La presse nationale laisse étouffer ce scrutin par l'actualité internationale
Comment pourrait-on le savoir ?
L'irresponsabilité des media
Qui devinerait que les Français sont appelés à voter ce dimanche pour renouveler la moitié des exécutifs des 100 départements et que ce scrutin des cantonales concerne 2.026 cantons sur un total de 4.039 ? D'une part, la capitale ne vote pas et ces élections nationales n'intéressent donc pas les rédactions parisiennes et d'autre part, les radios et les télévisions ont fait le choix du sensationnel, avec l'intervention des forces démocratiques pour protéger les rebelles Lybiens des réprésailles de Khadafi, contre l'expression de la volonté populaire.
Une campagne atone
Lorsqu'elle a bien voulu consacrer un peu d'antenne aux cantonales, Marine Le Pen a focalisé son attention, avec pour objectivité de nuire à la majorité en pratiquant systématiquement l'amalgame. Martine Aubry a tenté en vain de politiser la campagne, mais ses petites phrases malveillantes ont été prises pour ce qu'elles sontà chacune de ses étapes de soutien aux candidats du PS. L'UMP voudrait ne pas payer les conséquences des désordres du monde et des attaques faciles d'une opposition divisée qui fuit ses responsabilités.
Socialistes en tête, la gauche, qui contrôle 58 départements, espère donc profiter de la situation pour franchir la barre des 60 et le Front national, qui n'a aucun conseiller général, tentera de traduire sa percée dans les sondages en se maintenant dans de nombreux cantons.
Les supputations
Selon un récent sondage Harris Interactive, la gauche obtiendrait 32% des intentions de vote, contre 28% à la droite, qui a souffert lors des scrutins intermédiaires ces dernières années, et 15% au Front national.
La principale incertitude concerne la participation, qui pourrait être faible après une campagne qui n'a guère passionné les Français. Anticipée à 55%, elle serait en fait de 50%.
Le deuxième tour aura lieu dimanche prochain. Mais il faudra attendre le "troisième tour", le jeudi 31 mars, avec les élections des présidents des conseils généraux, pour faire le bilan de ces cantonales.
Ce scrutin est le dernier au suffrage universel direct avant la présidentielle et les législatives du printemps 2012, les sénatoriales de septembre prochain ayant lieu au suffrage universel indirect.
Comment pourrait-on le savoir ?
L'irresponsabilité des media
Qui devinerait que les Français sont appelés à voter ce dimanche pour renouveler la moitié des exécutifs des 100 départements et que ce scrutin des cantonales concerne 2.026 cantons sur un total de 4.039 ? D'une part, la capitale ne vote pas et ces élections nationales n'intéressent donc pas les rédactions parisiennes et d'autre part, les radios et les télévisions ont fait le choix du sensationnel, avec l'intervention des forces démocratiques pour protéger les rebelles Lybiens des réprésailles de Khadafi, contre l'expression de la volonté populaire.
Une campagne atone
Lorsqu'elle a bien voulu consacrer un peu d'antenne aux cantonales, Marine Le Pen a focalisé son attention, avec pour objectivité de nuire à la majorité en pratiquant systématiquement l'amalgame. Martine Aubry a tenté en vain de politiser la campagne, mais ses petites phrases malveillantes ont été prises pour ce qu'elles sontà chacune de ses étapes de soutien aux candidats du PS. L'UMP voudrait ne pas payer les conséquences des désordres du monde et des attaques faciles d'une opposition divisée qui fuit ses responsabilités.
Socialistes en tête, la gauche, qui contrôle 58 départements, espère donc profiter de la situation pour franchir la barre des 60 et le Front national, qui n'a aucun conseiller général, tentera de traduire sa percée dans les sondages en se maintenant dans de nombreux cantons.
Les supputations
Selon un récent sondage Harris Interactive, la gauche obtiendrait 32% des intentions de vote, contre 28% à la droite, qui a souffert lors des scrutins intermédiaires ces dernières années, et 15% au Front national.
La principale incertitude concerne la participation, qui pourrait être faible après une campagne qui n'a guère passionné les Français. Anticipée à 55%, elle serait en fait de 50%.
Le deuxième tour aura lieu dimanche prochain. Mais il faudra attendre le "troisième tour", le jeudi 31 mars, avec les élections des présidents des conseils généraux, pour faire le bilan de ces cantonales.
Ce scrutin est le dernier au suffrage universel direct avant la présidentielle et les législatives du printemps 2012, les sénatoriales de septembre prochain ayant lieu au suffrage universel indirect.
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