L'élu local met les premiers secrétaires du PS nommément en cause
Aubry et Hollande ont couvert les "dysfonctionnements" de la fédération PS des Bouches-du-Rhône
Le député Renaud Muselier est monté aux créneaux vendredi contre J.-N. Guérini.
" Incontestablement, on ne peut pas penser une seule seconde que ni M. Hollande ni Mme Aubry n'était au courant de ce qui se passait dans la fédération des Bouches-du-Rhône", a observé l'élu marseillais.
L'UMP défie le PS sur ses terres
Cette déclaration du premier adjoint au maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin (UMP), a pour cadre le Campus de l'UMP qui se tient depuis vendredi jusqu'à dimanche dans la cité phocéenne, une enclave UMP en terres socialistes. Les Marseillais y sont ostracisés et se voient refuser tout crédit du Conseil général des Bouches-du-Rhône et sénateur J.-N. Guérini et du Conseil régional de Vauzelle.
Au passage, Renaud Muselier rend "un hommage particulier" à son collègue socialiste, Arnaud Montebourg , "le seul à avoir eu le courage de dénoncer les dysfonctionnements de cette fédération".
Nono Montebourg est en effet l'auteur d'un rapport du PS sur la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, dans lequel il dénonçait des "dérives" dans le fonctionnement de la fédération des Bouches-du-Rhône.
Martine Aubry avait commencé par jeter le discrédit sur ce rapport (lien PaSiDupes)
=> Ce rapport « confidentiel » d’Arnaud Montebourg a été divulgué le 2 mars 2011, par l’hebdomadaire Le Point.
On y découvre un organe socialiste local dont « certaines pratiques » sont dénoncées comme « incompatibles avec l’idéal socialiste et en infraction directe et frontale avec les statuts du parti » : elles « (le) déshonorent, lit-on, et rendent impossible l’adhésion à (ses) valeurs, (ses) projets et (son) idéal ». Ce n’est pas nouveau. Dans le passé, cette même fédération s’est déjà distinguée par ses « pratiques contestables » : « fausses cartes, trucage des scrutins, pressions sur les militants, utilisation des collectivités locales comme outil de compression du débat démocratique ».
En résumé, cinq accusations gravissimes sont portées :
Aubry et Hollande ont couvert les "dysfonctionnements" de la fédération PS des Bouches-du-Rhône
Le député Renaud Muselier est monté aux créneaux vendredi contre J.-N. Guérini.
" Incontestablement, on ne peut pas penser une seule seconde que ni M. Hollande ni Mme Aubry n'était au courant de ce qui se passait dans la fédération des Bouches-du-Rhône", a observé l'élu marseillais.
L'UMP défie le PS sur ses terres
Cette déclaration du premier adjoint au maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin (UMP), a pour cadre le Campus de l'UMP qui se tient depuis vendredi jusqu'à dimanche dans la cité phocéenne, une enclave UMP en terres socialistes. Les Marseillais y sont ostracisés et se voient refuser tout crédit du Conseil général des Bouches-du-Rhône et sénateur J.-N. Guérini et du Conseil régional de Vauzelle.
Au passage, Renaud Muselier rend "un hommage particulier" à son collègue socialiste, Arnaud Montebourg , "le seul à avoir eu le courage de dénoncer les dysfonctionnements de cette fédération".
Nono Montebourg est en effet l'auteur d'un rapport du PS sur la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, dans lequel il dénonçait des "dérives" dans le fonctionnement de la fédération des Bouches-du-Rhône.
Martine Aubry avait commencé par jeter le discrédit sur ce rapport (lien PaSiDupes)
=> Ce rapport « confidentiel » d’Arnaud Montebourg a été divulgué le 2 mars 2011, par l’hebdomadaire Le Point.
On y découvre un organe socialiste local dont « certaines pratiques » sont dénoncées comme « incompatibles avec l’idéal socialiste et en infraction directe et frontale avec les statuts du parti » : elles « (le) déshonorent, lit-on, et rendent impossible l’adhésion à (ses) valeurs, (ses) projets et (son) idéal ». Ce n’est pas nouveau. Dans le passé, cette même fédération s’est déjà distinguée par ses « pratiques contestables » : « fausses cartes, trucage des scrutins, pressions sur les militants, utilisation des collectivités locales comme outil de compression du débat démocratique ».
En résumé, cinq accusations gravissimes sont portées :
1- « une démocratie pluraliste inexistante » où « le Conseil général (est) une machine à distribuer des postes d’élus et d’employés, (utilisée) comme instrument clientéliste »,
2- « la violation des statuts et l’autoproclamation d’un « président » de Fédération »,
3- « un système de pression féodal reposant sur l’intimidation et la peur », « substituant aux règles de pluralisme appartenant à la tradition du parti celle d’un clientélisme féodal où la soumission et le culte du chef ont désormais cours »,
4- « une fédération hostile aux intérêts de la gauche durant les Élections Régionales », allant jusqu’à boycotter la campagne du président socialiste sortant M. Vauzelle, 5- « une opposition molle à la droite locale et nationale au détriment du parti », en raison de « l’entente notoire et quasi parfaite entre Jean-Claude Gaudin, le chef local de l’UMP et Jean-Noël Guérini, » le président « autoproclamé » de la fédération socialiste. [sic] Mais c'est Brochen-Aubry que l'on voit au côté (ci-contre) du mafieux présumé.
A. Montebourg n'a donc pas manqué fort logiquement de demander une mise sous tutelle de cette fédération et la destitution de droit des dirigeants actuels, la justice étant saisie par ailleurs de plaintes relatives à leurs agissements supposés à la tête du Conseil général.
4- « une fédération hostile aux intérêts de la gauche durant les Élections Régionales », allant jusqu’à boycotter la campagne du président socialiste sortant M. Vauzelle, 5- « une opposition molle à la droite locale et nationale au détriment du parti », en raison de « l’entente notoire et quasi parfaite entre Jean-Claude Gaudin, le chef local de l’UMP et Jean-Noël Guérini, » le président « autoproclamé » de la fédération socialiste. [sic] Mais c'est Brochen-Aubry que l'on voit au côté (ci-contre) du mafieux présumé.
A. Montebourg n'a donc pas manqué fort logiquement de demander une mise sous tutelle de cette fédération et la destitution de droit des dirigeants actuels, la justice étant saisie par ailleurs de plaintes relatives à leurs agissements supposés à la tête du Conseil général.
Brochen-Aubry avait protégé le parrain Guérini et villipendé Monsieur Propre, Nono Montebourg. Lien PaSiDupes: Aubry-Montebourg, rien ne va plus
En revanche, elle s'en était prise à Manuel Valls
" La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, arrivée à la tête du PS fin 2008, a sommé par courrier le député de l'Essonne Manuel Valls de cesser ses critiques à l'encontre du parti, sans quoi elle lui demande de le quitter."
Lien Le Point
La complicité des premiers secrétaires successifs
Des autruches à la candidature socialiste à la présidentielle
Daté du 8 décembre 2010, le rapport aurait été adressé au Premier ecrétariat du PS dans la plus grande confidentialité. A sa publication, les premières réactions des responsables socialistes sont fort embarrassées : un conseiller de la Première Secrétaire minimise et s’indigne même de conclusions hâtives sans preuve. Mme Brochen-Aubry se déclare "salie" et proteste : « Il n'y a rien dans ce rapport, ose-t-elle soutenir, pas un élément concret, précis, pas un fait » (« Il faut laisser faire la justice », Le Point, le 2 mars 2011).
La complicité des premiers secrétaires successifs
Des autruches à la candidature socialiste à la présidentielle
Daté du 8 décembre 2010, le rapport aurait été adressé au Premier ecrétariat du PS dans la plus grande confidentialité. A sa publication, les premières réactions des responsables socialistes sont fort embarrassées : un conseiller de la Première Secrétaire minimise et s’indigne même de conclusions hâtives sans preuve. Mme Brochen-Aubry se déclare "salie" et proteste : « Il n'y a rien dans ce rapport, ose-t-elle soutenir, pas un élément concret, précis, pas un fait » (« Il faut laisser faire la justice », Le Point, le 2 mars 2011).
Martine Aubry a retourné "immédiatement" à Arnaud Montebourg son dossier de défense dans le procès en diffamation qui lui est intenté par Jean-Noël Guérini. Lien Le Figaro.
Et Nono Montebourg fut entendu par une commission socialiste d'enquête le 20 avril ! Lien Nouvel Observateur
Et Nono Montebourg fut entendu par une commission socialiste d'enquête le 20 avril ! Lien Nouvel Observateur
Néanmoins, Mme Aubry annonça le 4 mars qu’ une commission d’enquête serait envoyée à Marseille … à la demande de M. Guérini ! Le 25 mai, le quotidien régional titre : ""La commission n'a pris aucune position", selon Alain Richard (Lien La Provence)
Des candidats PS à l'Elysée, la tête dans le sable
Ils ont ménagé la puissante fédération socialiste. Dans son procès des procédés de la puissante fédération PS locale, Renaud Muselier a dénoncé une "affaire extrêmement lourde" qui, de l'avis général, a révélé un "système politico-mafieux" impliquant des "élus socialistes et communistes", "des fonctionnaires" et des "chefs d'entreprise", outre les premiers secrétaires du PS qui ont manqué aux obligations de leur charge en fermant les yeux sur les comportements d'un 'grand' patron: la fédération des Bouches-du-Rhône est en effet la troisième plus puissante après le Nord de Brochen-Aubry et l'Hérault de feu Georges Frêche.
Il a plus précisément pointé du doigt un "détournement d'argent public et donc de l'argent de nos impôts".
En matière de marchés publics, le système de "blanchiment" implique aussi le frère du président du Conseil général, Alexandre Guérini.
Jean-Noël Guérini (ci-contre, à droite), un proche du Président socialiste de Région PACA, Michel Vauzelle (ci-contre à gauche), est menacé de mise en examen dans le cadre de cette affaire qui embarrasse les ténors du Parti socialiste.
La candidate Brochen-Aubry est décalée
Dans son livre « Pour changer de civilisation », le premier secrétaire en disponibilité étale des prétentions bien ambitieuses, mais dérisoires dans ce contexte 'salissant' des Bouches-du-Rhône, après celui de l'Hérault. Avant de se fixer des objectifs aussi bidons, qu’elle commence donc par changer les mœurs primitives de son propre parti, d'autant que son nom est sorti d'élections internes accusées de fraude au congrès de Reims !
Or, celle qui en 2007 déjà se déclarait "fière" du bilan de sa municipalité, vient encore de se déclarer plus grosse que le boeuf. Le vendredi 26 août sur France Inter, elle a estimé qu'en succédant en 2008 à François Hollande rue de Solférino, elle a transformé un PS qui "faisait pitié" en parti "prêt à gouverner". Les Bouches-du-Rhône sont donc une zone de non-droit qui échappe à tout contrôle et toute évaluation de la ravie. Insultante pour son prédécesseur au poste, la camarade socialiste a même affirmé: "quand j'ai pris le Parti socialiste, nous faisions pitié." Après 2008 et le honteux congrès de Reims, "rappelez-vous dans quel état nous étions", insista la vertueuse. "Je faisais partie des dirigeants du Parti socialiste. Nous faisions collectivement pitié parce que nous n'étions pas tournés vers les Français".
"Je suis heureuse que trois ans après,[...] le Parti socialiste soit réuni", a asséné la rivale de François Hollande.
Ni Nono Montebourg (PS) ni Renaud Muselier (UMP) ne partage cette indécente auto-satisfaction.
Des candidats PS à l'Elysée, la tête dans le sable
Ils ont ménagé la puissante fédération socialiste. Dans son procès des procédés de la puissante fédération PS locale, Renaud Muselier a dénoncé une "affaire extrêmement lourde" qui, de l'avis général, a révélé un "système politico-mafieux" impliquant des "élus socialistes et communistes", "des fonctionnaires" et des "chefs d'entreprise", outre les premiers secrétaires du PS qui ont manqué aux obligations de leur charge en fermant les yeux sur les comportements d'un 'grand' patron: la fédération des Bouches-du-Rhône est en effet la troisième plus puissante après le Nord de Brochen-Aubry et l'Hérault de feu Georges Frêche.
Il a plus précisément pointé du doigt un "détournement d'argent public et donc de l'argent de nos impôts".
En matière de marchés publics, le système de "blanchiment" implique aussi le frère du président du Conseil général, Alexandre Guérini.
Jean-Noël Guérini (ci-contre, à droite), un proche du Président socialiste de Région PACA, Michel Vauzelle (ci-contre à gauche), est menacé de mise en examen dans le cadre de cette affaire qui embarrasse les ténors du Parti socialiste.
La candidate Brochen-Aubry est décalée
Dans son livre « Pour changer de civilisation », le premier secrétaire en disponibilité étale des prétentions bien ambitieuses, mais dérisoires dans ce contexte 'salissant' des Bouches-du-Rhône, après celui de l'Hérault. Avant de se fixer des objectifs aussi bidons, qu’elle commence donc par changer les mœurs primitives de son propre parti, d'autant que son nom est sorti d'élections internes accusées de fraude au congrès de Reims !
Or, celle qui en 2007 déjà se déclarait "fière" du bilan de sa municipalité, vient encore de se déclarer plus grosse que le boeuf. Le vendredi 26 août sur France Inter, elle a estimé qu'en succédant en 2008 à François Hollande rue de Solférino, elle a transformé un PS qui "faisait pitié" en parti "prêt à gouverner". Les Bouches-du-Rhône sont donc une zone de non-droit qui échappe à tout contrôle et toute évaluation de la ravie. Insultante pour son prédécesseur au poste, la camarade socialiste a même affirmé: "quand j'ai pris le Parti socialiste, nous faisions pitié." Après 2008 et le honteux congrès de Reims, "rappelez-vous dans quel état nous étions", insista la vertueuse. "Je faisais partie des dirigeants du Parti socialiste. Nous faisions collectivement pitié parce que nous n'étions pas tournés vers les Français".
"Je suis heureuse que trois ans après,[...] le Parti socialiste soit réuni", a asséné la rivale de François Hollande.
Ni Nono Montebourg (PS) ni Renaud Muselier (UMP) ne partage cette indécente auto-satisfaction.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):