Quand Jean-Vincent Placé aimait se faire appeler « le Chinois »
Un article de Le Mal Pensant, …où l'on écrit de la main droite
C'est LE business médiatique rentable pour la gauche alter, écolo et associative : porter plainte pour "racisme" contre les responsables politiques parfois pour gagner de l'argent, souvent pour augmenter sensiblement sa notoriété, toujours pour jeter l'opprobre sur le camp attaqué devant les tribunaux. C'est un sport national inventé dans les années 1980 par les bien-pensants de SOS Racisme et un certain Harlem Désir à l'époque, aujourd'hui Premier secrétaire du Parti socialiste.
Le dernier épisode en date, c'est le duel entre deux monstres de la politique françaises : l'archi-célèbre Jean-Vincent Placé et l'hyper-médiatique Alain Marleix.
Ce dernier, spécialiste de la carte électorale à l'UMP et ancien secrétaire d'Etat sous le gouvernement Fillon 2, a tenu lors d'un chat sur Public Sénat des propos jugés "choquants" et indignes d'un élu de la République envers un autre élu par les Verts. Il a en effet parlé de Jean-Vincent Placé comme de "notre coréen national".
"La bonne affaire !" ont dû se dire les responsables d'Europe-Ecologie. On va pouvoir faire un peu de bruit et montrer par cet énième exemple que l'UMP est vraiment le parti de la haine de l'étranger et que tout est bon pour piquer des voix au FN. Du coup, Jean-Vincent Placé a fait du bruit pendant 2 ou 3 jours parlant de "lepénisation des esprits" etc, etc… Et puis, pour prolonger l'épisode médiatique qui commençait à s'essouffler, il a annoncé sa volonté de porter plainte. Evidemment, depuis, Alain Marleix a nié tout propos à connotation raciste. Histoire classique.
Un article de Le Mal Pensant, …où l'on écrit de la main droite
C'est LE business médiatique rentable pour la gauche alter, écolo et associative : porter plainte pour "racisme" contre les responsables politiques parfois pour gagner de l'argent, souvent pour augmenter sensiblement sa notoriété, toujours pour jeter l'opprobre sur le camp attaqué devant les tribunaux. C'est un sport national inventé dans les années 1980 par les bien-pensants de SOS Racisme et un certain Harlem Désir à l'époque, aujourd'hui Premier secrétaire du Parti socialiste.
Le dernier épisode en date, c'est le duel entre deux monstres de la politique françaises : l'archi-célèbre Jean-Vincent Placé et l'hyper-médiatique Alain Marleix.
Ce dernier, spécialiste de la carte électorale à l'UMP et ancien secrétaire d'Etat sous le gouvernement Fillon 2, a tenu lors d'un chat sur Public Sénat des propos jugés "choquants" et indignes d'un élu de la République envers un autre élu par les Verts. Il a en effet parlé de Jean-Vincent Placé comme de "notre coréen national".
"La bonne affaire !" ont dû se dire les responsables d'Europe-Ecologie. On va pouvoir faire un peu de bruit et montrer par cet énième exemple que l'UMP est vraiment le parti de la haine de l'étranger et que tout est bon pour piquer des voix au FN. Du coup, Jean-Vincent Placé a fait du bruit pendant 2 ou 3 jours parlant de "lepénisation des esprits" etc, etc… Et puis, pour prolonger l'épisode médiatique qui commençait à s'essouffler, il a annoncé sa volonté de porter plainte. Evidemment, depuis, Alain Marleix a nié tout propos à connotation raciste. Histoire classique.
[lien PaSiDupes: pourquoi Placé aurait-il honte d'être Coréen ?]
Sauf que ce que vous ne savez pas tous, et ça mérite d'être un peu plus connu, c'est qu' entre eux, les Verts surnomment Jean-Vincent Placé "le chinois" à la fois parce qu'il est connu pour sa grande force de travail dans l'ombre que parce qu'il fait penser à ces mafias chinoises qui oeuvrent et manigancent en coulisse, spécialité du conseiller régional francilien. Alors tout le monde rigole bien de cette polémique artificielle au Parti. La preuve ? Cet article de Libération de 2004 dans lequel, citons le texte, " Jean-Vincent Placé se présente en rigolant comme « le Chinois de Jean-Paul Huchon » ". Mais pourquoi donc Monsieur Placé ne porte-t-il pas plainte contre Monsieur Placé, ce raciste sans gêne ! Tout est dit.
Sauf que ce que vous ne savez pas tous, et ça mérite d'être un peu plus connu, c'est qu' entre eux, les Verts surnomment Jean-Vincent Placé "le chinois" à la fois parce qu'il est connu pour sa grande force de travail dans l'ombre que parce qu'il fait penser à ces mafias chinoises qui oeuvrent et manigancent en coulisse, spécialité du conseiller régional francilien. Alors tout le monde rigole bien de cette polémique artificielle au Parti. La preuve ? Cet article de Libération de 2004 dans lequel, citons le texte, " Jean-Vincent Placé se présente en rigolant comme « le Chinois de Jean-Paul Huchon » ". Mais pourquoi donc Monsieur Placé ne porte-t-il pas plainte contre Monsieur Placé, ce raciste sans gêne ! Tout est dit.
Le Parisien confirme, le 24.01.2004 (lien)
EN CE DEBUT de campagne, il a hérité d'un surnom qui l'amuse beaucoup : « le Chinois d'Huchon ». Né à Séoul, en Corée du Sud, il est arrivé en France à 7 ans, adopté par un couple de Caen. Il ne parlait pas un mot de français. « L'intégration, je sais ce que c'est ! », dit-il sobrement. A 35 ans, stature massive, Jean-Vincent Placé est une de ces jeunes pousses vertes qui montent. Le voilà en seconde position sur la liste PS-Verts à Paris, juste derrière Anne Hidalgo, première adjointe de Delanoë. Placé n'est pas un Vert historique. Il a même fait ses premiers pas politiques ailleurs, chez les radicaux de gauche. Auprès de Michel Crépeau, ancien député et maire de La Rochelle, dont il fut le chef de cabinet. Avec un père avocat RPR, une mère « tendance villiériste » et un grand-père communiste, il avait le choix. Il s'est investi au sein du « pôle écolo », le courant de Maryse Arditi, qui lave plus vert que vert. Ce qui ne l'empêche pas, fana de foot et de sport, de militer activement pour les JO à Paris, dont son parti ne veut pas. Placé s'est vite fait une réputation de « dur en affaires ». Il donne ainsi des maux de tête à Patrick Bloche, le premier fédéral PS de la capitale, en refusant de céder la 24 e place, convoitée par Jean-Christophe Cambadélis, ou de faire un petit geste en faveur des chevènementistes. « Ce n'est pas mon problème », tranche-t-il. Elu du XIe arrondissement, il commence aussi à agacer Georges Sarre en prenant la défense des commerçants asiatiques. Qu'importe s'il dérange, il fonce.
Philippe Martinat
Philippe Martinat
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