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mercredi 10 avril 2019

Le Maire voit du "populisme" dans les oppositions à sa privatisation d'Aéroports de Paris

Le projet de référendum contre la privatisation d'ADP fait "le jeu des populismes", selon Le Maire 

Nul ne sait si le RIP peut faire se crasher le projet de privatisation d'ADP 

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Les parlementaires ont enclenché un "référendum d'initiative partagée" (RIP) pour tenter d'empêcher la privatisation du groupe Aéroports de Paris.
Furieux, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire les accuse de "faire le jeu des populismes".
"Tous ceux qui se réunissent dans un attelage de circonstance pour proposer un référendum d'initiative partagée, alors que le texte n'est même pas encore voté, font le jeu des populismes et affaiblissent la démocratie représentative", a éructé le petit maître de Bercy à l'ouverture des débats sur le vote définitif de la loi Pacte, qui comprend la mesure de privatisation.

Plus de 250 parlementaires, de LFI à LR, et avec le soutien du RN, ont sorti pour la première fois la carte d'un RIP - une mesure jamais utilisée depuis son inscription dans la Constitution en 2008 -, afin de tenter d'empêcher le gouvernement de "vendre la poule aux oeufs d'or" pour renflouer ses caisses, notamment dilapidées en dépenses discutables, telles que la réfection de la salle des fêtes de l'Elysée.

Le projet de loi PACTE pour "la croissance et la transformation des entreprises" prévoit que l'Etat procède à la vente au privé de tout ou partie des actifs qu'il détient dans ADP (ex-Aéroports de Paris), soit 50,63% des parts représentant quelque 9,5 milliards d'euros. Il était jusqu'alors obligé par la loi de conserver la majorité des parts du groupe aéroportuaire, une partie des "bijoux de famille", comme la Française des Jeux. 

Le RIP permet tout, sauf un passage en force

"Vous voulez passer en force" sur ADP, prétend un Le Maire oublieux des trois recours à l'article 49.3 du gouvernement sur la Loi Travail de Muriel Pénicaud.

Et "vous êtes manifestement très inquiets par cette décision [d'un RIP], ce qui prouve que nous avions raison de le faire", a objecté le député Insoumis Alexis Corbière. "Ce dont vous avez peur, c'est du peuple (..) Vous êtes dans cette affaire dans une dérive autoritaire", a-t-il enchaîné, alors que des petits soldats En marche! vociféraient.

Et Bruno Le Maire de répliquer: "Ce n'est pas votre RIP qui nous fait peur, c'est vous", quand "vous vous mettez à hurler à la tribune".
"Oui, vous faites peur M. Corbière et, avec vous M. Mélenchon, quand vous nous expliquez que (...) le travail parlementaire ne compte pas", car "vous nous menacez et je ne pense pas que la menace contre les représentants du peuple français ait droit de cité ici", a polémiqué le ministre, alors que l'hémicycle se transformait en chaudron.

Le ministre de l'Economie avait au début de son discours flatté le travail parlementaire réalisé au cours de l'examen du projet de loi Pacte, citant les 8.500 amendements déposés dont 1.275, émanant de tous les bords politiques, qui ont été adoptés. "Ce texte est la preuve que la démocratie représentative reste le meilleur modè"le politique et qu'il serait dangereux de le fragiliser", avait-il lancé.

"Le référendum d'initiative partagée n'ira sans doute nulle part," juge BFMTV

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Rest In Peace
"Comme le montre bien l'article 11 de la Constitution, selon le journaliste Jules Pecnardla réunion de plus de 4,7 millions de signatures pour valider la procédure n'est pas le pallier le plus compliqué à franchir. Loin de là," écrit un apôtre de Macron passé par L'Express (groupe du cable-opérateur SFR de Altice détenu par P. Drahi, établi au ...Luxembourg), France 24 (état français) et CNews (groupe Bolloré) et RTL (groupe M6, propriété du groupe allemand Bertelsmann, domicilié au ...Luxembourg).

Le chiffre, revu à la hausse ce mercredi, a de quoi impressionner "au premier coup d'œil," admet le journaliste pourtant inféodé. La proposition de loi référendaire visant à empêcher la privatisation d'Aéroports de Paris, "brandie" (sic] par des parlementaires issus de toutes les oppositions réunies contre le projet de Macron, compte désormais 218 signataires, selon la journaliste du Monde qui ne dédaigne pas de tweeter ci-dessous comme une vulgaire internautes. "Un bond de 21" par rapport au jour du dépôt, commente le journaliste visiblement partisan, notamment grâce au soutien des députés de La France insoumise (LFI).


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