui réaffirme que "si les organisateurs ne veulent pas prendre leurs responsabilités, se désolidariser clairement des violences, si nous constatons que ces manifestations font peser de nouveau un danger pour les forces de l’ordre et les biens publics, alors le gouvernement prendra ses responsabilités".
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