Taubira se prend pour une figure historique
Au vu
de ces
deux
coiffures,
Taubira
est une
personnalité
ambivalente
de l'
"entre deux"...
égarée...
Christiane Taubira était vendredi aux côtés des manifestants extrémistes du LKP guadeloupéens, en lutte pour protester contre la vie chère.
Réincarnation toutes les figures de l’histoire coloniale, la député radicale (PRG, app.PS) et intello de Guyane, est habitée. Indienne dans une vie antérieure, elle assure que l'Etat doit mettre fin à la "rente" et aux "monopoles" qui profitent à une "caste". Aussi bien sud-africaine, elle rappelle que "l'outre-mer n'est pas une danseuse chère à entretenir, mais un territoire oublié de la République ou plutôt un territoire spolié".
Elle a confié ses mutations intérieures et ses débarrassée de ses peaux d’emprunt devant Claude ASKOLOVITCH et Anne-Laure BARRET pour le Le Journal du Dimanche (JDD) du samedi 14/02/09. Ca donne ça :
Le conflit sur l'essence explique-t-il la tension aux Antilles?
C'est une des illustrations d'un système de rente, protégé par l'Etat, qui opère au détriment des populations. Toute l'essence consommée en Guyane et aux Antilles provient d'un seul fournisseur, la Sara (Société anonyme de la raffinerie des Antilles). En décembre dernier, les Guyanais ont fait grève pour obtenir une baisse du prix de l'essence. Nous, les élus guyanais, avons commencé à enquêter et nous soupçonnons de nombreuses irrégularités: mystère d'un prêt de 19 millions d'euros obtenu pour des travaux de mise aux normes qui n'ont pas été réalisés, irrégularités concernant les droits de douane. La Sara gonfle ses prix sans raison valable. Comme le prix du carburant est validé par le préfet, l'Etat couvre ses pratiques!
[Ce que Taubira ne dit pas:
1- Taubira, professeur de sciences économiques, ne peut ignorer que, créée en 1967, la Sara est une société anonyme qui possède une raffinerie en Martinique, ainsi que des dépôts de carburant en Guadeloupe et en Guyane. Elle crée donc des emplois (260 salariés) et assure aux Antilles (et à la Guyane) un approvisionnement constant et régulier en énergie. Elle leur assure aussi leur indépendance énergétique. Les agités de l’Outre-Mer s’en prennent à la Sara, parce que Total est actionnaire et qu’ils veulent une part du gâteau. Or, la société française Total n’est pas seule en cause : elle a été lancée par les deux groupes pétroliers français de l'époque, Elf et Total, mais en association avec des groupes étrangers : Shell, Esso et Texaco.
2- Total n’est pas en situation de monopole. Pourquoi, pour une meilleure validité de sa démonstration et à propos d’un soi-disant monopole de la Sara, ne mentionne-t-elle pas le rôle de Sainte-Lucie ? Cet État des Caraïbes, membre du Commonwealth, est un lieu de stockage, joue un rôle de ‘régulation’ mais aussi de dissimulation de bordereaux dans un approvisionnement concurrentiel de la Sara. Que le professeur Taubira lise PaSiDupes !]
C'est un dysfonctionnement constaté en Guyane ou une règle?
C'est un système dont sont victimes aussi bien les Guyanais que les Antillais. Au lieu de protéger les consommateurs contre une situation de monopole, l'Etat — sans doute par négligence — protège une société en situation de monopole dans un marché captif. Et on retrouve la même opacité dans le secteur du transport ou de la grande distribution! A l'occasion du conflit guadeloupéen, la métropole découvre que l'outre-mer n'est pas une danseuse chère à entretenir mais un territoire oublié de la République ou plutôt un territoire spolié, miné par les pratiques frauduleuses, les positions de monopole et la concentration du pouvoir économique. La défiscalisation, les exonérations diverses et tous les investissements consentis par l'Etat font le bénéfice de quelques-uns et non le bien de tous. Quand on fait des commentaires sur les Antilles "assistées", qui vivraient aux crochets de Paris, à travers l'aide sociale ou le RMI, on stigmatise des populations, mais en réalité, ce sont quelques grands groupes, quelques patrons, quelques familles qui bénéficient depuis toujours des prébendes et des protections de la République.
[Ce que Taubira ne dit pas:
Le secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer, Yves Jégo, a fait aux grévistes une série de 39 propositions. Mais une revendication en particulier, empêche les deux parties de se mettre d’accord : celle d’une augmentation de 200 euros par mois, pour tous les travailleurs guadeloupéens. Les patrons d’entreprises ne veulent pas supporter cette charge si l’Etat ne les aide pas, mais l’Etat (ni les contribuables) considère qu’il ne lui incombe pas de verser des salaires dans le secteur privé, évaluée à environ 100 millions d’euros. Or, en toute logique et bonne foi, le compte est bon désormais, puisque les collectivités territoriales socialistes se sont déclarées prêtes à s’engager à hauteur de 100 euros pendant trois mois, pour les plus bas salaires.
Que Taubira s’abonne à PaSiDupes !]
"Pas des racistes anti-Blancs"
Les syndicalistes guadeloupéens accusent les békés, les descendants des premiers colons blancs...N'en faites pas une question raciale! [C’est elle qui le dit, mais que font ses camarades syndicalistes guadeloupéens ?] C'est un problème social et historique. Il y a aux Antilles des disparités sociales cruelles et qui viennent directement, historiquement, de l'esclavage. [Vous arrivez à la suivre ? Ce n’est donc pas même colonial. Et l’esclavage n’aurait rien de commun avec les questions raciales…] Le pouvoir économique des békés est né de la traite, il a été installé quand l'Etat a indemnisé les propriétaires d'esclaves, au moment de l'émancipation. Tout le monde a ça en tête. ça explique l'émotion provoquée par le documentaire de Canal+ mais la colère existait avant. Ne vous trompez pas: les leaders du collectif LKP ne sont pas des racistes anti-Blancs. [La révolution n’a pas de couleur pour les révolutionnaires de tous les pays] Ils exposent une réalité sans prendre de précautions oratoires: une caste détient le pouvoir économique et en abuse. [La lutte des classes a la vie dure, chez les amis de Taubira] Cette puissance est encore plus importante en Guadeloupe qu'en Martinique, même si elle se voit moins. [Mais Christiane a l’œil] Là, on frôle l'apartheid social : j'ai vu, en Guadeloupe, un lotissement entouré d'immenses clôtures, uniquement peuplé de Blancs. En Martinique, les békés possèdent d'immenses propriétés, alors que la terre est inaccessible pour la majorité des Martiniquais. En Guyane, les richesses sont concentrées dans les mains de quelques-uns, mais il n'y a pas de problème de couleur de peau, car la société est plus métissée, les descendants de colons se sont mariés avec des Guyanais.
[ Ce que Taubira ne dit pas:
La fable en noir et blanc de Taubira n’est pas qu’un peu manichéenne. Les méchants Blancs ont tout pour être détestés mais les bons Noirs adorent néanmoins les Blancs. Or, Christiane Taubira a donné son nom à la loi française, votée le 10 mai 2001, qui reconnaît comme crimes contre l'humanité la traite négrière transatlantique et l'esclavage qui en a résulté. Des critiques existent sur cette loi, principalement de la part des historiens, qui critiquent le fait qu'elle limite l'esclavage à la traite européenne des Noirs.Christiane Taubira n'a pas parlé de la collaboration des ethnies africaines à la traite atlantique.
Qu’elle le veuille ou non, Taubira fait une fixation raciste sur le mauvais Blanc. Bien que professeur, -mais il est vrai que la pensée unique est son credo - elle fait son marché dans l’actualité comme dans l’Histoire]
Comment sortir de la crise?
Il faut que le Président s'exprime, de façon solennelle, pour dire aux Guadeloupéens et aux Martiniquais que la République a pris la mesure du problème. La voix d'Yves Jégo ne porte pas assez. Nicolas Sarkozy doit prendre acte des abus constatés sur nos territoires et s'engager à ce que toute la lumière soit faite sur l'opacité des prix. Il faut aussi porter plainte contre les compagnies pétrolières, sinon l'Europe s'en chargera. Si l'Etat ne fait rien, la lutte va continuer: les négociations ne sont pas obérées par l'intransigeance syndicale mais par l'injustice du système. Mais si les responsables des pratiques frauduleuses sont punis, si l'Etat s'engage à installer la transparence, s'il est aussi exigeant face aux prébendes qu'il est sévère face à la moindre incivilité, alors une sortie de crise deviendra possible.
>[Tout le monde a compris que le problème, s’il est réel, ne date pas d’aujourd’hui. Pourquoi donc ce soulèvement LKP maintenant ? Comment se peut-il qu’une élue de laRépublique qui entend dicter sa conduite à l’élu d’une majorité nette soutient-elle une minorité hors la loi ?]
Chacun a la réponse. Sinon, rappelons simplement en guise d'explication qu’elle s’est ralliée à Désirdavenir Royal à la présidentielle 2007 et que l'amère Royal l’a nommée « déléguée à l'expression républicaine »… Si en revanche vous ne savez pas ce que c’est, nous non plus, mais sans doute le sait-elle !
Au vu
de ces
deux
coiffures,
Taubira
est une
personnalité
ambivalente
de l'
"entre deux"...
égarée...
Christiane Taubira était vendredi aux côtés des manifestants extrémistes du LKP guadeloupéens, en lutte pour protester contre la vie chère.
Réincarnation toutes les figures de l’histoire coloniale, la député radicale (PRG, app.PS) et intello de Guyane, est habitée. Indienne dans une vie antérieure, elle assure que l'Etat doit mettre fin à la "rente" et aux "monopoles" qui profitent à une "caste". Aussi bien sud-africaine, elle rappelle que "l'outre-mer n'est pas une danseuse chère à entretenir, mais un territoire oublié de la République ou plutôt un territoire spolié".
Elle a confié ses mutations intérieures et ses débarrassée de ses peaux d’emprunt devant Claude ASKOLOVITCH et Anne-Laure BARRET pour le Le Journal du Dimanche (JDD) du samedi 14/02/09. Ca donne ça :
Le conflit sur l'essence explique-t-il la tension aux Antilles?
C'est une des illustrations d'un système de rente, protégé par l'Etat, qui opère au détriment des populations. Toute l'essence consommée en Guyane et aux Antilles provient d'un seul fournisseur, la Sara (Société anonyme de la raffinerie des Antilles). En décembre dernier, les Guyanais ont fait grève pour obtenir une baisse du prix de l'essence. Nous, les élus guyanais, avons commencé à enquêter et nous soupçonnons de nombreuses irrégularités: mystère d'un prêt de 19 millions d'euros obtenu pour des travaux de mise aux normes qui n'ont pas été réalisés, irrégularités concernant les droits de douane. La Sara gonfle ses prix sans raison valable. Comme le prix du carburant est validé par le préfet, l'Etat couvre ses pratiques!
[Ce que Taubira ne dit pas:
1- Taubira, professeur de sciences économiques, ne peut ignorer que, créée en 1967, la Sara est une société anonyme qui possède une raffinerie en Martinique, ainsi que des dépôts de carburant en Guadeloupe et en Guyane. Elle crée donc des emplois (260 salariés) et assure aux Antilles (et à la Guyane) un approvisionnement constant et régulier en énergie. Elle leur assure aussi leur indépendance énergétique. Les agités de l’Outre-Mer s’en prennent à la Sara, parce que Total est actionnaire et qu’ils veulent une part du gâteau. Or, la société française Total n’est pas seule en cause : elle a été lancée par les deux groupes pétroliers français de l'époque, Elf et Total, mais en association avec des groupes étrangers : Shell, Esso et Texaco.
2- Total n’est pas en situation de monopole. Pourquoi, pour une meilleure validité de sa démonstration et à propos d’un soi-disant monopole de la Sara, ne mentionne-t-elle pas le rôle de Sainte-Lucie ? Cet État des Caraïbes, membre du Commonwealth, est un lieu de stockage, joue un rôle de ‘régulation’ mais aussi de dissimulation de bordereaux dans un approvisionnement concurrentiel de la Sara. Que le professeur Taubira lise PaSiDupes !]
C'est un dysfonctionnement constaté en Guyane ou une règle?
C'est un système dont sont victimes aussi bien les Guyanais que les Antillais. Au lieu de protéger les consommateurs contre une situation de monopole, l'Etat — sans doute par négligence — protège une société en situation de monopole dans un marché captif. Et on retrouve la même opacité dans le secteur du transport ou de la grande distribution! A l'occasion du conflit guadeloupéen, la métropole découvre que l'outre-mer n'est pas une danseuse chère à entretenir mais un territoire oublié de la République ou plutôt un territoire spolié, miné par les pratiques frauduleuses, les positions de monopole et la concentration du pouvoir économique. La défiscalisation, les exonérations diverses et tous les investissements consentis par l'Etat font le bénéfice de quelques-uns et non le bien de tous. Quand on fait des commentaires sur les Antilles "assistées", qui vivraient aux crochets de Paris, à travers l'aide sociale ou le RMI, on stigmatise des populations, mais en réalité, ce sont quelques grands groupes, quelques patrons, quelques familles qui bénéficient depuis toujours des prébendes et des protections de la République.
[Ce que Taubira ne dit pas:
Le secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer, Yves Jégo, a fait aux grévistes une série de 39 propositions. Mais une revendication en particulier, empêche les deux parties de se mettre d’accord : celle d’une augmentation de 200 euros par mois, pour tous les travailleurs guadeloupéens. Les patrons d’entreprises ne veulent pas supporter cette charge si l’Etat ne les aide pas, mais l’Etat (ni les contribuables) considère qu’il ne lui incombe pas de verser des salaires dans le secteur privé, évaluée à environ 100 millions d’euros. Or, en toute logique et bonne foi, le compte est bon désormais, puisque les collectivités territoriales socialistes se sont déclarées prêtes à s’engager à hauteur de 100 euros pendant trois mois, pour les plus bas salaires.
Que Taubira s’abonne à PaSiDupes !]
"Pas des racistes anti-Blancs"
Les syndicalistes guadeloupéens accusent les békés, les descendants des premiers colons blancs...N'en faites pas une question raciale! [C’est elle qui le dit, mais que font ses camarades syndicalistes guadeloupéens ?] C'est un problème social et historique. Il y a aux Antilles des disparités sociales cruelles et qui viennent directement, historiquement, de l'esclavage. [Vous arrivez à la suivre ? Ce n’est donc pas même colonial. Et l’esclavage n’aurait rien de commun avec les questions raciales…] Le pouvoir économique des békés est né de la traite, il a été installé quand l'Etat a indemnisé les propriétaires d'esclaves, au moment de l'émancipation. Tout le monde a ça en tête. ça explique l'émotion provoquée par le documentaire de Canal+ mais la colère existait avant. Ne vous trompez pas: les leaders du collectif LKP ne sont pas des racistes anti-Blancs. [La révolution n’a pas de couleur pour les révolutionnaires de tous les pays] Ils exposent une réalité sans prendre de précautions oratoires: une caste détient le pouvoir économique et en abuse. [La lutte des classes a la vie dure, chez les amis de Taubira] Cette puissance est encore plus importante en Guadeloupe qu'en Martinique, même si elle se voit moins. [Mais Christiane a l’œil] Là, on frôle l'apartheid social : j'ai vu, en Guadeloupe, un lotissement entouré d'immenses clôtures, uniquement peuplé de Blancs. En Martinique, les békés possèdent d'immenses propriétés, alors que la terre est inaccessible pour la majorité des Martiniquais. En Guyane, les richesses sont concentrées dans les mains de quelques-uns, mais il n'y a pas de problème de couleur de peau, car la société est plus métissée, les descendants de colons se sont mariés avec des Guyanais.
[ Ce que Taubira ne dit pas:
La fable en noir et blanc de Taubira n’est pas qu’un peu manichéenne. Les méchants Blancs ont tout pour être détestés mais les bons Noirs adorent néanmoins les Blancs. Or, Christiane Taubira a donné son nom à la loi française, votée le 10 mai 2001, qui reconnaît comme crimes contre l'humanité la traite négrière transatlantique et l'esclavage qui en a résulté. Des critiques existent sur cette loi, principalement de la part des historiens, qui critiquent le fait qu'elle limite l'esclavage à la traite européenne des Noirs.Christiane Taubira n'a pas parlé de la collaboration des ethnies africaines à la traite atlantique.
Qu’elle le veuille ou non, Taubira fait une fixation raciste sur le mauvais Blanc. Bien que professeur, -mais il est vrai que la pensée unique est son credo - elle fait son marché dans l’actualité comme dans l’Histoire]
Comment sortir de la crise?
Il faut que le Président s'exprime, de façon solennelle, pour dire aux Guadeloupéens et aux Martiniquais que la République a pris la mesure du problème. La voix d'Yves Jégo ne porte pas assez. Nicolas Sarkozy doit prendre acte des abus constatés sur nos territoires et s'engager à ce que toute la lumière soit faite sur l'opacité des prix. Il faut aussi porter plainte contre les compagnies pétrolières, sinon l'Europe s'en chargera. Si l'Etat ne fait rien, la lutte va continuer: les négociations ne sont pas obérées par l'intransigeance syndicale mais par l'injustice du système. Mais si les responsables des pratiques frauduleuses sont punis, si l'Etat s'engage à installer la transparence, s'il est aussi exigeant face aux prébendes qu'il est sévère face à la moindre incivilité, alors une sortie de crise deviendra possible.
>[Tout le monde a compris que le problème, s’il est réel, ne date pas d’aujourd’hui. Pourquoi donc ce soulèvement LKP maintenant ? Comment se peut-il qu’une élue de laRépublique qui entend dicter sa conduite à l’élu d’une majorité nette soutient-elle une minorité hors la loi ?]
Chacun a la réponse. Sinon, rappelons simplement en guise d'explication qu’elle s’est ralliée à Désirdavenir Royal à la présidentielle 2007 et que l'amère Royal l’a nommée « déléguée à l'expression républicaine »… Si en revanche vous ne savez pas ce que c’est, nous non plus, mais sans doute le sait-elle !
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