Une battante légitimée à son poste par les urnes
Une erreur de comptage effacée
Bernadette Chirac, 78 ans, avait été réélue en mars pour un sixième mandat avec une voix de plus que la majorité requise et 50,04% des suffrages exprimés. La conseillère générale sortante avait recueilli 1.114 suffrages, soit 2.226 des suffrages exprimés.
Le socialiste François Barbazange, maire de la commune de Corrèze, avait totalisé 1.004 voix (45,10%), la candidate Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Murriel Padovani-Lorioux, recueillant 108 voix (4,85%).
Durant le scrutin, deux litiges avaient en effet été consignés sur des procès-verbaux.
A Meyrignac-L'Eglise, 49 enveloppes avaient été comptabilisées quand seulement 48 personnes avaient émargé les feuilles dédiées.
A Eyrein, une ressortissante polonaise avait voté avant que les responsables du bureau ne réalisent qu'elle ne pouvait pas participer à un scrutin cantonal.
Trois électeurs corréziens avaient contesté ces résultats et déposé chacun un recours devant le tribunal administratif (TA) de Limoges.
Le scrutin avait été annulé le 23 juin 2010, les magistrats retenant l'irrégularité constatée dans la commune de Meyrignac-l'Eglise, où 49 enveloppes avaient été comptabilisées alors que seulement 48 personnes avaient signé les listes d'émargement.
Dans une déclaration au quotidien La Montagne, la candidate avait indiqué que la décision du TA " l'attriste beaucoup ". Elle ne se prononcera " qu'ultérieurement " sur un appel : " car aujourd'hui je suis blessée même si, jusqu'à preuve du contraire, je reste votre conseiller général et que mon attachement au canton de Corrèze et à ses habitants demeure intact ", avait-elle indiqué.
L'honnêteté de Bernadette Chirac n'avait pas été mise en cause, le rapporteur public ayant souligné que les problèmes jugés faisaient ""bien davantage penser à une erreur qu'à une manoeuvre". Le tribunal a ensuite noté que l'annulation ne tenait qu'à deux voix "malgré l’écart de voix important entre Mme Chirac et ses adversaires".
Trois recours n'y ont rien fait
Encore dès le premier tour, Bernadette Chirac a été réélue dimanche conseillère générale de la Corrèze avec 60,81% des voix, a confirmé la préfecture.
L'épouse de l'ancien président français a recueilli 1.153 voix sur les 1.896 exprimées, devant le socialiste Rémy Runfola (392 voix, 20,68%). Sylvain Roch (PCF-Parti de gauche) est troisième (12%).
Le Conseil général de Corrèze est présidé par l'ancien premier secrétaire du Parti Socialiste et candidat à la primaire du parti François Hollande.
Une erreur de comptage effacée
Bernadette Chirac, 78 ans, avait été réélue en mars pour un sixième mandat avec une voix de plus que la majorité requise et 50,04% des suffrages exprimés. La conseillère générale sortante avait recueilli 1.114 suffrages, soit 2.226 des suffrages exprimés.
Le socialiste François Barbazange, maire de la commune de Corrèze, avait totalisé 1.004 voix (45,10%), la candidate Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Murriel Padovani-Lorioux, recueillant 108 voix (4,85%).
Durant le scrutin, deux litiges avaient en effet été consignés sur des procès-verbaux.
A Meyrignac-L'Eglise, 49 enveloppes avaient été comptabilisées quand seulement 48 personnes avaient émargé les feuilles dédiées.
A Eyrein, une ressortissante polonaise avait voté avant que les responsables du bureau ne réalisent qu'elle ne pouvait pas participer à un scrutin cantonal.
Trois électeurs corréziens avaient contesté ces résultats et déposé chacun un recours devant le tribunal administratif (TA) de Limoges.
Le scrutin avait été annulé le 23 juin 2010, les magistrats retenant l'irrégularité constatée dans la commune de Meyrignac-l'Eglise, où 49 enveloppes avaient été comptabilisées alors que seulement 48 personnes avaient signé les listes d'émargement.
Dans une déclaration au quotidien La Montagne, la candidate avait indiqué que la décision du TA " l'attriste beaucoup ". Elle ne se prononcera " qu'ultérieurement " sur un appel : " car aujourd'hui je suis blessée même si, jusqu'à preuve du contraire, je reste votre conseiller général et que mon attachement au canton de Corrèze et à ses habitants demeure intact ", avait-elle indiqué.
L'honnêteté de Bernadette Chirac n'avait pas été mise en cause, le rapporteur public ayant souligné que les problèmes jugés faisaient ""bien davantage penser à une erreur qu'à une manoeuvre". Le tribunal a ensuite noté que l'annulation ne tenait qu'à deux voix "malgré l’écart de voix important entre Mme Chirac et ses adversaires".
Trois recours n'y ont rien fait
Encore dès le premier tour, Bernadette Chirac a été réélue dimanche conseillère générale de la Corrèze avec 60,81% des voix, a confirmé la préfecture.
L'épouse de l'ancien président français a recueilli 1.153 voix sur les 1.896 exprimées, devant le socialiste Rémy Runfola (392 voix, 20,68%). Sylvain Roch (PCF-Parti de gauche) est troisième (12%).
Le Conseil général de Corrèze est présidé par l'ancien premier secrétaire du Parti Socialiste et candidat à la primaire du parti François Hollande.
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