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lundi 12 septembre 2011

DSK est entendu par les enquêteurs dans l'affaire Banon

La presse fait le choix des puissants, de préférence socialistes

Le choix de la photo
participe de l'éreintement médiatique
de la victime de DSK
en revanche triomphalement accueilli
par les mêmes.



Dominique Strauss-Kahn a été convoqué par les policiers

Arrivé avant 8h00, le pervers présumé a été entendu pendant trois heures, lundi 12 septembre, huit jours après son retour des Etats-Unis, à propos des accusations de tentative de viol formulées contre lui par la romancière [écrivaine] Tristane Banon.
DSK " est actuellement entendu en qualité de témoin par les services de police", avaient annoncé en milieu de matinée ses avocats, Mes Frédérique Baulieu et Henri Leclerc (1934), président de la Ligue des droits de l'homme (1995–2000), et non de la femme... A 77 ans, il est conseiller de la candidate Martine Brochen-Aubry sur les questions de justice pour les primaires socialistes en vue de l'élection présidentielle de 2012. Il a défendu la famille de Pierre Overney, militant maoïste de la Gauche prolétarienne, abattu devant les grilles de l'usine Renault alors qu'il incitait les ouvriers à commémorer le massacre de Charonne de février 1962.

Peu après 11h00, Strauss-Kahn est sorti des locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne dans sa puissante berline, sans faire de commentaires.

La police a exaucé le voeu de DSK
L'ex-patron du FMI voulait être entendu le plus vite possible pour "solder cette affaire" , selon leurs termes de ses avocats. "A la demande" de l'ancien patron du Fonds monétaire international (FMI), "cette audition a eu lieu aussitôt que possible au regard du calendrier de l'enquête", ont ajouté ses avocats.

Eléments de l'affaire qui oppose Tristane Banon à DSK

En juin, après l'arrestation de D.Strauss-Kahn en mai à New York à la suite d'"accusations de" [plaintes pour] crimes sexuels de la part d'une femme de chambre [noire immigrée] d'un hôtel de [grand] luxe, Mme Banon avait déposé une plainte contre DSK pour une tentative de viol qui "remontait à [date de] 2003.

Au lendemain du retour de l'ex-patron du FMI des Etats-Unis, le 4 septembre dernier, suite à l'abandon "précipité" des charges contre lui par le procureur de New York, l'entourage de DSK avait annoncé qu'il s'exprimerait "dans les quinze prochains jours".

L'agence de presse française dicte la doxia au reste de la presse
Elle s'obstine en effet à manipuler l'opinion, estimant encore ce matin que la convocation intervient " après l'abandon de toutes les charges pesant sur lui aux Etats-Unis "... Avec insistance, cette presse engagée suggère ainsi l'innocence du soudard pourtant confondu par le rapport médical crédibilisant les déclarations de la victime. Or, l'individu n'est nullement déclaré innocent: le procureur avoue simplement son impuissance à convaincre les 12 jurés à la fois ! Ainsi va la justice américaine...

La plainte de T.Banon fait l'objet d'une enquête préliminaire
Avant que la justice française s'aligne sur le système américain par le biais d'un procédé tout aussi avouable, il fallait amuser la galerie et distraire l'opinion. Plusieurs personnalités ont donc été entendues dans le cadre de cette enquête, comme François Hollande, ancien premier secrétaire du PS, qui s'en lave les mains comme à son habitude, ou le journaliste Patrick Poivre d'Arvor, un autre gros consommateur de proies faciles. Pour achever cette enquête, il fallait aussi que D.Strauss-Kahn soit entendu !

Strauss-Kahn réfute [nie] les déclarations de Mlle Banon
Malgré son palmarès
étalé dans la presse internationale, l'ancien ministre socialiste des Finances "a toujours affirmé que les faits évoqués par Mme Banon depuis 2007 étaient imaginaires", maintiennent ses avocats dans un communiqué du 4 juillet.

A l'issue de l'enquête préliminaire,
le Parquet pourrait ouvrir une information judiciaire, mais aussi bien classer sans suite ou requalifier les faits allégués, "datant de 2003" (rappelle l'agence de presse), en tentative d'agression sexuelle, qui seraient alors prescrits. D'où cette insistance déplacée des media proches du PS.

La presse militante se retranche derrière " des sources proches de l'enquête" pour souligner que l'enquête [l'établissement de la vérité] se heurte à l'absence de preuve matérielle, huit ans après les faits allégués [2003 à nouveau, pour ceux qui auraient oublié].

De son côté, DSK a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse après la plainte de Mme Banon mais son examen devra attendre l'issue des poursuites principales engagées par la romancière.
Le délit de dénonciation calomnieuse, pour être constitué, implique que son auteur ait su que les faits dénoncés étaient "partiellement ou totalement inexacts". Huit ans après, l'établissement de cette preuve-là serait-il plus facile que l'agence de presse ne remonte plus à 2003 ?...

Le retour triomphal de DSK donne la nausée à T. Banon

Strauss-Kahn a eu l'impudeur d'afficher sa victoire sur la justice américaine, mais la presse française a apporté plus que sa part à ce retour triomphal.
Réagissant à ce zèle médiatique, Tristane Banon a regretté dimanche, dans un "long" [sic] texto transmis, que la France ait accueilli "en héros un homme qui n'a pas été blanchi".

L'agence de presse militante éreinte la plaignante
Le media-source met en relief ce qui est naturel et légitime. Envoyé à "plusieurs rédactions", ecrit-elle, ce message, "qui accompagne un appel à manifester le 24 septembre" à Paris, a " également" [sic] été mis en ligne sur le réseau social Facebook par la jeune femme.
"Je ne peux pas croire que mon pays accueille en héros un homme qui n'a pas été blanchi", écrit-elle. "J'entends les gens me dire leur écoeurement, j'avale leur soutien pour tenir debout et pourtant c'est moi qui baisse la tête et longe les murs quand d'autres sourient aux caméras."

3 commentaires:

  1. JUSTICE A MULTIPLES VITESSES...
    Les socialistes bénéficieraient-ils d'une justice particulière ? Tout porte à le croire quand on compare la supposée affaire Georges Tronc avec l'affaire Banon concernant DSK. Le premier a été placé en garde à vue et mis en examen. Le second a bénéficié, curieusement du statut de... témoin. Bizarre non ? On demande au mis en accusation de témoigner sur ses éventuels agissement. Incroyable et pourtant vrai.
    De toute façon, ne nous faisons pas d'llusion,L'affaire sera classée sans suite. Les paris sont ouverts. Et oui : " selon que tu seras riche ou misérable ..."

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  2. DSK pose ses conditions et tous obtempérent de la presse des politiques en passant par la justice aux ordres de quelques uns.

    Cette justice si intraitable parfois en cas de délinquance en col blanc.....

    Ha c'est vrai cette fameuse independance de la justice. Les juges n'appliquent pas les lois votées, ils les appliquent en fonction de leurs opinions politiques et de leurs afinités personnelles. Tout n'est que réseau d'influence et corporatisme.
    DSK sortira victorieux de cette affaire le sourire aux levres et le torse bombé comme lors de son arrivée à Roissy la semaine passée.

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  3. Tout n'est que réseau d'influence et corporatisme.......exactement...
    Voyez aujourd'hui Monseigneur relaxé dans l'affaire qui flamboie tel le phénix qui renait de ses cendres......Mêmes méthodes mêmes attitudes que celui de la place des vosges quartier général des socialos.
    Je pense qu'il va etre applaudi à tout rompre au grand journal de canal ce soir....Et ariane va avoir la langue qui va trainer par terre....
    Quelle epoque pitoyable...

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