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lundi 19 septembre 2011

Primaire socialiste: estocade de DSK à la Ch'tite Aubry

La réponse du berger lubrique à la méchante bergère


DSK porte-t-il un aiguillon venimeux au bout de l'abdomen ?

Sur TF1 dimanche, l'ancien candidat favori du PS a qualifié Martine Aubry d' "amie", son baiser de la mort, 'sans violence', évidemment !...

Conscient qu'en assurant que " Oui. Je voulais être candidat " à la primaire et en avouant qu'avec la maire de Lille, " nous avions en effet un pacte " de non-agression , Dominique Strauss-Kahn a confirmé que Martine Brochen-Aubry est une candidate "à l'insu de son plein gré . " Immiscée dans la primaire ", il a qualifié Martine Aubry d'"amie" et rendu hommage à sa "présence" pendant son affaire judiciaire pour violences sexuelles sur une femme de chambre. Ainsi, DSK respecte-t-il donc les termes de leur complot qui prévoyaient qu'après discussions, le mieux placé des deux pour gagner en 2012 irait à la primaire et que l'un n'irait pas contre l'autre.

Aubry est-elle à l'origine du complot dont parlent les amis de DSK ?

A qui profite le crime ?

Début mai, DSK, muet par obligation de réserve au FMI, était le grand favori des sondages, et ses soutiens préparaient activement son retour en France, sans que rien ne soit officiellement annoncé. Au moins, on sait qui devait et voulait être candidat dans le pacte ", a aussitôt insinué d'affirmer dimanche soir sur son compte Twitter le député Bruno Le Roux, soutien de François Hollande, soulignant ainsi que Martine Brochen-Aubry est candidate de substitution par défaut.
Or, si le bénéficiaire de ce pacte a changé d'identité le 14 mai avec l'arrestation de l'ami Dominique Strauss-Kahn à New York, sur plainte pour crimes sexuels avec violences, c'est peut-être que le patron du FMI est effectivement victime d'une machination issue de la Rue de Solférino
.

DSK raille la maire de Lille
Comment comprendre entre les lignes: " la volonté, l'envie, ça ne s'improvise pas après un empêchement , sinon que DSK fustige la candidature Aubry de la 13e heure.

C'est en dormant que Hollande s'enrichit en voix
" J'ai noté qu'il a mentionné un pacte, pacte que Martine Aubry elle-même niait il y a encore peu de temps. J'ai noté qu'il avait dit lui-même qu'il allait être candidat alors qu'elle nous disait il y a quelque temps qu'il n'y avait rien de fait ", a pour sa part souligné ce lundi sur i-Télé Pierre Moscovici, coordinateur de campagne de l'élu corrézien, le principal bénéficiaire du complot.

Le député PS André Vallini, lui aussi membre de l'équipe Hollande, a enfoncé le clou: " si Martine Aubry est aujourd'hui candidate, c'est donc parce que DSK ne peut pas l'être . Et de noter, que " François Hollande qui, lui, n'a jamais été dans aucun pacte ni aucun arrangement, n'est pas un candidat par défaut ou de substitution ". Une observation que François Hollande avait déjà énoncée le jeudi précédent sur France 2, lors du premier débat solennel entre les six candidats de la primaire socialiste.

Bernard Debré, député UMP de Paris, a qualifié la maire de Lille de "candidat de carence".

Le politologue Stéphane Rozès (Cap) a jugé que mentionner «explicitement» ce pacte était "une erreur". DSK «n'a pas dû voir à quel point c'était préjudiciable». La maire de Lille, dont les agressions quotidiennes du gouvernement tentaient depuis plusieurs semaines d'effacer son image d'intrigante, avait soudainement donné l'estocade fin août au violeur présumé, affirmant partager, mais tardivement, l'avis de " beaucoup de femmes sur son «attitude» à leur égard.

Les aubrystes ont pris cette bordée par le flanc


Le politologue Gérard Grunberg considère simplement que DSK " ne pouvait pas faire comme s'il n'y avait pas eu de pacte" entre eux: " Il fallait bien qu'il envoie un message de sympathie , commente-t-il.
Olivier Dussopt, un petit porte-parole de la Ch'tite Aubry, s'empresse de minimiser la portée des propos de Dominique Strauss-Kahn: " Ils ne changent rien de ce que Martine Aubry a toujours dit, à savoir qu'elle et DSK " notamment " avaient des discussions ". Comme s'il avait tenu la chandelle, il prétend savoir que rien alors n'avait encore été décidé.

François Lamy, le bras droit de Martine Aubry, juge urgent de parler
Il donne sa version de l'histoire: " Avant le 14 mai, DSK a envie d'être candidat, Martine a envie d'être candidate. Ils allaient décider ensemble [justement]en juin. Chacun avait ses contraintes, lui au FMI, elle sur le projet du parti. Cela ne voulait pas dire qu'elle lui avait laissé la place. "
Selon lui, les Français seraient indifférents aux turpitudes socialistes

Et Benoît Hamon, soutien de Martine Aubry, de donner son sentiment: " Je ne crois pas, vraiment [est-ce à dire 'honnêtement' ?] (...) que les Français intègrent cette intervention (de DSK) comme déterminante dans le plan de la primaire ", a-t-il déclaré.

Dans ce climat nauséabond, le candidat de la majorité a-t-il intérêt à se déclarer ?

Déjà que la primaire du PS n'obsède pas les socialistes, c'est peu dire alors que l'ensemble des Français ne s'en relève pas la nuit !
Ils se feront plutôt sur eux... de rire !

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