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dimanche 14 avril 2019

Acte XXII des Gilets jaunes : la loi anticasseurs "n'a pas marché" samedi, déplore Laurent Wauquiez

Macron a-t-il su appliquer la  loi anti-casseurs ?

Macron a commis une erreur en déférant la loi devant le Conseil constitutionnel : il a provoqué la suppression de l'article 3 de la loi

Résultat de recherche d'images pour "Toulouse black bloc"

Cet article aurait permis à Macron d'interdire certains individus de manifestation, explique le président des Républicains. 
Promulguée jeudi dernier et pour la première fois en vigueur samedi, pour l'Acte XXII des Gilets jaunes, la loi anticasseurs "n'a pas marché", a déploré dimanche le président du parti Les Républicains (LR) Laurent Wauquiez, fustigeant "un échec majeur de l'autorité". "On est juste au 22ème week-end de mobilisation des gilets jaunes, et vous avez à nouveau ces images de casseurs, de gens qui détruisent du mobilier urbain, qui brûlent des voitures et qui s'attaquent aux forces de l'ordre", a affirmé Laurent Wauquiez, invité de BFMTV.

Une loi "vidée de sa substance"
"Ce qu'on a constaté ce samedi, c'est que la loi sur les casseurs, ça n'a pas marché. Pourquoi? Parce qu'elle a été vidée de sa substance par la censure du Conseil constitutionnel", a-t-il estimé, mettant en cause le "président de la République qui lui-même a affaibli la loi en la déférant au Conseil constitutionnel".
Adoptée le 12 mars en réponse aux violences lors des mobilisations des Gilets jaunes, la loi anticasseurs crée notamment un délit de dissimulation volontaire de "tout ou partie" du visage, passible d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende. 
Or, son article 3, qui permettait aux préfets de prononcer des interdictions administratives de manifester, a été censuré par le Conseil Constitutionnel. "On assiste à un échec majeur de l'autorité", a regretté le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Selon l'ancien ministre, le gouvernement "n'a pas pris la mesure assez tôt et porte la responsabilité de ce qui s'est passé samedi."

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Selon un dernier bilan fourni par la préfecture de police, 35 personnes ont été interpellées samedi à Paris lors de la manifestation des Gilets jaunes. 
A Toulouse, qui était le principal lieu de rassemblement le 13 avril et où ont convergé plusieurs milliers de personnes dans le centre-ville, sont à déplorer 21 blessés et 45 interpellations. Les forces de l'ordre ont eu affaire à des activistes de l'extrême gauche du black bloc, des groupes de "casseurs organisés", encagoulés et masqués, en dépit de la loi.

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