POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 16 mars 2011

Les maires de gauche décrètent le couvre-feu pour les mineurs de Gennevilliers et Asnières

Des bandes de mineurs terrorisent et tuent en Ile-de-France

Recrudescence de violences

Des rixes ont débuté vendredi entre bandes des quartiers d'Asnières et Gennevilliers, juste séparés par un boulevard, à proximité de la station de métro commune aux deux villes des Hauts-de-Seine. En toile de fond, des jeunes de certains quartiers des deux villes respectives se vouent de longue date une animosité qui donne épisodiquement lieu à des violences. Dans cette série, les victimes sont de jeunes habitants d'Asnières.

Ainsi, dans la nuit de samedi à dimanche, Samy, 15 ans, a été poignardé à mort au thorax lors d'une rixe sur la commune d'Asnières. La tension persiste dans les communes d'Asnières et Gennevilliers depuis le meurtre de cet ado. La famille de la victime avait lancé un appel au calme et d'importantes mesures de sécurité ont été prises mais des bagarres ont encore éclaté entre les deux bandes rivales de la cité du Luth à Genevilliers et du quartier des Courtilles à Asnières.

Dimanche après-midi, un jeune homme de 22 ans a été passé à tabac et frappé à l'arme blanche. Dès dimanche après-midi après ces violences, une centaine de policiers étaient déployés, auxquels se sont ajoutés une trentaine de CRS en fin d'après-midi. Un hélicoptère a survolé le secteur et une série d'interpellations a eu lieu. Le service de bus desservant le quartier a été arrêté, le métro fonctionnant normalement.

Lundi en fin d'après-midi, la marche silencieuse en mémoire de Samy s'est déroulée sous haute-tension. Les maires d'Asnières-sur-seine et de Gennevilliers présents lors de cette marche ont vivement condamné cet acte de violence.

Mardi soir, un adolescent, originaire d'Asnières a été poignardé dans le bas du dos avec un tournevis, lors d'un nouvel affrontement entre bandes rivales sur le parking du restaurant McDonalds, à proximité du quartier du Luth. Pour tenter de mettre fin à ces violences, les deux maires ont pris un arrêté de couvre-feu pour les mineurs. Il sera instauré dès ce soir.

Le couvre-feu est la conséquence des violences de ces derniers jours

Les maires de gauche se résolvent à déclarer le couvre-feu dès mercredi soir pour les mineurs à Asnières-sur-Seine, ainsi qu’à Gennevilliers. Cette mesure a été décrétée après les nouvelles violences de mardi soir, deux jours après le crime dont a été victime l'ado de 15 ans.

Le préfet des Hauts de Seine, Patrick Strzoda a décidé de renforcer les effectifs policiers pour mettre en application ce dispositif. Il a constitué un groupe local de traitement de la délinquance sur deux quartiers : Asnières Nord et le Luth à Gennevilliers.
"C’est effectivement une décision extrêmement grave. Il y a une situation exceptionnelle et j’ai pris des mesures exceptionnelles", s’est flatté le peu réactif Sébastien Pietrasanta, le maire PS d’Asnières-sur-Seine (ci-contre), au micro d’Europe 1. Oublieux de ses prises de positions populistes passées, l'élu stigmatise aujourd'hui les familles: "C’est maintenant aux parents de prendre la responsabilité d’interdire à leurs enfants de circuler dans les quartiers à partir de 20 heures le soir".

Qui sont ces maires réactionnaires concernés qui s'en prennent à 'l'état de droit' ?
Sébastien Pietrasanta (1977), jeune maire PS d’Asnières-sur-Seine depuis mars 2008, déclare: "Malheureusement, depuis samedi soir, une petite minorité de jeunes [ça fait donc vraiment peu, mais ça suffit !] essaie de profiter de cette situation et exploite ce drame pour régler des conflits et mettre de la violence dans le quartier. Ce n’est pas acceptable".
Il est toutefois étonnant que ce professeur de lettres-histoire en lycée professionnel à Clichy ne soit pas plus compétent à maîtriser une trentaine de voyous... Samedi soir, 21 personnes ont été interpellées, et 4 autres ont été arrêtées dimanche.
Serait-il par hasard issu d'un IUFM progressiste (pléonasme !) et adhérent de la FSU (syndicat radical de gauche) ?
Mais, l'enseignant est clairement un amateur de prévention
Il est militant depuis son adolescence à l'organisation lycéenne FIDL (fédération indépendante et démocratique lycéenne) et à SOS Racisme.

Gennevilliers est une commune communiste dont le maire, depuis 2001, Jacques Bourgoin, est toujours membre du PCF et conseiller général du canton de Gennevilliers-Nord depuis 1988.
Comme son homologue d'Asnières, Jacques Bourgoin, même si ce n'est pas une tare, est néanmoins professeur (mathématiques).

Pour ou contre le couvre-feu

Les zones et les horaires précis seront déterminés par les maires des deux villes», PS et PCF, a indiqué Audrey Emery, porte-parole de la municipalité d'Asnières-sur-Seine, qui a viré au sécuritaire...

La gauche dénonçait le principe du couvre-feu qui "stigmatise" les jeunes
quand elle était sans l'opposition municipale.

A l'inverse,
le maire UMP de Nice et le premier magistrat socialiste de Belfort,
J.-P. Chevènement ont pris des arrêtés de couvre feu
En effet, la majorité a saisi le problème des bandes rivales de jeunes à bras le corps
Lien PaSiDupes


La loi loppsi 2 de 2002 (loi pour la sécurité intérieure) a été combattue par l'opposition, mais elle lui fournit aujourd'hui les moyens de la riposte, plutôt que de la prévention, et elle s'en saisit maintenant.
Lien PaSiDupes
La loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure organise la gestion de la police et de la gendarmerie pour la période 2009-2013.
Le Conseil constitutionnel a validé, par sa décision du 10 mars 2011, les 9/10e des dispositions du texte adopté par le Parlement, dont la possibilité de l'instauration d'un couvre-feu pour les mineurs. Lors des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises et en vertu du décret de l'état d'urgence, quelques villes n'ont été que trop heureuses de pouvoir mettre en place un couvre-feu.
Pourtant, France 2 et le SNJ avaient complaisamment relayé la thèse de l' opposition niçoise, lorsqu'en 2009, le maire UMP de Nice, Christian Estrosi avait instauré le couvre feu pour les mineurs de moins de 13 ans, : la chaîne de télévision de service public avait donné la parole au maire et à une maire de famille, mais leur avait opposé l'avis du chef de l'opposition socialiste, d'une maman et du représentant du syndicat de police SGP:

VOIR et ENTENDRE
le reportage partisan qui laisse la parole en dernier ressort à l'opposition:

Scepticisme autour du couvre-feu pour les jeunes...

Devoir de mémoire

En 2003, le couvre feu était qualifié d' "anti-mineurs"
En vigueur depuis novembre 2001 à Asnières, les juges bloquaient des quatre fers: l'arrêté municipal n'avait pas passé l'obstacle du tribunal administratif de Paris. En effet, ils ont alors annulé l'arrêté du député-maire (UMP) Manuel Aeschlimann qui interdisait - temporairement (entre 23 heures et 6 heures pendant toute la période scolaire) - la circulation des moins de treize ans non accompagnés d'un majeur et le regroupement des moins de seize ans. Les magistrats avaient été saisis par un recours de la Ligue des droits de l'homme (LDH) qui a donc obtenu satisfaction face à un texte qu'elle estimait « démagogique et discriminatoire ».
Cette décision n'attrista guère le premier magistrat de la ville. « L'élément positif, c'est que le principe du couvre-feu n'a pas été remis en cause, souligne alors Manuel Aeschlimann. Ce ne sont que des remarques de forme. Ainsi, l'âge limite que nous avions fixé, en l'occurrence 16 ans, n'a pas posé de problème. Tout comme la longue durée d'application. » Un nouvel arrêté demain En fait, les magistrats ont stigmatisé les imprécisions du périmètre d'application de l'arrêté. « Le texte indiquait que le couvre-feu entrait en vigueur sur tout le territoire traité par le contrat local de sécurité, soit environ la moitié de la commune, détaille le maire. Le tribunal administratif veut que nous soyons plus précis. Soit. Ce sera chose faite dès demain. Je resignerai un nouvel arrêté en indiquant cette fois les rues et les quartiers où il s'applique. » (!) Cette nuit devrait donc être la seule en période scolaire où les mineurs asniérois pourront déambuler et se regrouper comme ils l'entendent, commenta la presse démaogue.
Manuel Aeschlimann justifie sa "promptitude" (sic, selon la presse) à resigner un nouvel arrêté par les « excellents résultats » que le premier a généré. « La délinquance, et notamment celle des mineurs, a baissé en 2002 : selon les chiffres officiels, la baisse globale entre 2001 et 2002 atteint 11,31 %. Nous avons dénombré l'an dernier 47 dispersions d'attroupements et plus de trente reconduites au domicile de jeunes de moins de 13 ans. »

Du côté de l'opposition, on ne boudait pas son plaisir. « Cela montre qu'on ne peut pas se contenter de mesures répressives mais qu'il faut aussi une politique de prévention », commentait alors, et avec toute la bonne foi dont il était déjà capable, Sébastien Pietrasanta, alors conseiller municipal PS.
A l'unison, « c'est une mesure qui a prouvé son inefficacité, qui n'a aucun effet sur le terrain et porte atteinte aux libertés publiques, ajoutait quant à lui Dominique Riera, Conseiller général du canton nord d'Asnières et conseiller municipal PS. Ce socialiste n'avait pas peur des grands mots: "On est encore dans un Etat de droit et il faut s'en féliciter. »
Des arrêtés de couvre-feu avaient été pris à Orléans, Dreux et Gien, suscitant à chaque fois des polémiques.
Les élus socialistes se félicitent aujourd'hui qu'existe une loi inefficace: ils y ont recours !


Martine Brochen-Aubry doit exclure le maire d'Asnières du PS

En décembre 2009, le porte parole du Parti socialiste était clair:
Au nom du PS, selon Benoît Hamon, le couvre-feu s'inscrit dans une politique visant à "tendre le climat" sur l'insécurité.

Qu'en pensent-ils tous aujourd'hui, ces nouveaux "agents d'insécurité" ?
Les irresponsables - PS, PCF,LDH - regardent ailleurs.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):