LePost, pas fier, publie un article venimeux ?
Le site de Le Monde est-il pourtant accessible à la honte ?
Voici de quoi il vit: de la collaboration d'anonymes (ici, Galahad, Dieu nous garde des croyants), avec la mention "post non vérifié par la rédaction"...
La déontologie professionnelle de certains n'est-elle pas admirable ?
Des sites satellites de grands organes de presse sont alimentés par la publication d'articles d'internautes masqués et, sans vergogne ni se mouiller, ils couvrent les élucubrations et agressions de leurs 'contributeurs' bénévoles...
Un 'post' aussi malveillant que le sondage de Harris Interactive
"Jusqu'à présent, on pouvait penser que Nicolas Sarkozy était le candidat naturel de l'UMP et plus largement de la droite à l'élection présidentielle de 2012.
Malgré ses excès, malgré ses ratages, il demeurait le candidat évident à sa propre succession, personne ne contestait vraiment ce leadership, à part quelques Villepin ou Bayrou, improbables Don Quichotte situés nulle part sur l'échiquier politique français et bien partis pour y rester, pourtant, en quelques jours la situation vient de changer.
Des sondages très bas
Une côte de popularité très basse, et surtout qui dégringole chaque jour un peu plus, aurait dû finir par avertir l'Elysée, et bien non, si l'on en croit le très fidèle Xavier Bertrand qui déclarait au Parisien, "Monsieur Obama est aussi très bas dans les sondages et madame Merkel a perdu plusieurs élections intermédiaires. Quand on fait de la politique, il faut savoir garder son sang-froid et la présidentielle n’a lieu que dans quatorze mois." Quatorze mois qui ne suffiront pas à faire oublier ce qui est désormais la faute majeure de Nicolas Sarkozy : la rupture consomée avec les français musulmans.
[Les malveillants Galahad et Le Monde (et non pas Libération, comme écrit par erreur) vont vite en besogne. Avant d'envisager ce potage annoncé, rappelons toutefois à Galahad, et à ceux qui les choisissent à leur convenance, que selon un sondage IFOP, la candidate du Front National (FN), Marine Le Pen, serait reléguée en 3e position après le candidat PS et Nicolas Sarkozy si le premier tour de la présidentielle devait se dérouler dimanche 13 mars.]
Tout a commencé avec le débat sur l'identité nationale, espèce d'usine à gaz censée établir une relation, un socle commun, à tous les français, vision réductrice de ce qu'est le sentiment d'appartenir à une nation. Quand un de Gaulle déclarait, "Je me suis toujours fait une certaine idée de la France", il traduisait en une phrase lumineuse, la complexité de l'Histoire, du lien national, de la philosophie d'un pays. Nicolas Sarkozy a voulu définir de façon quasi-scolaire ce qu'était notre identité, ça partait déjà mal, et puis en ligne de mire on a vite compris qu'il y avait l'autre, le français, mais pas tant que ça, ou depuis pas assez longtemps, ou avec la mauvaise religion : le musulman.
La [divine] rupture avec les musulmans
Au départ, il s'agissait surtout d'amener le débat électoral sur le terrain du Front National, le terrain de l'amalgame entre islam, banlieue et insécurité, avec, en principe, deux avantages : affronter un parti raciste en se drapant dans une dignité toute républicaine, mâtinée de fermeté droitière pour faire bonne mesure, et ensuite, laisser le Parti Socialiste dans ses atermoiements puisque, sur ces sujets, son immuable dogmatisme le condamne à nier tout problème ou à en imputer systématiquement la responsabilité à la société française, attitude remarquablement contre-productive.
C'était sans compter sur la réaction des musulmans. Jeudi 10 mars, un militant UMP du Gard, responsable à la Grande mosquée de Paris, déchire sa carte d’adhérent à l’UMP pour protester contre le débat sur la laïcité et l’islam, le débat de toutes les confusions. Nicolas Sarkozy dans ces calculs a juste oublié que les musulmans pouvaient être membre de l'UMP, pouvaient être des français qui vivent dans le respect d'une France qu'ils apprécient, et ceux-là, nombreux, qui avaient trouvé un équilibre entre une société occidentale et leurs racines d'outre-méditerranée n'admettent pas, et ils ont parfaitement raison qu'on attaque comme le dit Dalil Boubakeur ce qui leur est sacré, que cela plaise ou non, c'est le sens de la loi de 1905, la liberté du culte, celle-là même que Sarkozy invoque alors qu'il ne la respecte pas.
La carte de l'UMP déchirée
Nicolas Sarkozy limoge Abderrahmane Dahmane et entre dans une logique haïssable et suicidaire
Le président de la République a limogé le vendredi 11 mars 2011 son conseiller à la diversité, Abderrahmane Dahmane. Pourquoi ? Parce que Abderrahmane Dahmane s'était lui aussi inquiété la veille de cet acharnement de l'état [sans majuscule], la République, à vouloir débattre de l'islam, débat stigmatisant, désolé on ne peut éviter ce mot, stigmatisant donc, les musulmans à priori.
[Lien PaSiDupes sur la personnalité versatile et controversée de l'opportuniste Dahmane]
Comme si cette religion et ses adeptes devaient être soumis à des règles spéciales où il devraient prouver toujours plus leur nationalité entachée d'un indélébile soupçon du [dû] à leurs origines."
Le site de Le Monde est-il pourtant accessible à la honte ?
Voici de quoi il vit: de la collaboration d'anonymes (ici, Galahad, Dieu nous garde des croyants), avec la mention "post non vérifié par la rédaction"...
La déontologie professionnelle de certains n'est-elle pas admirable ?
Des sites satellites de grands organes de presse sont alimentés par la publication d'articles d'internautes masqués et, sans vergogne ni se mouiller, ils couvrent les élucubrations et agressions de leurs 'contributeurs' bénévoles...
Un 'post' aussi malveillant que le sondage de Harris Interactive
"Jusqu'à présent, on pouvait penser que Nicolas Sarkozy était le candidat naturel de l'UMP et plus largement de la droite à l'élection présidentielle de 2012.
Malgré ses excès, malgré ses ratages, il demeurait le candidat évident à sa propre succession, personne ne contestait vraiment ce leadership, à part quelques Villepin ou Bayrou, improbables Don Quichotte situés nulle part sur l'échiquier politique français et bien partis pour y rester, pourtant, en quelques jours la situation vient de changer.
Des sondages très bas
Une côte de popularité très basse, et surtout qui dégringole chaque jour un peu plus, aurait dû finir par avertir l'Elysée, et bien non, si l'on en croit le très fidèle Xavier Bertrand qui déclarait au Parisien, "Monsieur Obama est aussi très bas dans les sondages et madame Merkel a perdu plusieurs élections intermédiaires. Quand on fait de la politique, il faut savoir garder son sang-froid et la présidentielle n’a lieu que dans quatorze mois." Quatorze mois qui ne suffiront pas à faire oublier ce qui est désormais la faute majeure de Nicolas Sarkozy : la rupture consomée avec les français musulmans.
[Les malveillants Galahad et Le Monde (et non pas Libération, comme écrit par erreur) vont vite en besogne. Avant d'envisager ce potage annoncé, rappelons toutefois à Galahad, et à ceux qui les choisissent à leur convenance, que selon un sondage IFOP, la candidate du Front National (FN), Marine Le Pen, serait reléguée en 3e position après le candidat PS et Nicolas Sarkozy si le premier tour de la présidentielle devait se dérouler dimanche 13 mars.]
Tout a commencé avec le débat sur l'identité nationale, espèce d'usine à gaz censée établir une relation, un socle commun, à tous les français, vision réductrice de ce qu'est le sentiment d'appartenir à une nation. Quand un de Gaulle déclarait, "Je me suis toujours fait une certaine idée de la France", il traduisait en une phrase lumineuse, la complexité de l'Histoire, du lien national, de la philosophie d'un pays. Nicolas Sarkozy a voulu définir de façon quasi-scolaire ce qu'était notre identité, ça partait déjà mal, et puis en ligne de mire on a vite compris qu'il y avait l'autre, le français, mais pas tant que ça, ou depuis pas assez longtemps, ou avec la mauvaise religion : le musulman.
La [divine] rupture avec les musulmans
Au départ, il s'agissait surtout d'amener le débat électoral sur le terrain du Front National, le terrain de l'amalgame entre islam, banlieue et insécurité, avec, en principe, deux avantages : affronter un parti raciste en se drapant dans une dignité toute républicaine, mâtinée de fermeté droitière pour faire bonne mesure, et ensuite, laisser le Parti Socialiste dans ses atermoiements puisque, sur ces sujets, son immuable dogmatisme le condamne à nier tout problème ou à en imputer systématiquement la responsabilité à la société française, attitude remarquablement contre-productive.
C'était sans compter sur la réaction des musulmans. Jeudi 10 mars, un militant UMP du Gard, responsable à la Grande mosquée de Paris, déchire sa carte d’adhérent à l’UMP pour protester contre le débat sur la laïcité et l’islam, le débat de toutes les confusions. Nicolas Sarkozy dans ces calculs a juste oublié que les musulmans pouvaient être membre de l'UMP, pouvaient être des français qui vivent dans le respect d'une France qu'ils apprécient, et ceux-là, nombreux, qui avaient trouvé un équilibre entre une société occidentale et leurs racines d'outre-méditerranée n'admettent pas, et ils ont parfaitement raison qu'on attaque comme le dit Dalil Boubakeur ce qui leur est sacré, que cela plaise ou non, c'est le sens de la loi de 1905, la liberté du culte, celle-là même que Sarkozy invoque alors qu'il ne la respecte pas.
La carte de l'UMP déchirée
Nicolas Sarkozy limoge Abderrahmane Dahmane et entre dans une logique haïssable et suicidaire
Le président de la République a limogé le vendredi 11 mars 2011 son conseiller à la diversité, Abderrahmane Dahmane. Pourquoi ? Parce que Abderrahmane Dahmane s'était lui aussi inquiété la veille de cet acharnement de l'état [sans majuscule], la République, à vouloir débattre de l'islam, débat stigmatisant, désolé on ne peut éviter ce mot, stigmatisant donc, les musulmans à priori.
[Lien PaSiDupes sur la personnalité versatile et controversée de l'opportuniste Dahmane]
Comme si cette religion et ses adeptes devaient être soumis à des règles spéciales où il devraient prouver toujours plus leur nationalité entachée d'un indélébile soupçon du [dû] à leurs origines."
Conclusion du site de Le Monde: un pamphlet
Cette catastrophe intellectuelle se transformera en catastrophe électorale, le parallèle avec la chasse aux juifs des années 40 passe de la caricature à la réalité, Sarkozy est dans une logique détestable et suicidaire que son soutien à la révolte lybienne ne saurait faire oublier, si la droite parlementaire ne se lève pas en exigeant l'arrêt de cette infamie, il y a urgence, c'est peut-être déjà trop tard, alors non seulement les présidentielles seront perdues par la droite républicaine, mais l'histoire se souviendra de ce mandat comme celui de l'islamophobie en France."
Quoi que fasse Nicolas Sarkozy, rien ne saurait satisfaire les haineux du Post
Pas même un soutien "détestable et suicidaire" de Sarkozy à la révolte lybienne ?
Le baume biblique de Galaad est supposé calmer toutes les douleurs, mais à condition de ne pas aimer la souffrance pour elle-même (celle des autres, de préférence), et de ne pas s'en repaître.
Tout est dit et gravé dans le marbre: prêt pour l'après-présidentielle 2012.
Le grand tort des politiques français et des utopistes est d'avoir laisser penser aux immigrés que les institutions, les lois françaises et les us et coutumes des habitants de France allaient etre adaptés pour satisfaire toutes les exigences culturelles et religieuses des arrivants.......
RépondreSupprimerAujourd'hui les nouveaux Français exigent, décident, revendiquent, se disent stigmatisés (mot galvaudé) à tous propos et nous pauvres poires nous nous sentons comment puisque la parole nous est confisquée au nom de la nouvelle morale......
les nouveaux français et les immigrés avec papiers ou clandestins n'ont que des droits et aucun devoir envers la France et les Français......Par contre les souchiens puisque c'est le nom dont nous somme affublés n'avons que des devoirs.
Tout est là.
Lisa
Mauvaise foi!
RépondreSupprimerLe conseiller à la "diversité" n'a pas été limogé parce qu'il n'était pas d'accord avec le débat sur la laïcité, mais parce qu'il a traité la France de Nazie en disant que les musulmans étaient traités en France comme les Juifs pendant la guerre! C'est tout de même le moindre des réactions normales face à une telle insulte!
Quelques questions:
- Pourquoi le débat sur la laïcité est il stigmatisant pour les musulmans et pas pour les autres religions qui ne hurlent pas à l'agression sur ce coup?
- Pourquoi y avait il un "conseiller pour la diversité" et pas de "conseiller pour les autochtones" ( ou pour les Français de souche)?
- Quand donc cesseront nous de traiter de la même façon les religions qui n'emmerdent personne et celle qui fait chier tout le monde?