
Les entreprises de sondage font dire n'importe quoi aux Français.

2012 - FN en tête : réactions des politiques envoyé par BFMTV.
VOIR et ENTENDRE Jean-François Copé sur Canal J dimanche recommander aux Français de garder leur sang-froid:Des sondages scénarisés: chiffon rouge FN
I-télé a tenté de vider l'abcès en organisant une émission spéciale dimanche Le parti pris de la boîte à sondages qui a réalisé cette enquête-catastrophique laisse dubitatif: pourquoi ne pas avoir choisi DSK ? L'offre proposée aux sondés est notamment contestée jusque dans la concurrence. Un débat sur ce thème, organisé dimanche à i>télé par Mickaël Darmon, opposa donc les responsables de CSA et de TNS Sofres à celui d'Harris Interactive, et donna lieu en direct à une explication de texte plutôt musclée. Le responsable, Jean-Daniel Lévy, a tout d’abord nié avoir voulu mettre Martine Aubry en difficulté, rejetant d'un revers de linceul tout procès d’intention. Il tenta d'expliquer qu'il avait tout simplement sélectionné la première secrétaire, en tant que représentante officielle du Parti Socialiste, bien qu'elle ne se soit pas plus déclarée que l'absent notoire, Dominique Strauss-Kahn. Pas d'accord du tout, Edouard Lecerf, patron de TNS Sofres, estima en revanche qu’il fallait tester TOUTES les hypothèses, dans un souci de crédibilité et dans la mesure où le PS n'a justement pas désigné son candidat. Il mit en garde contre la remise en cause des "instituts" de sondages. Moins consensuel, Jérôme Sainte-Marie, directeur adjoint de l'institut CSA, reprocha à Jean-Daniel Lévy une politique systématique de « coups » médiatiques avec Le Parisien. « Désolé de rompre la connivence habituelle entre instituts et entre sondeurs, mais cette cogestion médiatique est insupportable », a regretté Jérôme Sainte-Marie. Accusation nourrie par le fait que le JDD présentait sa nouvelle maquette face au Parisien Dilmanche... Le ton est monté d’un cran au cours de la troisième mi-temps, en coulisses, jusqu’en salle de maquillage, signe d'une vraie tension à quatorze mois de l'élection présidentielle. Les pseudo-instituts (qui n'ont véritablement pas grand chose de scientifique - et les media en général - sont sous pression, et ne veulent pas revivre le psychodrame du 21 avril 2002: ils n'avaitent tellement rien vu venir qu'ils voient Marine Le Pen partout et pas seulement en se rasant.
L'institut Louis Harris Interactive, auteur du sondage controversé bombardant Marine Le Pen en tête du 1er tour en 2012, a décidé de refaire son sondage en testant les candidatures de Dominique Strauss-Kahn et de François Hollande. « Le pire de ce que l'on peut faire » n'aura pas été évité. Attendons-nous à ce que dans un de ses réflexes de Pavlov, le roquet Benoît Hamon demande la démission du chef croque-mort de Harris Interactive, un invité assidu de i>télé qui a un recrutement remarquable... Peut-être Europe Ecologie devra-t-elle suppléer la vertu molle du PS, mais c'est encore moins vraisemblable, puisque la tête de mort fait des ménages pour la Joly Eva.
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