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mercredi 23 mars 2011

Alger accuse la France de vouloir dépecer la Libye

Ligue arabe vs. Organisation de la conférence islamique ?

Alger a demandé "la cessation immédiate de l'intervention militaire en Libye"

Le 22 mars, le Quotidien d'Oran dénonça la détermination française du côté des insurgés lybiens.

Où est la surprise ? L'Algérie est l'un des 57 membres de l'Organisation de la conférence islamique: l'OCI posséde une délégation permanente aux Nations unies, bien qu'elle soit la seule organisation supra-étatique et internationale à caractère religieux. L'Algérie y cotoie d'ailleurs l'Afghanistan, le Soudan, la Palestine ou l'Iran et ...la Lybie.

Mais, comme la Lybie de Khadafi, l'Algérie est également adhérente à la Ligue arabe. Or, le 17 mars 2011, la Ligue a voté pour l'opération militaire multinationale sous l'égide de l'ONU (Organisation des Nations unies) dont l'objectif est la mise en œuvre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies pour protéger les populations lybiennes de Khadafi, son propre chef d'Etat.
Que signifie ce revirement algérien?

Le désaveu algérien annonce-t-il un imbroglio international ?

La coalition est soupçonnée de main basse sur les richesses libyennes, une fois Kadhafi renversé.
Des voix discordantes se font entendre au sein de la coalition qui mène les frappes militaires de soutien aux rebelles sur les forces loyalistes de Khadafi. Elles réclament officiellement que le commandement des opérations soit confié à l'OTAN, dès les Américains qui l'assument depuis le déclenchement de celles-ci décideront de se retirer. Ces dissonances révèlent certaines aigreurs d'Etats européens membres de la coalition à l'endroit du leadership français dans la mobilisation internationale et la conduite des opérations. Elles prétextent une coordination à priori meilleure par l'OTAN, bien que la France ait apporté la plus forte contribution militaire aux opérations menées par la coalition.
C'est ainsi que l'Italie craint une perte d'influence en Lybie où elle a entretenu des rapports économiques privilégiés nationaux pendant les quarante-deux années de pouvoir absolu de Mouammar Kadhafi, tout dictateur qu'il soit.

La coalition est déjà dans l'après-Kadhafi
Vu sous l'angle des intérêts nationaux français, il est généralement admis que Sarkozy a habilement positionné la France en tant que libérateur le plus déterminé dans le soutien international à l'insurrection populaire contre El-Kadhafi et son régime. Les insurgés libyens applaudissent à l'action de la France et se disent redevables de l'intervention internationale qui a desserré l'étau meurtrier des forces armées fidèles au dictateur.
Certains états ne manquent pas de combattre ce prestige et cette sympathie pour asseoir leur présence en Libye après la chute inéluctable du régime de Kadhafi.

Le rôle malsain de la gauche française
Le débat s'explique par la rivalité entre Etats, au sein de la coalition et jusque dans l'U.E., mais s'élargit à un prétexte humanitaire sur la disproportion de l'usage de la force pratiquée dans cette intervention en Libye.

Le comportement de certains partis -et organes de presse- est plus que dérangeant

  • En France, dans cette posture, s'inscrivent certains opposants hexagonaux, tel le trotskiste Edwy Plenel (Mediapart) qui refuse d'applaudir au rôle déterminant de la droite française dans la libération d'un peuple opprimé... Sans sans le dire non plus, le haineux 'défenseur' des intérêts français préfèrerait-il aussi sans doute qu'après la conclusion de l'ère kadhafienne, l'Italie de Berlusconi, plutôt que la France de Sarkozy, conserve son accès aux richesses naturelles dont ce pays est doté et renforce sa position géostratégique en Méditerranée, comme dans l'espace saharo-sahélien africain.

  • Courrier international exprime le point de vue fétide du PS
    "C'est cet Occident qui a le plus bénéficié, financièrement et autre [?], du règne de Kadhafi et qui bénéficiera tout autant et plus encore après son départ. Ce à quoi cet Occident s'est déjà préparé. Voilà le seul "changement" pour lequel il s'est mobilisé. Mais en le maquillant sous l'habillage de l'engagement en faveur des droits des peuples, de la liberté et de la démocratie. Oubliés les quarante-deux ans de tolérance, voire de complicités multiformes avec l'une des plus répugnantes dictatures ayant sévi dans le monde arabe."
    Les détracteurs socialistes ont toujours si bien défendu les intérêts économiques français...

    Mais, si le PS "abime et salit" la politique de la droite, c'est qu'il lui faut à tout prix entretenir le cliché négatif et mensonger que les faits actuels contredisent à nouveau et usurper l'image de libérateur des peuples opprimés qui revient à la France de Sarkozy en Lybie.

    Avec l'appui politique de Bouteflika
  • Un compagnonnage douteux. En 2002 et 2005, Pierre Messmer, ancien ministre des Armées de Charles de Gaulle et ancien Premier ministre, l’accusa d’avoir planifié en 1962 le massacre des Harkis.
  • Le 22 décembre 1981, Bouteflika est poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères » français (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. ». La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l’équivalent de 100 milliards de centimes actuels) le montant dont Bouteflika reste redevable au Trésor. Et aux Français.
    De quoi financer la création de logements en faveur d'immigrés clandestins.


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