Jacques Delors déplore "la cacophonie" dans la zone euro
L'ancien président de la commission européenne tape sur ses confrères
Le papa de Tartine Brochen-Aubry aussi sait tout mieux que quiconque
Il a fustigé les "états d'âme" des gouvernements de la zone euro, leur manque d'anticipation et "d'esprit collégial" face à la crise actuelle, en insistant sur la responsabilité de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
Invité de "Questions d'Info" (LCP/France Info/Le Monde/AFP/Dailymotion) le mercredi 14 septembre, il a plaidé pour un "effort de compréhension" en faveur de la Grèce. " Il ne faudrait pas que la Grèce meure guérie ", a-t-il spirituellement lancé.
Il a aussi insisté sur l'urgence de mettre en application les décisions du 21 juillet portant le fonds européen de stabilité à 770 milliards d'euros contre 440 mds auparavant. "Mais on tarde à passer dans les faits", a-t-il accusé, pointant le manque "d'un minimum de solidarité" des Européens comme une "faiblesse".
Il a enfin reproché aux 17 de l'Eurogroupe de n'avoir "rien vu venir" et de ne plus avoir "d'esprit collégial". "On dirait que les 15 autres regardent la France et l'Allemagne (...) M. Sarkozy et Mme Merkel leur ont mis tellement de coups dans la tête et à (José Manuel) Barroso [président de la commission européenne] et à [Jean-Claude] Junker [président de l'Eurogroupe] que ces deux-là se taisent et ne savent plus où se mettre".
Jacques Delors est entré en campagne des primaires socialistes
Selon cet européen, " il a fallu du temps" pour que les 17 dirigeants de la zone euro "comprennent ce dont il s'agissait". Une chancelière allemande, Angela Merkel "hésitante", d'autres qui préfèrent le "coup de menton", les "états d'âmes" des uns et des autres..."Là entre deux réunions des chefs, tout le monde parle. Une vraie cacophonie".
'Y-a-k-a' Delors
Pour Jacques Delors, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel "ne croient pas à la méthode de travail qui a fait le succès de l'UE lorsqu'elle fonctionnait bien", a prétendu celui que les désordres du monde a épargné en son temps .
Il a estimé nécessaire de mettre en place la coopération renforcée, d'ailleurs prévue dans les traités, en donnant "une certaine autorité" au président de l'Eurogroupe.
J. Delors (1925) a décerné un satisfecit au patron de la Banque centrale européenne (BEC), Jean-Claude Trichet, au motif qu'il a "résisté à l'hyper rigidité de certains Allemands". Et de décerner des prix: "Il a été le plus européen de tous".
VOIR et ENTENDRE la réaction d'Eric Zemmour, le 17 septembre, sur RTL:
L'ancien président de la commission européenne tape sur ses confrères
Le papa de Tartine Brochen-Aubry aussi sait tout mieux que quiconque
Il a fustigé les "états d'âme" des gouvernements de la zone euro, leur manque d'anticipation et "d'esprit collégial" face à la crise actuelle, en insistant sur la responsabilité de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
Invité de "Questions d'Info" (LCP/France Info/Le Monde/AFP/Dailymotion) le mercredi 14 septembre, il a plaidé pour un "effort de compréhension" en faveur de la Grèce. " Il ne faudrait pas que la Grèce meure guérie ", a-t-il spirituellement lancé.
Il a aussi insisté sur l'urgence de mettre en application les décisions du 21 juillet portant le fonds européen de stabilité à 770 milliards d'euros contre 440 mds auparavant. "Mais on tarde à passer dans les faits", a-t-il accusé, pointant le manque "d'un minimum de solidarité" des Européens comme une "faiblesse".
Il a enfin reproché aux 17 de l'Eurogroupe de n'avoir "rien vu venir" et de ne plus avoir "d'esprit collégial". "On dirait que les 15 autres regardent la France et l'Allemagne (...) M. Sarkozy et Mme Merkel leur ont mis tellement de coups dans la tête et à (José Manuel) Barroso [président de la commission européenne] et à [Jean-Claude] Junker [président de l'Eurogroupe] que ces deux-là se taisent et ne savent plus où se mettre".
Jacques Delors est entré en campagne des primaires socialistes
Selon cet européen, " il a fallu du temps" pour que les 17 dirigeants de la zone euro "comprennent ce dont il s'agissait". Une chancelière allemande, Angela Merkel "hésitante", d'autres qui préfèrent le "coup de menton", les "états d'âmes" des uns et des autres..."Là entre deux réunions des chefs, tout le monde parle. Une vraie cacophonie".
'Y-a-k-a' Delors
Pour Jacques Delors, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel "ne croient pas à la méthode de travail qui a fait le succès de l'UE lorsqu'elle fonctionnait bien", a prétendu celui que les désordres du monde a épargné en son temps .
Il a estimé nécessaire de mettre en place la coopération renforcée, d'ailleurs prévue dans les traités, en donnant "une certaine autorité" au président de l'Eurogroupe.
J. Delors (1925) a décerné un satisfecit au patron de la Banque centrale européenne (BEC), Jean-Claude Trichet, au motif qu'il a "résisté à l'hyper rigidité de certains Allemands". Et de décerner des prix: "Il a été le plus européen de tous".
VOIR et ENTENDRE la réaction d'Eric Zemmour, le 17 septembre, sur RTL:
Pour mémoire
Entre 1989 et 1991, Martine Aubry travaille chez Pechiney et devient la directrice adjointe de l'homme d'affaires Jean Gandois. À ce poste, elle participe à l'ouverture d'une usine à Dunkerque et de la fermeture de l'usine d'aluminium de Noguères (Pyrénées-Atlantiques).
En 1984, elle instruit notamment la politique française "pro amiante" auprès du CPA, représentée par son adjoint direct qui attestera devant les juges des choix faits par sa hiérarchie.
En 1991, alors ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle par Édith Cresson, elle est reconduite à ce poste par Pierre Bérégovoy jusque mars 1993. A cette fonction, elle défendit le concept d'"usage contrôlé" de l'amiante, là où tous les membres de la Communauté économique européenne voulaient interdire purement et simplement ce matériau, bloquant le décret européen d'interdiction de l'amiante.
Ministre de l'Emploi et de la Solidarité de 1997 à 2000, elle a notamment mis en œuvre la couverture maladie universelle (CMU) et la réforme des 35 heures Outre que la mesure a atteint moins de 50% de l'objectif fixé à 700 000 créations d'emplois, dont 150 000 dues aux allègements de charges, l'INSEE a démontré que la loi a eu un impact négatif sur le pouvoir d'achat des travailleurs et a détruit des emplois.
Le 16 juin 2002, de nouveau candidate à la députation dans la 5e circonscription du Nord, réputée imprenable par la droite, la Ch'tite Brochen-Aubry est battue par le candidat UMP Sébastien Huyghe: la "Dame de fer" fond en larmes au soir du second tour.
Entre 1989 et 1991, Martine Aubry travaille chez Pechiney et devient la directrice adjointe de l'homme d'affaires Jean Gandois. À ce poste, elle participe à l'ouverture d'une usine à Dunkerque et de la fermeture de l'usine d'aluminium de Noguères (Pyrénées-Atlantiques).
En 1984, elle instruit notamment la politique française "pro amiante" auprès du CPA, représentée par son adjoint direct qui attestera devant les juges des choix faits par sa hiérarchie.
En 1991, alors ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle par Édith Cresson, elle est reconduite à ce poste par Pierre Bérégovoy jusque mars 1993. A cette fonction, elle défendit le concept d'"usage contrôlé" de l'amiante, là où tous les membres de la Communauté économique européenne voulaient interdire purement et simplement ce matériau, bloquant le décret européen d'interdiction de l'amiante.
Ministre de l'Emploi et de la Solidarité de 1997 à 2000, elle a notamment mis en œuvre la couverture maladie universelle (CMU) et la réforme des 35 heures Outre que la mesure a atteint moins de 50% de l'objectif fixé à 700 000 créations d'emplois, dont 150 000 dues aux allègements de charges, l'INSEE a démontré que la loi a eu un impact négatif sur le pouvoir d'achat des travailleurs et a détruit des emplois.
Le 16 juin 2002, de nouveau candidate à la députation dans la 5e circonscription du Nord, réputée imprenable par la droite, la Ch'tite Brochen-Aubry est battue par le candidat UMP Sébastien Huyghe: la "Dame de fer" fond en larmes au soir du second tour.
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