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samedi 13 avril 2019

Cette djihadiste condamnée avait choisi l'Irak contre la France, mais implore aujourd'hui Macron

Combattante islamiste franco-algérienne, elle implore l'aide de la France: pourquoi pas l'Algérie ?
Après la fille "rapatriée", maintenant la mère ?
Irak : une jihadiste française condamnée implore l'aide de la France
La Cour pénale centrale de Bagdad en Irak a condamné la djihadiste française à la prison à perpétuité, mardi 17 avril 2018. 

Elle implore la France de lui permettre de rentrer dans le pays qui lui a déjà donné sa chance. "J'ai envie de dire à la France: Laissez-moi une chance, vous prouver mon innocence et laissez-moi la possibilité de devenir une femme libre !"

L'une des toutes premières françaises condamnées en Irak pour son appartenance au groupe Etat islamique, Djamila Boutoutaou a adressé une lettre à sa mère et dont la presse a obtenu copie par son avocat, vendredi 12 avril.


"C'est tellement difficile, j'ai besoin d'aide, sortez-moi d'ici."
Elle se dresse un plan d'avenir fait d'envies : "J'accepte d'être en prison en France si vraiment vous me pensez dangereuse (j'ai envie de vous montrer le contraire, vous prouver que je suis une personne tout à fait normale)", écrit-elle dans son courrier manuscrit daté du 5 mars et tamponné par la Croix-Rouge française, qui l'a fait parvenir à sa mère Saïda. Originaires de la métropole lilloise, Djamila Boutoutaou et son époux Mohammed Nassereddine - deux patronymes différents - étaient partis librement pour les territoires contrôlés par l'organisation Etat islamique (EI) en 2016.

Après la mort de son mari et de son fils aîné, tués dans les combats [contre la coalition internationale: 22 pays, dont la France], elle a été arrêtée avec sa fille et jugée en 2018 à Bagdad. Privée de son avocat français - Martin Pradel, investi depuis 2013 dans L'Union Internationale des Avocats où il a pris la Direction des droits de l'Homme et de la défense de la Défense -, lors de son procès, elle était fière d'avoir rejoint le groupe djihadiste, puis contre son gré, dupée par son époux, le père de ses enfants : paix à son âme! 
"Quand je l'ai épousé, il était chanteur de rap, c'est en arrivant en Turquie que j'ai découvert que mon mari était un djihadiste", avait affirmé la jeune femme née en 1989. La trentenaire s'imaginait-elle que son mari allait en Irak pour donner des concerts de rap ?
"Je te jure qu'il m'a trahi[e], tu me connais bien, j'aurais jamais fait ça, je ne suis pas folle. Même en France, je n'étais pas libre de faire ce que je voulais", écrit-elle. Raphaël Glucksmann ne demande qu'à la croire, mais aussi Hamon et Mélenchon... "J'ai envie de vivre une nouvelle vie, apprendre de nouvelles choses, voir de nouvelles choses, j'ai envie d'être une femme libre sans que personne ne décide de ma vie", poursuit Djamila Boutoutaou.


Un appel indécent à la compassion 

Posant en victime, elle se revendique européenne... "J'ai tellement envie de marcher libre dans la rue, avec les vêtements que je veux, m'inscrire à la salle de sport, cuisiner, faire de bons gâteaux, faire de bons petits plats... J'ai envie de crier 'Je veux être libre'. Pitié, aidez-moi, que faire ? Qu'est-ce que vous voulez de moi ? (...) Ça fait maintenant un an et sept mois que je suis en prison en Irak avec ma fille de trois ans et demi, je vais envoyer ma fille, après, je n'aurai plus de raisons de vivre", ajoute-t-elle. L'enfant a été rapatriée le 27 mars en France, après plusieurs mois de simagrées auprès du gouvernement pour qu'il la rapatrie, bien que née en Irak, de parents qui ont renié la France et l'ont combattue : combien de morts ont-ils à leur actif ?

Dans un courrier transmis à Emmanuel Macron, elle écrit : "J'avais envie d'écrire un courrier au gouvernement (...) mais j'ai eu droit qu'à une seule feuille." 
Plus de 600 étrangers, quasiment tous des femmes - puisque les hommes sont morts au combat - , ont été condamnés en Irak en 2018 pour appartenance au groupe Etat islamique (EI), selon la justice d'Irak, pays souverain dirigé par une coalition laïque, le Mouvement national irakien. Parmi eux, trois Français -deux femmes et un homme- ont été condamnés à la prison à vie.

On entre en France, on en sort pour la combattre et on revient ?

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