Anne Hidalgo porte sur la place publique les propos machistes d'un maire
La maire PS de Paris a rendu publique sa lettre au maire du Plessis-Robinson, Hauts-de-Seine,
pour dénoncer ses propos particulièrement grossiers et insultants à son endroit.
Comme elle le raconte dans son courrier à son collègue maire, Philippe Pemezec, posté sur son fil Twitter dans la journée de mardi, la scène s'est passée le week-end dernier lors d'une réunion délus pour le Grand Paris Express à Clamart où elle retrouvait les rescapés socialistes des dernières élections en Ile-de-France.
Probablement agacé par la prise de retard, Philippe Pemezec lança alors à la cantonade : "Qu'est-ce qu'ils ont tous à se précipiter autour d'elle, tous ces mecs ? Ils sont comme Untel, à vouloir se faire tailler des pipes par Hidalgo." Propos rapportés qu'Anne Hidalgo vérifia, auprès d'autres acteurs politiques présents, qu'ils avaient bien été prononcés. 
"Face au sexisme, je ne me suis jamais tue et je ne me tairai jamais", clama la militante féministe. Ainsi, ce mardi, se décida-t-elle donc à dénoncer publiquement les propos semi-publics du maire UMP. Le tweet qui accompagne la publication du courrier est récupérateur : "En vous écrivant aujourd'hui, j'ai conscience de donner à votre vulgarité une notoriété qu'elle ne mérite guère. Vous n'êtes ni le premier ni le dernier à proférer des insanités en croyant avoir régalé son auditoire d'un trait d'esprit (…) Mais je dois à toutes celles qui ont à les subir, comme au respect que m'inspire la fonction de maire, de dénoncer publiquement ce que vous appelerez sans doute des gauloiseries et que j'assimile moins poétiquement à des injures."
L'Anne de la mairie de Paris explique également que Stéphane Troussel, président socialiste du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, a essayé d'interpeller Philippe Pemezec sans que ce dernier ne réagisse, ce qui a également donné l'envie à la maire de Paris de dénoncer publiquement cette scène : "Son interpellation n'ayant abouti à la formulation d'aucun regret de votre part, je trouve utile d'élargir votre audience et de laisser chacun apprécier à la fois votre sens de l'humour, votre vision du monde et votre dignité de maire ", déclare-t-elle.
Une indignation politicienne
Quelques heures après la publication du tweet, Philippe Pemezec a lui aussi réagi. Sans démentir ni s'excuser, il a dénoncé une "ficelle" politique et s'est déclaré navré de l'exploitation que fait de sa remarque Anne Hidalgo, qui, selon lui, "alimente un peu plus l'exaspération des Français".. 

Anne n'est pourtant pas bégueule |
Comme elle le raconte dans son courrier à son collègue maire, Philippe Pemezec, posté sur son fil Twitter dans la journée de mardi, la scène s'est passée le week-end dernier lors d'une réunion délus pour le Grand Paris Express à Clamart où elle retrouvait les rescapés socialistes des dernières élections en Ile-de-France.
Probablement agacé par la prise de retard, Philippe Pemezec lança alors à la cantonade : "Qu'est-ce qu'ils ont tous à se précipiter autour d'elle, tous ces mecs ? Ils sont comme Untel, à vouloir se faire tailler des pipes par Hidalgo." Propos rapportés qu'Anne Hidalgo vérifia, auprès d'autres acteurs politiques présents, qu'ils avaient bien été prononcés. 
"Face au sexisme, je ne me suis jamais tue et je ne me tairai jamais", clama la militante féministe. Ainsi, ce mardi, se décida-t-elle donc à dénoncer publiquement les propos semi-publics du maire UMP. Le tweet qui accompagne la publication du courrier est récupérateur : "En vous écrivant aujourd'hui, j'ai conscience de donner à votre vulgarité une notoriété qu'elle ne mérite guère. Vous n'êtes ni le premier ni le dernier à proférer des insanités en croyant avoir régalé son auditoire d'un trait d'esprit (…) Mais je dois à toutes celles qui ont à les subir, comme au respect que m'inspire la fonction de maire, de dénoncer publiquement ce que vous appelerez sans doute des gauloiseries et que j'assimile moins poétiquement à des injures."
L'Anne de la mairie de Paris explique également que Stéphane Troussel, président socialiste du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, a essayé d'interpeller Philippe Pemezec sans que ce dernier ne réagisse, ce qui a également donné l'envie à la maire de Paris de dénoncer publiquement cette scène : "Son interpellation n'ayant abouti à la formulation d'aucun regret de votre part, je trouve utile d'élargir votre audience et de laisser chacun apprécier à la fois votre sens de l'humour, votre vision du monde et votre dignité de maire ", déclare-t-elle.
Une indignation politicienne
Quelques heures après la publication du tweet, Philippe Pemezec a lui aussi réagi. Sans démentir ni s'excuser, il a dénoncé une "ficelle" politique et s'est déclaré navré de l'exploitation que fait de sa remarque Anne Hidalgo, qui, selon lui, "alimente un peu plus l'exaspération des Français".. 

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