Ses déclarations se font plus floues et générales
Mais l'agence Reuters entretient l'ambiguïté
L'ex-comptable de Liliane Bettencourt a confirmé mercredi devant un juge ses déclarations sur des remises d'argent de l'héritière de L'Oréal à des hommes politiques, avant la présidentielle de 2007.
Claire Thibout, la comptable avide d'argent, a été entendue toute la journée de mercredi dès 9H30 par le juge d'instruction bordelais Jean-Michel Gentil. Elle est tenue à la discrétion et à l'obligation de ne faire aucune déclaration.
Mais l'agence Reuters entretient l'ambiguïté
L'ex-comptable de Liliane Bettencourt a confirmé mercredi devant un juge ses déclarations sur des remises d'argent de l'héritière de L'Oréal à des hommes politiques, avant la présidentielle de 2007.
Claire Thibout, la comptable avide d'argent, a été entendue toute la journée de mercredi dès 9H30 par le juge d'instruction bordelais Jean-Michel Gentil. Elle est tenue à la discrétion et à l'obligation de ne faire aucune déclaration.
Lien PaSiDupes vers le couple de l'ex-comptable
La comptable fait autant de contes que la juge Prévost-Desprez...
Son avocat Antoine Gillot a déclaré que sa cliente entendait, en tant que témoin, confirmer les déclarations qu'elle avait faites à l'été 2010 devant les enquêteurs. L'avocat globalise et ne met pas en cause le futur chef de l'Etat.
" Elle a bien entendu l'intention de rapporter ce qui a déjà été déclaré devant les services de police. Si ma cliente est coupable, c'est d'avoir dit la vérité", a-t-il dit pour occuper les journalistes, alors que sa cliente était entendue.
" Ses déclarations sur les remises d'espèces qu'elle effectuait au sein de la maison Bettencourt, elle sait de quoi elle parle, puisque je vous rappelle qu'elle était la comptable personnelle de Madame Bettencourt ", a-t-il inutilement rappelé.
L'art de parler pour ne rien dire
" Ces éléments sont très probants puisqu'elle consignait dans ses carnets toutes les remises d'espèces qu'elle effectuait pour le compte de Monsieur et Madame Bettencourt ": somme toute un travail banal de comptable et qui ne présume toujours en rien de l'identité des bénéficiaires.
Les rétractations se confirment
Claire Thibout avait affirmé avoir assisté à ce qu'elle pensait être des remises d'argent à DES hommes politiques - vraisemblablement de droite, comme de gaucge - avant la présidentielle de 2007, s'aventurant à mettre en cause dans un premier temps Nicolas Sarkozy, puis l'excluant de la listes bénéficiaires.
La comptable licenciée n'est pas plus fiable que la juge
Claire Thibout devient plus nuancée
Elle ne maintient plus que des accusations catégoriques visant le gestionnaire de fortune Patrice de Maistre et l'ex-ministre UMP Eric Woerth. Désormais, elles concernent, non plus plusieurs, mais UN seul versement en espèces. De plus, il n'aurait plus été retiré par Nicolas Sarkozy en personne mais pour sa campagne de 2007.
Mme Woerth reste au centre d'amalgames et de préjugés
En revanche, la presse entretient des soupçons concernant l'embauche de la femme d'Eric Woerth par Patrice de Maistre et la Légion d'honneur remise au gestionnaire de fortune par le ministre, sans qu'aucun rapport ne soit formellement établi.
"Pendant la campagne présidentielle de 2007, 50.000 euros en espèces ont été remis selon ma cliente par l'intermédiaire de Liliane Bettencourt à Patrice de Maistre qui, le lendemain, rencontrait Eric Woerth, ancien trésorier de l'UMP", a suggéré mercredi son avocat. "On en revient encore au chef de l'Etat," conclut-il hâtivement, sans toutefois confirmer aucun lien avec la campagne présidentielle.
Me Antoine Gillot accuse plutôt Nicolas Sarkozy d'ingérence
Il lui reproche de s'être ingéré dans la procédure judiciaire en recevant Liliane Bettencourt pendant l'enquête et en faisantpression, selon lui, par le biais de son entourage pour que l'affaire soit classée.
Il victimise l'affabulatrice
Me Antoine Gillot s'appesantit sur le supposé calvaire vécu par sa cliente depuis qu'elle a lâché ses déclarations invérifiées de l'affaire Bettencourt.
" Ma cliente est témoin et pas coupable de toutes les vilénies dont elle a été accusée à tort, bien entendu, pour essayer de la déstabiliser, et dont j'espère elle sortira très vite blanchie", a-t-il expliqué en rappelant qu'il avait demandé dès 2010 qu'elle soit entendue par un juge d'instruction.
Le cas d' Isabelle Prévost-Desprez est dissocié
la présidente de la chambre correctionnelle de Nanterre (Hauts-de-Seine), devait également s'expliquer mercredi sur ses déclarations mettant en cause le président Nicolas Sarkozy, avant qu'elle ne soit dessaisie en 2010 d'un des dossiers de l'affaire après un imbroglio entre magistrats.
Mais la convocation a été ajournée. " Il est indiqué que cette convocation a été annulée et que Mme Prévost-Desprez sera entendue ultérieurement", a indiqué le Parquet de Bordeaux dans un communiqué.
Depuis les déclarations dont doit rendre compte la comptable, dans un livre à charge, la magistrate s'est livrée à des dénonciations calomnieuses suivies de démentis à la fois par sa propre greffière et par cette comptable.
Lien PaSiDupes: collusion politique, magistrate-Le Monde ?
La comptable fait autant de contes que la juge Prévost-Desprez...
Son avocat Antoine Gillot a déclaré que sa cliente entendait, en tant que témoin, confirmer les déclarations qu'elle avait faites à l'été 2010 devant les enquêteurs. L'avocat globalise et ne met pas en cause le futur chef de l'Etat.
" Elle a bien entendu l'intention de rapporter ce qui a déjà été déclaré devant les services de police. Si ma cliente est coupable, c'est d'avoir dit la vérité", a-t-il dit pour occuper les journalistes, alors que sa cliente était entendue.
" Ses déclarations sur les remises d'espèces qu'elle effectuait au sein de la maison Bettencourt, elle sait de quoi elle parle, puisque je vous rappelle qu'elle était la comptable personnelle de Madame Bettencourt ", a-t-il inutilement rappelé.
L'art de parler pour ne rien dire
" Ces éléments sont très probants puisqu'elle consignait dans ses carnets toutes les remises d'espèces qu'elle effectuait pour le compte de Monsieur et Madame Bettencourt ": somme toute un travail banal de comptable et qui ne présume toujours en rien de l'identité des bénéficiaires.
Les rétractations se confirment
Claire Thibout avait affirmé avoir assisté à ce qu'elle pensait être des remises d'argent à DES hommes politiques - vraisemblablement de droite, comme de gaucge - avant la présidentielle de 2007, s'aventurant à mettre en cause dans un premier temps Nicolas Sarkozy, puis l'excluant de la listes bénéficiaires.
La comptable licenciée n'est pas plus fiable que la juge
Claire Thibout devient plus nuancée
Elle ne maintient plus que des accusations catégoriques visant le gestionnaire de fortune Patrice de Maistre et l'ex-ministre UMP Eric Woerth. Désormais, elles concernent, non plus plusieurs, mais UN seul versement en espèces. De plus, il n'aurait plus été retiré par Nicolas Sarkozy en personne mais pour sa campagne de 2007.
Mme Woerth reste au centre d'amalgames et de préjugés
En revanche, la presse entretient des soupçons concernant l'embauche de la femme d'Eric Woerth par Patrice de Maistre et la Légion d'honneur remise au gestionnaire de fortune par le ministre, sans qu'aucun rapport ne soit formellement établi.
"Pendant la campagne présidentielle de 2007, 50.000 euros en espèces ont été remis selon ma cliente par l'intermédiaire de Liliane Bettencourt à Patrice de Maistre qui, le lendemain, rencontrait Eric Woerth, ancien trésorier de l'UMP", a suggéré mercredi son avocat. "On en revient encore au chef de l'Etat," conclut-il hâtivement, sans toutefois confirmer aucun lien avec la campagne présidentielle.
Me Antoine Gillot accuse plutôt Nicolas Sarkozy d'ingérence
Il lui reproche de s'être ingéré dans la procédure judiciaire en recevant Liliane Bettencourt pendant l'enquête et en faisantpression, selon lui, par le biais de son entourage pour que l'affaire soit classée.
Il victimise l'affabulatrice
Me Antoine Gillot s'appesantit sur le supposé calvaire vécu par sa cliente depuis qu'elle a lâché ses déclarations invérifiées de l'affaire Bettencourt.
" Ma cliente est témoin et pas coupable de toutes les vilénies dont elle a été accusée à tort, bien entendu, pour essayer de la déstabiliser, et dont j'espère elle sortira très vite blanchie", a-t-il expliqué en rappelant qu'il avait demandé dès 2010 qu'elle soit entendue par un juge d'instruction.
Le cas d' Isabelle Prévost-Desprez est dissocié
la présidente de la chambre correctionnelle de Nanterre (Hauts-de-Seine), devait également s'expliquer mercredi sur ses déclarations mettant en cause le président Nicolas Sarkozy, avant qu'elle ne soit dessaisie en 2010 d'un des dossiers de l'affaire après un imbroglio entre magistrats.
Mais la convocation a été ajournée. " Il est indiqué que cette convocation a été annulée et que Mme Prévost-Desprez sera entendue ultérieurement", a indiqué le Parquet de Bordeaux dans un communiqué.
Depuis les déclarations dont doit rendre compte la comptable, dans un livre à charge, la magistrate s'est livrée à des dénonciations calomnieuses suivies de démentis à la fois par sa propre greffière et par cette comptable.
Lien PaSiDupes: collusion politique, magistrate-Le Monde ?
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