Les mauvais sondages de commande s'accumulent sur le ministre de l'Economie
Emmanuel Macron fait tanguer le gouvernement Valls
Les entreprises de sondages ont de quoi rassurer Alain Juppé.
Après avoir perdu des points le 2 juin dans un sondage Elabe, c'est au tour d'Odoxa de refléter une image négative des Français sur le ministre de l'Economie. Selon ce sondage pour CQFD et i-télé, publié vendredi 3 juin, les Français sont 52% à souhaiter qu'Emmanuel Macron démissionne du gouvernement.
D'après cette enquête réalisée cette semaine, les sympathisants de gauche sont plus nombreux que ceux de droite à souhaiter le départ du ministre de l'Economie de Manuel Valls (55% contre 44%).
La marche d'Emmanuel Macron à la croisée des chemins
Sa vision de l'avenir se brouille |
Ces derniers jours ont été marqués par une altercation entre Emmanuel Macron et un militant de la CGT en tee-shirt ...noir à propos de son "costard" de ministre.
Puis ont surgi des révélations sur l'ISF (Impôt de solidarité sur la fortune) que le ministre de l'Economie de Hollande ne paie pas.
Ces épisodes ajoutent à la singularité dérangeante du ministre de l'Economie, qui a lancé en avril un mouvement politique "ni de droite, ni de gauche" baptisé 'En marche !'.
A la question de savoir s'ils sont choqués par les propos et les prises de position d'Emmanuel Macron, 61% des sondés ont répondu qu'ils ne le sont pas, de même que 72% des sympathisants de droite.
A l'inverse, 51% des sympathisants de gauche le sont.
Macron fait-il si peur ?
Il y a un mois, le candidat Macron progressait dans les sondages. En mai, jour pour jour, le ministre de l'Économie confirmait sa bonne forme dans l'opinion. S'il représentait le PS face à Sarkozy, il pourrait affronter Marine Le Pen au second tour...
Selon une étude Ifop-Fiducial réalisée pour Sud Radio par questionnaire auto-administré en ligne du 25 au 28 avril, Macron enregistrait une forte progression de son potentiel électoral, et gagnait 6 points de plus face à Alain Juppé et 5 points de plus face à Nicolas Sarkozy par rapport à une enquête précédente réalisée du 11 au 14 mars, seulement un mois et demi plus tôt. Selon ce sondage, il aurait 22 % d'intentions de vote au premier tour, derrière Marine Le Pen qui obtiendrait 26 % (créditée de 28 % lors du précédent sondage dans cette même configuration), ce qui permettrait à la gauche, "pour la première fois depuis des mois", d'être au second tour dans cette configuration, note le sondage.
Mais c'était fin avril et, six semaines plus tard, on constate un renversement de situation aussi imprévu que suspect. La "ségolénisation" du "meilleur espoir de la gauche" est-elle en marche ?
Mis a part faire des conférences en utilisant les services de l'état, il fait quoi exactement?
RépondreSupprimerEncore un qui dénie aux autres ce que lui s'autorise.....encore un faux jeton de gauche dans un gouvernement de gauche qui adore et profite des ors de la république et qui s'y vautre!