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samedi 13 avril 2019

Affaire Legay : le procureur convoqué au ministère sur ses partis-pris

Le procureur de Nice va devoir s'expliquer au ministère de la Justice

Jean-Michel Prêtre doit rendre des comptes sur sa manipulation de l'affaire Geneviève Legay

Résultat de recherche d'images pour "JEAN MICHEL PRETRE"Le ministère de la Justice exige des explications du procureur de Nice, a fait savoir la Chancellerie vendredi 12 avril. Jean-Michel Prêtre a en effet traité de manière partisane les violences policières dont a été victime l'activiste d'ATTAC Geneviève Legay. Blessée et hospitalisée fin mars lors d'une charge de police au cours de la manifestation des Gilets jaunes, la militante septuagénaire a porté plainte.

Le représentant du gouvernement doit s'expliquer sur "un certain nombre de faits et notamment l'affaire Geneviève Legay", a précisé la Chancellerie, confirmant une information de Mediapart, mais noyant le poisson. 
Le ministère a déjà préjugé "un retour rapide attendu" au terme de cette convocation...

Nicole Belloubet doit se prononcer sur "les suites à donner".
Résultat de recherche d'images pour "jean michel pretre Macron"
Geneviève Legay, responsable altermondialiste virulente d'Attac, âgée de 73 ans, a eu plusieurs côtes cassées et des fractures au crâne, lors d'une charge de policiers pour disperser les manifestants à Nice, le 23 mars. 

Le procureur avait affirmé le 29 mars que la septuagénaire était tombée toute seule, puis avait été poussée par un photo-reporter.
"Au vu de l'analyse du procureur général et des explications de l'intéressé, la ministre Nicole Belloubet appréciera les suites à donner", a indiqué la Chancellerie.
Souhaitant un "prompt rétablissement" à la militante, mais aussi "une certaine forme de sagesse", le chef de l'Etat assure alors : "Cette dame n'a pas été en contact avec les forces de l’ordre. Elle s'est mise en situation d'aller dans un endroit interdit, de manière explicite, et donc d’être prise dans un phénomène de panique."
Un 'élément de langage' aussitôt relayé le soir même par le procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre. 
Lors d'une conférence de presse, celui-ci assure : "Il n'y a aucun contact direct entre un policier et cette dame". Il explique alors, assurant s'appuyer sur de multiples images filmées de la scène : "Geneviève Legay n'est pas tombée toute seule, elle a été poussée par l'arrière et a chuté en arrière pendant la charge des policiers, dans le mouvement de foule". Et d'ajouter encore : "Ce dont on est sûr aussi à la vue des images, pixels par pixels, c'est qu’elle n’a pas été touchée par les forces de police, par un bouclier ou par un homme". Et de citer la présence de trois personnes autour d'elle, dont un caméraman. Laissant entendre que l'un d'eux pourrait être responsable.
Extrait d'Arrêt sur images du 31 mars 2019



Plusieurs conflits d'intérêts.
Dans cette affaire qui a ravivé la polémique sur les violences policières depuis la crise sociale incarnée par les Gilets jaunes, la décision de Jean-Michel Prêtre de confier l'enquête sur les blessures de la septuagénaire à la sûreté départementale est contestée : ce procureur ne pouvait ignorer que la cheffe de la sûreté départementale est la compagne du commissaire chargé du commandement ce jour-là.
Mediapart pv flic

Ce possible conflit d'intérêts avait été soulevé par le journal Nice-Matin, puis mis en exergue par le site d'informations Mediapart. Ce à quoi le procureur de Nice avait admis qu'il était au courant de cette relation mais il avait affirmé que l'enquête avait été "bien menée".

Son supérieur hiérarchique l'avait couvert.
Le procureur général avait estimé que la décision du procureur n'était "pas illogique"...

Ce procureur de Nice fut perquisitionné à son domicile

Negresco, à Nice
En décembre 2018, la justice s'interrogea sur le rôle qu'avait pu avoir Jean-Michel Prêtre dans la succession d'un palace sur la promenade des Anglais, d'une valeur de 300 millions d'euros. Jeanne Augier, restée seule patronne, à la mort de son mari, du palace Le Negresco devait s'éteindre, le 7 janvier 2019.

Le procureur de la République de Nice avait été perquisitionné par des policiers de l’office anti-corruption (OCLCIFF), selon une information du journal Le Parisien. Des juges d’instruction s'étaient rendus chez Jean-Michel Prêtre, ainsi qu’à son bureau, dans le cadre d’une enquête sur la succession de l’hôtel de luxe Negresco, à Nice.

Hôtel sous tutelle de la justice.
D’après le quotidien, la justice s’intéressait au rôle qu’avait pu avoir le procureur dans la succession de ce palace d’une valeur de 300 millions d’euros. L’hôtel, un cinq étoiles de 124 chambres sur la promenade des Anglais, propriété de Jeanne Augier, était placé depuis 2013 sous la tutelle de la justice, "à cause d’une santé mentale défaillante" de l'octogénaire.

C'est le procureur de Nice lui-même qui encouragea la sauvegarde de l'établissement quand la justice commença à soupçonner des manoeuvres autour de Jeanne Augier pour capter l'hôtel. Un administrateur, Pierre Couette, trentenaire et spécialiste d'histoire de l'art, fut mis en examen dans ce dossier pour abus de faiblesse. Les enquêteurs cherchèrent à savoir si Jean-Michel Prêtre avait pu, en saisissant le tribunal de commerce, avoir outrepassé ses pouvoirs voire favorisé un candidat repreneur.

Dernier palace français de l'Hexagone.
Il y a un an, le procureur de la République - Jean-Michel Prêtre, implanté à Nice depuis février 2015 par Christiane Taubira - a demandé la fin de cette tutelle. Il s’en était justifié auprès de Nice Matin: "La justice n’a pas vocation à gérer un hôtel. La justice n’est pas un chef d’entreprise."
A l’issue de cette perquisition, le magistrat n’a pas été placé en garde à vue. "Cela montre que l’institution est capable de mener ce genre d’investigations sur l’un de ses propres magistrats, nous a-t-il confié. Mais c’est très violent", a-t-il déclaré au Parisien.
Revenu à une situation confortablement bénéficiaire alors qu'il tournait à perte il y a sept ans, selon la direction, le Negresco est le dernier palace familial de l'Hexagone resté français.

Un procureur à la moralité blindée

A Nice, le 14 juillet 2016, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel a pris pour cible une foule de civils sur la promenade des Anglais
Résultat de recherche d'images pour "attentat de Nice"

A l’issue du feu d’artifice donné pour la fête nationale, c
e Tunisien lança un poids lourd sur près de deux kilomètres causant la mort de 86 personnes et faisant 458 blessés.
A Nice et dans la région, depuis cette date, selon le procureur Jean-Michel Prêtre, plusieurs autres attentats ont été déjoués par les forces de police. 

Or, on sait que des forces de police prévues pour protéger le feu d’artifice de Nice ont été déplacées à Avignon, pour protéger un repas privé de François Hollande avec une actrice, le procureur Jean-Michel Prêtre a classé toute plainte visant l’Etat, ou la ville de Nice, suite à ce drame. 

Les questions que pose Eric Ciotti, lors de la mission parlementaire, sont pourtant accablantes.

A Nice toujours et dans la région, le procureur laisse bafouer la loi

Des organisations anarcho-révolutionnaires ou plus banalement altermondialistes, derrière le berger bobo Cédric Herrou, violent délibérément les lois de la République en introduisant des centaines de clandestins, musulmans, parmi lesquels peuvent figurer de futurs djihadistes, puisque l’Etat islamique a demandé à ses soldats de se joindre aux flots de réfugiés pour commettre de nouveaux attentats en France. A Nice, des innocents ont ainsi été fauché par l'un de ces islamistes.
Résultat de recherche d'images pour "cedric herrou"
A Nice, le tribunal administratif contraint volontiers le préfet à enregistrer la demande d’asile de clandestins renvoyés en Italie, donnant satisfaction l’islamo-collabo Herrou, berger du monde...
A Nice, la gauche a les yeux de Chimène pour le délinquant immigrationniste Cédric Herrou, et malheur à celui qui ne l'approuve pas.

Pourtant, des opposants au flux migratoire incontrôlé et au juteux commerce des passeurs de clandestins ont donc décidé d’éditer un journal gratuit, A Vugi d’a la Roya, tiré à 5.000 exemplaires, qui sont partis comme des chocolatines.

C’était sans compter avec le procureur Jean-Michel Prêtre. 
Car la priorité de ce représentant de l'Etat français n'est pas de mettre hors d'état de nuire les centaines de musulmans "radicalisés" qui sévissent dans sa région, ni de contrôler ce qui se dit - en langue étrangère - dans les mosquées, et donc de protéger ses compatriotes d’un nouvel attentat sanglant.
Croyez-vous que, dans ses réquisitoires, il demande de lourdes peines de prison ferme, mettant hors d’état de nuire ceux qui menacent notre république et entendent lui imposer la charia ?
La priorité du procureur Jean-Michel Prêtre est plutôt d'empêcher, par tous les moyens, la diffusion d’un journal hostile à l’invasion migratoire et menacer les paisibles commerçants qui osent le diffuser.
'J’ai pris l’initiative de lancer une enquête confiée à la brigade de recherches de Menton car ce journal est un brûlot qui est fait dans un style excessivement polémique, avec des attaques ad hominem et des qualificatifs injurieux", a-t-il estimé. "Cela se traduira vraisemblablement par des poursuites non seulement à l’égard de l’éventuel directeur de la publication mais aussi des agents de distribution, qui sont des commerces situés entre Tende et Libre".

Ainsi, dans la France de Macron, qui ressemble beaucoup à celle de Hollande - le procureur Prêtre a été nommé pendant le quinquennat socialiste -, n’a-t-on même plus le droit de faire vivre le pluralisme des opinions et de diffuser, par un petit journal tiré à 5.000 exemplaires, une expression un peu différente du discours officiel, véhiculé Nice-Matin, dirigé par Robert Namias, ancien directeur général adjoint chargé de l'information à TF1, l'époux de la productrice de télévision Anne Barrère, fille de... ? Cela signifie-t-il, pour le procureur Prêtre, que le refus de l’immigration clandestine, dans une région déjà fortement islamisée, et qui a payé le prix du sang le 14 juillet, devient un délit ?

Le procureur Jean-Michel Prêtre a reçu la Légion d’Honneur, début 2017. Sans doute pour le récompenser de sa parfaite moralité politique.

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