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samedi 13 avril 2019

Lutte contre l'islamisme: fermeture de quatre écoles hors contrat et sept lieux de cultes fermés depuis début 2018

Un bilan léger que le gouvernement voudrait faire passer pour glorieux : combien restent à fermer? 

Quatre écoles musulmanes hors contrat, sept lieux de culte et 89 petits commerces ont été fermés en un peu plus d'un an, depuis début 2018

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Le premier ministre Edouard Philippe a fait cette annonce décevante jeudi, dans le cadre de la lutte contre l'islamisme radical et la radicalisation. Depuis un premier comité interministériel consacré à la lutte contre la radicalisation en février 2018, "quatre écoles musulmanes (qui plus est) hors-contrat, sept lieux de culte, dont la mosquée salafiste As-Sunna d'Haumont - dont le nom vient de la construction d'un petit oratoire, dédié à saint Waast, au Mont-Aigu - dans le Nord (celle de Marseille, photo ci-dessous, a été fermé en décembre 2017 : accusé d’apologie de la violence et du djihad armé, l’imam Doudi de la mosquée avait été expulsé vers l’Algérie en avril 2017), huit établissements culturels ou associatifs - couvertures classiques du salafisme, plus nuisibles que le milieu carcéral en termes de prosélytisme -, 89 débits de boissons ont été fermés", a-t-il énuméré lors d'un déplacement à Strasbourg. 

Par ailleurs, depuis avril 2018, "près de 300" étrangers en situation irrégulière inscrits dans le fichier de signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) ont été expulsés "ou ont quitté volontairement le territoire national", a-t-il ajouté.
 
Début avril, ce fichier a atteint 20.904 individus, dont 11.152 fiches actives et 9.752 fiches clôturées, selon Matignon. Constitué de 78% d'hommes et de 2,7% de mineurs, il comprend 27% d'individus "déclarés convertis" à l'islam.

Quatre mois après l'attentat djihadiste visant le marché de Noël de Strasbourg, le 11 décembre 2018, Edouard Philippe a réuni dans le quartier du Neuhof un comité interministériel consacré à la prévention de la délinquance et de la radicalisation, avec une petite dizaine de membres du gouvernement. 
Le chef du gouvernement n'a pas détaillé les villes ou les régions où avaient eu lieu ces fermetures, mais indiqué qu'elles avaient eu lieu "dans les quartiers dans lesquels nous avons concentré notre action".

Quant à la récente loi Gatel, qui durcit depuis avril 2018 le régime d'ouverture des établissements scolaires hors contrat, la procédure d'opposition à l'ouverture a été engagée "à 15 reprises", a-t-il par ailleurs précisé.

La fermeture de lieux de culte avait elle aussi été facilitée par la loi sur la sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme d'octobre 2017.

Les "débits de boisson" visés concernent principalement des kebabs, salons de thé, bars à chicha, mais aussi des bars qui vendent de l'alcool, mais dont les patrons sont proches de la mouvance radicale, selon des sources policières.


Coup de bluff de l'Edouard

Marseille, Boulevard National
Rien qu'à Marseille, 12 mosquées sont salafistes et dirigées par des étrangers.
A titre d'exemples, le Centre islamique Ibn Khaldoun à Marseille est dirigé par l’ancien responsable de l’UOIF dans la région, Moshen N’Gazou, né en Tunisie et ayant obtenu la nationalité française. Un gros travail a été entrepris par l’homme pour créer un collège-lycée juxtaposé à la mosquée, conférant un gage de sérieux à l’institution, de même qu’il existe un institut pour adultes. Un succès pour le collège, qui a ouvert une deuxième classe de sixième à la rentrée 2017, et qui est passé sous contrat avec l’Etat.

La plus grande mosquée de Marseille, Al-Islah, mettant en ligne les ouvrages de base du wahhabisme appelant au djihâd armé et précisant que "Allah a rendu obligatoire la haine envers les mécréants et le fait de les considérer comme ennemis" (Salâh Al Fawzan, Alliance et désaveu en islam). Cette mosquée qui rassemble mille fidèles le vendredi est dirigée par un quartette d’algériens, président, vice-président, délégué et imâm étant tous nés en Algérie avant l’indépendance de 1962.

La mosquée Al Quods de La Recolette, fréquentée par des salafistes, est dirigée aussi par des maghrébins, algériens (président et secrétaire) et tunisiens (vice-président), dont la présence en France est loin d’être justifiée. L’imâm qu’ils se sont choisi est un salafiste égyptien, Mohamed El Sheimy, dont la présence en France n’est due qu’au laxisme de l’Intérieur. 

Telles ou telles portent des noms charmants : les Bleuets, qui est logée dans le centre commercial Saint-Paul regroupe 900 fidèles, majoritairement salafistes. 

En revanche, la mosquée de Consolat de la "zone de sécurité prioritaire" de Saint-Paul, fréquentée par 300 fidèles le vendredi, n’a pas respecté son arrêté de fermeture notifiée pourtant depuis juin 2016. La raison ? Son imâm, un quadragénaire algérien, Mouammar Fedj, a proféré "des discours antirépublicains", note le renseignement territorial. Là aussi, comment tolérer un imâm étranger sur notre sol pourtant identifié comme radical ?

A la mosquée Air Bel du 11ème arrondissement, le président est Egyptien, Abdelkader Hamel, dont on se demande la valeur ajoutée pour la société française. D’autant que des prêches antirépublicains ont été enregistré par les services et que sa radicalité est détectée dès 2008. Fréquentée par les salafistes, le quartier dans lequel rayonne cette mosquée étrangère est appelé 'la petite Kaboul' de par le nombre d’habitants portant le niqab pour les femmes et les tenues afghanes pour les hommes.

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