Indics de l'Etat fustigés par la presse vs. fuiteurs protégés par la loi
Qui les connaît vraiment ?
Qu'ils s'agisse des agents de renseignement plus ou moins officiels ou des sources anonymes de la presse, ce sont des voyous en bisbille avec le milieu ou des aigris de la haute administration, des aventuriers tuyautant les douanes sur les trafics en tout genre ou des militants et des syndicalistes au service de leur parti ou de leur centrale. Quelle est au fond la différence ?
Qui les connaît vraiment ?
Qu'ils s'agisse des agents de renseignement plus ou moins officiels ou des sources anonymes de la presse, ce sont des voyous en bisbille avec le milieu ou des aigris de la haute administration, des aventuriers tuyautant les douanes sur les trafics en tout genre ou des militants et des syndicalistes au service de leur parti ou de leur centrale. Quelle est au fond la différence ?
Ils sont comptables, honteux de cacher de l'argent au fisc et citoyens scrupuleux motivés par des objectifs plus ou moins avouables ou taupes de la gauche plus ou moins républicaine animées par une idéologie qui les domine. Soit ils informent les services de l'État, l'aident à faire respecter la loi et servent leur pays, soit ils fuitent vers la gauche, un parti ou sa presse militante, et servent une idéologie en échec ou une utopie internationaliste.
Les traitres à l'Etat ne sont pas exécutés, ils sont protégés !
Peu estimés, ces informateurs sont traités de balances, de donneuses, voire de collabos, ce sont aussi des militants rêveurs, voire des activistes aigris que l'on met dans le sac sanglant des révolutionnaires.
Mais, sans eux, la police - comme la presse - serait une grande handicapée.
C'est l'avis partial de Christophe Cornevin, grand reporter au Figaro, lui-même monomaniaque et borgne, qui écrit sur les indics, mais reste muet sur les hauts- fonctionnaires amers et fuiteurs à la solde de la presse: ces derniers sont protégés par la loi et seraient donc légitimes à trahir cet employeur pas comme les autres, l'Etat, considéré comme l'ennemi, au même titre qu'une puissance étrangère ou un réseau extrémiste violent.
Le journaliste qui bénéficie de fuites est-il approprié et objectif ?
Malgré toutes les enquêtes au monde, la France de l'ombre est glauque mais surtout plus diverse que la presse n'est apte à en juger, puisque son champ visuel est rétréci et sa vision trouble. Troublée par la loi !
Aller du célèbre Vidocq, forçat mouchard devenu chef de la Sûreté de Paris, à la secrète Brigade nationale de répression de la délinquance fiscale créée en 2010, ne garantit pas l'exhaustivité du sujet si l'exploration de l'univers opaque du renseignement occulte le fuitage organisé de l'administration centrale, si les rapports complexes de l'indic et de son agent traitant omettent les militants syndicaux soumis à la discipline de leur centrale, et si la vénalité des porteurs de mallettes de billets est plus sévèrement jugée que la bassesse d'ambitions personnelles odieuses, de ceux qu'on appelle infiltrés, taupes ou fuiteurs.
Stigmatiser les services de police, mais aussi la gendarmerie, les douanes ou le fisc qui protègent, rémunèrent et parfois manipulent leurs précieux informateurs dans l'intérêt des Français, est-il vraiment honorable, dès l'instant que, sous prétexte d'information, ces mêmes détracteurs font de l'auto-censure à chaque fois qu'un puissant est en cause ou quand bon leur semble.
La presse, auteure de rumeurs, ne peut s'absoudre de ses cafardages miteux, de ses révélations sans preuves à base d'interprétations tendancieuses et des diffamations sans fondements.
Prendrait-elle des risques que la presse gagnerait en noblesse et en crédibilité
Certaines enquêtes sont plus salissantes qu'utiles: elles ont déjà été menées, n'apportent pas d'éléments nouveaux et n'éclairent donc aucune face cachée de la France d'aujourd'hui. Elles nuisent seulement à l'idée que se fait l'opinion de son Administration, mais sans rien régler. Elle ne vise qu'à accréditer faussement l'idée qu'un changement de tendance politique ou de république changerait quoi que ce soit aux situations dénoncées, à tort ou à raison.
Il n'en aurait pas été de même si la presse avait eu le courage insigne de s'ouvrir ou seulement d'entre-bailler la boîte de Pandore de ses fichiers d'informateurs-fuiteurs: un geste de bonne volonté, un acte de lucidité...
Les traitres à l'Etat ne sont pas exécutés, ils sont protégés !
Peu estimés, ces informateurs sont traités de balances, de donneuses, voire de collabos, ce sont aussi des militants rêveurs, voire des activistes aigris que l'on met dans le sac sanglant des révolutionnaires.
Mais, sans eux, la police - comme la presse - serait une grande handicapée.
C'est l'avis partial de Christophe Cornevin, grand reporter au Figaro, lui-même monomaniaque et borgne, qui écrit sur les indics, mais reste muet sur les hauts- fonctionnaires amers et fuiteurs à la solde de la presse: ces derniers sont protégés par la loi et seraient donc légitimes à trahir cet employeur pas comme les autres, l'Etat, considéré comme l'ennemi, au même titre qu'une puissance étrangère ou un réseau extrémiste violent.
Le journaliste qui bénéficie de fuites est-il approprié et objectif ?
Malgré toutes les enquêtes au monde, la France de l'ombre est glauque mais surtout plus diverse que la presse n'est apte à en juger, puisque son champ visuel est rétréci et sa vision trouble. Troublée par la loi !
Aller du célèbre Vidocq, forçat mouchard devenu chef de la Sûreté de Paris, à la secrète Brigade nationale de répression de la délinquance fiscale créée en 2010, ne garantit pas l'exhaustivité du sujet si l'exploration de l'univers opaque du renseignement occulte le fuitage organisé de l'administration centrale, si les rapports complexes de l'indic et de son agent traitant omettent les militants syndicaux soumis à la discipline de leur centrale, et si la vénalité des porteurs de mallettes de billets est plus sévèrement jugée que la bassesse d'ambitions personnelles odieuses, de ceux qu'on appelle infiltrés, taupes ou fuiteurs.
Stigmatiser les services de police, mais aussi la gendarmerie, les douanes ou le fisc qui protègent, rémunèrent et parfois manipulent leurs précieux informateurs dans l'intérêt des Français, est-il vraiment honorable, dès l'instant que, sous prétexte d'information, ces mêmes détracteurs font de l'auto-censure à chaque fois qu'un puissant est en cause ou quand bon leur semble.
La presse, auteure de rumeurs, ne peut s'absoudre de ses cafardages miteux, de ses révélations sans preuves à base d'interprétations tendancieuses et des diffamations sans fondements.
Prendrait-elle des risques que la presse gagnerait en noblesse et en crédibilité
Certaines enquêtes sont plus salissantes qu'utiles: elles ont déjà été menées, n'apportent pas d'éléments nouveaux et n'éclairent donc aucune face cachée de la France d'aujourd'hui. Elles nuisent seulement à l'idée que se fait l'opinion de son Administration, mais sans rien régler. Elle ne vise qu'à accréditer faussement l'idée qu'un changement de tendance politique ou de république changerait quoi que ce soit aux situations dénoncées, à tort ou à raison.
Il n'en aurait pas été de même si la presse avait eu le courage insigne de s'ouvrir ou seulement d'entre-bailler la boîte de Pandore de ses fichiers d'informateurs-fuiteurs: un geste de bonne volonté, un acte de lucidité...
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